(El convidado de piedra @ lundi 10 novembre 2008 à 14:54 a écrit : envoie leur un mail pour que Spark change son blaze
Titi a été tellement déçu qu'ils ne s'appellent pas Workers Fight...L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
(luc marchauciel @ lundi 10 novembre 2008 à 18:22 a écrit :On ne peut pas parler du "changement" comme ça dans le vide, c'est très exactement ce que fait Obama,
a écrit :les ouvriers pourraient utiliser leur nombre pour parler à deux doigts des moustaches des Démocrates, les pousser vers les changements...
a écrit :... cette élection n'a pas ouvert les portes du progrès...
a écrit :cette élection n'a pas montré...que la démocratie prospère
a écrit :Mais, t'as dit quoi?
Si j'ai dit des "conneries" (cela m'arrive assez fréquement) tu pourrais me dire ce que t'as dit toi.
a écrit :Entre parenthèses, je parle à tout le monde, des roses aux marrons (je n'ai jamais retrouvé de "blanc" ni de "noir") en passant par toutes les tonalités de l'arc en ciel.
a écrit :Pour ce qui est des licenciements, tu parles à un connaisseur, cela sent le roussi aussi de mon coté.
a écrit :Si la politique "s'apprend" avec des copains, ce ne sont que les plus avancés de la classe qui l'apprennent comme ça, une poignée quoi par rapport au total des travailleurs.
Les autres s'en foutent la plupart du temps et l'apprennent par leur expérience directe (bon, la politique qui nous intéresse) quand la bourgeoise les frappe (fort) dans la tête.
Rien comme la bourge pour faire prendre conscience. En ce moment, et grâce à leurs conneries, les travailleurs apprenant un max question "capitalisme".
a écrit :S'opposer ouvertement à un train lancé à 250 à l'heure produit comme seule résultat une tâche sur la locomotive. Mais monter sur le train et essayer de montrer aux passagers et au conducteur qu'ils vont direction Bordeaux au lieu de Marseille peut, si on le fait bien, faire changer de direction le train.
a écrit :C'est pareil dans le travail politique à niveau national. (Je ne dis pas qu'à niveau perso il faille faire pareil) Même je ne dis pas qu'il faut dire la même chose à tout le monde. Les explications politiques doivent tenir compte et du public et du niveau de conscience et de la dynamique des evenements.
A chaque brebis sa compagne. (Traduction très libre d'un dicton de la langue castillane)
Ps convidado ne cherche pas de qui sais la citation elle est tout simplement de moi.a écrit :Sorti de ma caboche vers quatre heures du mat le jour de la nouvelle nous jugerons le boulangé à son pains, mes le seul pains valable n'est pas le pain du bourgeois qui tente une recette. mais celui du vrai boulangé le travailleurs
a écrit :10 novembre 2008
Oser élire un Noir… Mais surtout, oser voir rouge !
L’élection de Barack Obama à la présidence a été perçue comme historique un peu partout dans le monde, à commencer bien sûr aux Etats-Unis. La ségrégation raciale avec ses lieux publics ou places dans les bus réservés aux Blancs, un droit de vote dont 95 % des Noirs étaient exclus, n’a cessé juridiquement qu’il y a une quarantaine d’années. Sans parler auparavant de l’esclavage, puis des lynchages et crimes du Ku-Klux-Klan et autres réactionnaires racistes. Il a fallu la lutte de générations pour y mettre un terme légal, ce qui ne veut pas dire que les Noirs américains ne soient pas encore les premières victimes du chômage et de la misère, avec les Hispaniques. Mais les dirigeants de l’impérialisme américain regardent moins la couleur de la peau pour confier des postes. En témoignent Colin Powell qui dirigeait l’armée sous le premier mandat de George Bush, ou Condoleezza Rice qui a dirigé la diplomatie ces dernières années.
La campagne et l’élection de Barack Obama ont suscité enthousiasme et espoir dans les milieux populaires, après 8 années d’un règne Bush marqué par l’enlisement dans la guerre en Irak et par la crise économique qui se solde déjà par des millions de victimes des crédits hypothécaires « subprimes » dont les maisons sont saisies ou menacées de l’être, et des millions de victimes programmées de licenciements et fermetures d’entreprise.
Mais le programme de Barack Obama ? Un programme de changement ? Il n’est pas pour l’abolition de la peine de mort. Il a pris position pour un retrait des troupes américaines d’Irak... mais gradué et pour permettre d’intensifier la guerre en Afghanistan. Il vient d’appuyer le plan Paulson de 700 milliards de dollars pour sauver des banques aux frais des contribuables. Et surtout, les formules évoquées face à la crise économique lors de sa première conférence de presse, d’ « aide à l’emploi » ou d’ « aide à l’épargne » , sont celles derrière lesquelles tous les gouvernements du monde voilent - à peine - leur renfort aux patrons et aux banques. Pour aider l’emploi dans l’automobile, Obama promet 25 milliards de prêts à taux réduits aux trusts pour se restructurer. Premier destinataire : General Motors qui va continuer à licencier, alors que le chômage officiel a augmenté de plus de 50 % ces 18 derniers mois aux Etats-Unis. Pour protéger « l’épargne », Obama va continuer à déployer le parapluie qui protège les banques. Il va renvoyer l’ascenseur à l’institution financière Goldman Sachs, une des premières du pays, qui lui a apporté 653 000 dollars pour sa campagne. Mais les millions de travailleurs en situation des plus précaires parce qu’ils ont perdu, ou risquent de perdre leur emploi, leur retraite et leur logement ? Il est seulement question de promettre, par petites touches, une couverture médicale minimum aux quelque 45 millions qui n’en ont pas.
