Édito des bulletins (3/11/08)

Réunions publiques, fêtes et autre...

Message par com_71 » 04 Nov 2008, 11:56

(Spark 3.11 (donc le résultat n'était pas connu) a écrit :Editorial : The wars and financial crisis aren’t going away

Now that the elections are over, we will be hit in the face with the real consequences of the financial crisis, one worse than anything since the Great Depression.

We have already seen its outline. For three decades the capitalist class has increased its profits by attacking the standard of living of working people. To make ever more profit, the capitalists shifted money out of production into financial speculation. And, to increase profit still more, they created vast mountains of debt – debt pushed on consumers, debt taken out by the big banks so they could speculate for a bigger return. They turned the economy into one big financial casino, out of which they made trillions of dollars and in which they burned up trillions.

When it came time to cash in the chips, the biggest banks and financial interests said they had no money to redeem their debts.

The Bush Administration, backed by the leadership of both parties and backed by Obama and McCain, rapidly moved to bail out those same big banks and investment houses.

The government has already disbursed or committed 1.5 trillion dollars – all of it to go to the vultures who created this crisis. And it has guaranteed them another 3.6 trillion dollars. This comes to 5.1 trillion dollars – almost twice the total income of the federal government last year, including all the money that came in from Social Security taxes.

The money to pay this bill is going to come from us. It’s going to be paid by every working person in this country, through all sorts of taxes and fees, through severe cuts in every government program, public services, education, medical coverage, Social Security, Medicare – much more severe than anything we have seen since the Great Depression.

Obama and McCain, before the elections, continued to make promises – but the cold, stark reality is shown by these bail-outs, which they both voted for and both supported, bailouts for which we will be expected to pay.

Both Democrats and Republicans handed over the keys to the Treasury to the capitalist class that put us in this mess.

With the elections over, we will also be hit by the reality of ever-widening wars in the Middle East and Central Asia, wars that have been pushed out of sight during the end of the election campaign.

The National Intelligence Report, whose publication was delayed until after the elections, recommends that the war in Iraq will continue at the current level for the foreseeable future. And tens of thousands more troops are being sent into Afghanistan, and from Afghanistan into Pakistan.

These wars have devastated other countries; created enormous animosity throughout the world toward the U.S. – including toward all of us; laid waste to a generation of young men and women who volunteered for these wars out of a mistaken sense of service or because they could not find a job. And these wars grabbed resources that could have been used to improve life in this country.

John McCain said quite openly he would keep these wars going. Barack Obama campaigned saying he would reduce the war in Iraq – reduce, not end it. But he wants a bigger war than Bush is carrying out in Afghanistan, and he called for going into Pakistan. He didn’t propose to end the wars – only to shift their center.

We are in a war here at home, attacked by an avaricious capitalist class. And we are in wars overseas, pushed there by some of the biggest corporations in the world. All these wars – the ones overseas and the one here at home – are going to get unmistakably worse after the elections. And both big parties have already shown they side against working people in these wars.

The working class must not pay for this avaricious capitalist class that is leading society from one disaster to the next. Our needs must come first: an immediate end to these wars; a job for everyone, wages that let us survive; decent living conditions in the cities and countryside.

This is what we have to fight for – today, the day after the election, the day after the new president and congress take power, and in the months that follow
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par com_71 » 04 Nov 2008, 12:15

traduction automatique :

