(Vérié @ mardi 18 novembre 2008 à 16:03 a écrit :(pelon @ mardi 18 novembre 2008 à 09:52 a écrit :(Vérié @ mardi 18 novembre 2008 à 08:09 a écrit : En revanche, LO - en particulier lors des Municipales de 2001 - a sévèrement critiqué les alliances de la LCR avec la gauche. Ces alliances démontraient alors selon LO l'absence de principes de la LCR etc.
Les 2 phrases s'enchainent mais ne sont pas équivalentes. Si nous pensions qu'en 2001, sous le gouvernement Jospin, il ne fallait pas appeler à voter pour la gauche, nous pensions que la Ligue avait tort de le faire. C'était juste ou pas mais cette critique était logique.
Par contre, que ce soit au nom de "principes etc", je ne crois pas. A toi de le montrer.
edit : je n'avais pas lu le post de com.a écrit :
Pour notre part nous considérons qu'il y a une opposition irréductible entre la gauche gouvernementale gérant au mieux les affaires de la bourgeoisie, c'est-à-dire celle des partis bourgeois, et ce que doivent être la politique et les choix des révolutionnaires qui se réclament de la défense des intérêts politiques des travailleurs. Et que dire de « A gauche autrement », ou des appellations diverses, telles que « Tous ensemble à gauche », « Bagnolet plurielle », « Décidons ensemble notre ville », « Annecy à gauche », « 2001, une cité, des citoyens » ou « Gauche alternative et solidaire », sous lesquelles apparaissaient les diverses listes constituées avec le PCF ou des associations locales.
(Extrait d'un texte de François Duburg LO 21 avril 2001
"Une opposition irréductible", diable ! Si ce n'est pas une opposition de principe, qu'est-ce que c'est ?
Alors, je sais que l'argument le plus courant est que, en 2001, la gauche gouvernait, 7 ans plus tard elle était dans l'opposition. Est-ce que ça suffit pour combler une "opposition irréductible" et aller plus loin que ce qui était reproché à la LCR ?
Pour ma part, il me semble que le vote au second tour, aux présidentielles, est en effet une question tactique, pas de principe. Idem pour le vote au second tour aux municipales. En revanche, se présenter sur une liste d'union de la gauche sans programme minimum, sans engagements, cela me parait être une erreur... de principe. Et ce n'est pas la même chose que de voter au deuxième tour.
En ce qui concerne le rappel de Artza à propos du PSU. Cette fois, dans la foulée de 1968, la situation était totalement différente. De plus le PSU avait une base militante gauchisante, avec d'assez nombreux syndicalistes etc, en dépit de la présence de Depreux. Si, demain, le NPA acceptait Mélenchon, mais organisait de nombreux travailleurs et militants combatifs, je suppose que LO n'hésiterait pas non plus à passer des accords avec le NPA.
Si on fait le bilan après quelques mois des municipales , je voudrais bien voir où et quand LO a renié quoique ce soit de ses prises de positions et son programmes , où et et quand elle a cessé dxe critiquer la gauche et ses compromissions ? et .
. En quoi , les travailleurs , nous confondent avec la " gauche" ?
N ' as-tu pas encore compris que notre délmarche était essentiellemnt tactique et qu 'en rien nous n 'étions prêts à faire des concessions sur les "principes " , justement .