Avant de passer le test des urnes, et pour arracher la candidature démocrate, Barack Obama a dû convaincre la grande bourgeoisie américaine. Le gratin de Wall Street a versé plus de la moitié des 639 millions de dollars collectés pour sa campagne, sous la direction de l’héritière des hôtels Hyatt. Elle est membre de l’équipe des 17 conseillers économiques constituée ce week-end, aux côtés d’un représentant de la banque JP Morgan Chase, des PDG de Google et Xerox, et de l’homme le plus riche du monde Waren Buffett. Ce beau monde souriait à la conférence de presse tandis qu’Obama exposait sa future politique économique.
Pour ce qui est des millions de travailleurs américains, comme pour nous ici, il faudra nous organiser et nous battre pour ne pas payer cette crise qui s’annonce grave. On nous parle beaucoup aujourd’hui de « New Deal » et de politique dite « sociale » menée des deux côtés de l’Atlantique dans les années qui ont suivi le krach de 1929. Mais quelques reculs patronaux ne sont intervenus que suite à de grandes grèves qui ont donné une sainte trouille aux possédants et aux gouvernants Roosevelt ou Blum. Les travailleurs s’en sont remis alors à des directions syndicales puissantes mais que les Etats ont choisi d’amadouer. Et faute d’avoir osé pousser le bouchon et s’emparer eux-mêmes des leviers de commande, ont payé tout le prix de la crise ensuite par la seconde guerre mondiale. Une leçon à méditer.
a écrit :The People Have Voted for Change November 5, 2008
Barack Obama has officially won the election for the president of the U.S. The election of the first African American U.S. president will be seen as a partial victory against the deep-seated racism of this society. For those who have long been part of the fight against racism, this day has seemed out of reach for so long. It is important to recognize the historic significance of Barack Obama’s election.
The majority of voters have made it clear that they want a change. After eight years of the Bush administration, two disastrous wars in Iraq and Afghanistan, and now with millions losing their jobs and their houses and their retirements – people want to see things change for the better.
For this reason alone, it is understandable why many people voted for Barack Obama. If you’re out of work, Obama has promised jobs. If you’re worried about the environment, Obama has promised to fight global warming. He has promised, better schooling, better transportation, better health care. Obama has based his entire campaign on tapping into people’s hopes and aspirations for something better and inspiring many in the process.
On the other hand, in many people’s eyes, John McCain has represented a continuation of the Bush administration. His campaign failed to inspire people and instead instilled fear. The McCain campaign tried to tap into any fear they could generate. If Obama campaigned on a message of change, McCain’s was a campaign based on the fear of that change.
When their campaigns are reduced to these differences: Obama as the first African American president, promising hope and a change for the better; and McCain, representing more of the same and promoting fear – seen in this way, it is a surprise even more people didn’t vote to elect Barack Obama.
Of course people are ready for a change. The wars in Iraq and Afghanistan continue with no clear end in sight. We are heading into the worst financial crisis since the Great Depression. Already, record numbers of families have been kicked out of their homes, millions have lost their jobs, seen their retirements plummet, their wages freeze, or their expenses go up. And we are being told that this is just the beginning of the problems, that it is only going to get worse. Absolutely, we need a change.
Where has this change been hiding? Is it really going to come with a Democratic administration? In the last major election in 2006, the majority of votes went to Democrats, seating a Democratic majority in Congress. Since then, they have voted to pass every major Bush administration budget, which have included tax cuts for corporations and hundreds of billions for continuing the wars in Iraq and Afghanistan.
The Democratic Party has sat back and done nothing for the millions laid off from their jobs or thrown out of their houses. All they have done so far, Barack Obama and Joe Biden included, is voted to hand out over trillions of dollars to the banks, corporations, and financial institutions, most of which helped create this mess to begin with.
This change hasn’t come with them. The Democratic Party has a history of betrayals, of making promises during electoral campaigns and later explaining why the circumstances are different and they can no longer do what was promised. Without fail, time and again, they have demonstrated whose interests they truly serve. Like the Republican Party, the Democratic Party represents the ruling elite of this country, the banks and the corporations. And despite their campaign promises, they have always served those interests.
Our desires and hopes for change cannot be simply handed over to the Democratic Party to do what they will with. We cannot sit back and passively wait for them to deliver change to us. We will be waiting forever. If we want to see change, if we want to improve our lives, we will have to create it ourselves, organizing our own forces, and leading our own struggles. The people have spoken. And now it’s time to act.
If you want to fight for a better world, contact us at: [url=mailto:RworkersG@yahoo.com]RworkersG@yahoo.com[/url]
(interluttant @ mardi 11 novembre 2008 à 15:59 a écrit : Quelqu'un pourrait-il mettre en ligne l'éditorial des bulletins d'entreprise de LO ? Sur le site officiel de LO, on a que celui de la semaine dernière.
Je crois que LO diffusant peu de bulletins les jours fériés, elle choisit peut-être de ne pas sortir son édito la veille d'un tel jour.
mais, à 23h45, il est déjà en ligne pour demain.L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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