a écrit : Éditorial : les guerres et la crise financière ne partent pas

Maintenant que les élections sont finies, nous serons frappés dans le visage avec les conséquences réelles de la crise financière, un plus mauvais que n'importe quoi depuis la Grande Dépression. Nous avons déjà vu son contour. Depuis trois décades la classe capitaliste a augmenté ses profits en attaquant le niveau de vie de population active. Pour faire plus de bénéfice que jamais, les capitalistes ont déplacé de l'argent de la production dans la spéculation financière. Et, pour augmenter le profit encore plus, ils ont créé des montagnes vastes de dette – la dette a persévéré des consommateurs, la dette sortie par les grandes banques donc ils pourraient spéculer pour un plus grand retour. Ils ont transformé l'économie en un grand casino financier, dont ils ont fait des trillions de dollars et dans lequel ils ont brûlé en haut des trillions. Quand il est venu le temps pour réaliser, les plus grandes banques et les intérêts financiers a dit qu'ils n'avaient aucun argent pour échanger leurs dettes. L'Administration de Bush, soutenue par les dirigeants des deux partis et soutenu par Obama et McCain, rapidement déplacé pour tirer d'affaire ces mêmes grandes banques et maisons d'investissement. Le gouvernement a déjà déboursé ou a commis 1.5 trillions de dollars – tout cela pour aller chez les vautours qui ont créé cette crise. Et il leur a garanti un autre 3.6 trillions de dollars. Cela vient à 5.1 trillions de dollars – presque deux fois le revenu total du gouvernement fédéral l'année dernière, en incluant tout l'argent qui est entré des taxes d'Aide sociale. L'argent pour payer cette facture va venir de nous. Il va être payé par chaque personne active dans ce pays, par toutes les sortes de taxes et d'honoraires, au cours des coupes sévères dans chaque programme gouvernemental, les services publics, l'éducation, la couverture médicale, l'Aide sociale, l'Assistance médicale – beaucoup plus sévère que n'importe quoi que nous avons vu depuis la Grande Dépression. Obama et McCain, avant les élections, ont continué à faire des promesses – mais la réalité froide, désolée est montrée par ces renflouements, pour lesquels ils tous les deux ont voté et tous les deux ont soutenu, les renflouements pour lesquels on s'attendra à ce que nous payions. Tant les démocrates que les républicains ont rendu les clés de la Trésorerie à la classe capitaliste qui nous mettent dans ce désordre. Avec les élections, nous serons aussi frappés par la réalité de guerres s'élargissant jamais dans l'Asie du Moyen-Orient et Centrale, les guerres qui ont été poussées hors de vue pendant la fin de la campagne des élections. Le Rapport d'Intelligence national, dont la publication a été retardée jusqu'après les élections, recommande que la guerre en Iraq continuera au niveau actuel pour l'avenir prévisible. Et les dizaines de milliers plus de troupes sont envoyées dans l'Afghanistan et de l'Afghanistan dans le Pakistan. Ces guerres ont dévasté d'autres pays; l'énorme animosité créée partout dans le monde vers les Etats-Unis. – inclusion vers nous tous; le gaspillage posé à une génération de jeunes hommes et de femmes qui se sont proposées pour ces guerres d'un sens erroné de service ou parce qu'ils ne pouvaient pas trouver un travail. Et ces guerres ont saisi des ressources qui pourraient avoir été utilisées pour améliorer la vie dans ce pays. John McCain a dit tout à fait ouvertement qu'il garderait ce départ de guerres. Barack Obama a fait campagne en disant qu'il réduirait la guerre en Iraq – réduisent, pas y mettent fin. Mais il veut une plus grande guerre que Bush est la réalisation en Afghanistan et il a demandé le fait d'entrer dans le Pakistan. Il n'a pas proposé de mettre fin aux guerres – seulement pour déplacer leur centre. Nous sommes dans une guerre ici à la maison, attaqués par une classe capitaliste cupide. Et nous sommes dans les guerres outre-mer, poussés là par certaines des plus grandes sociétés dans le monde. Toutes ces guerres – ceux outre-mer et celui ici à la maison – vont devenir incontestablement plus mauvaises après les élections. Et les deux grands partis ont déjà montré qu'ils dérapent contre la population active dans ces guerres. La classe ouvrière ne doit pas payer pour cette classe capitaliste cupide qui mène la société d'un désastre au suivant. Nos besoins doivent venir d'abord : une fin immédiate à ces guerres; un travail pour chacun, les salaires qui nous permettent de survivre; les conditions de vie décentes dans les villes et la campagne. C'est contre quoi nous devons lutter pour – aujourd'hui, le jour après l'élection, le jour après que le nouveau président et le congrès prennent le pouvoir et dans les mois qui suivent.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par elsa » 04 Nov 2008, 12:15

(com_71 @ mardi 4 novembre 2008 à 12:56 a écrit :Spark 3.11 (donc le résultat n'était pas connu)

Il ne l'est toujours pas, non ?

Sur les deux textes de Spark : c'est une impression, ou le second est exactement le premier transposé du présent au passé (qui est encore du futur pour quelques heures encore) ? :wacko:
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Message par com_71 » 04 Nov 2008, 12:19

Il semble bien. Le premier est donc l'édito des bulletins d'entreprise, et le second une légère re-rédaction, pour publication dans le journal.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par com_71 » 04 Nov 2008, 12:26

Un article des camarades antillais de CO, du 6.9.2008 :

a écrit :  U.S.A.
Convention Démocrate: Obama entre grand spectacle et incertitude


La convention démocrate réunie à Denver dans le Colorado a officiellement investi Barack Obama et Joe Biden respectivement comme candidats à la présidence et à la vice présidence des Etats-Unis. Mais cette convention avait aussi pour but de convaincre les électeurs démocrates qui avaient voté pour Hillary Clinton de voter Obama à l'élection présidentielle. L'ex candidate à la candidature a lancé un appel clair à voter Obama. Son mari, l'ex président Bill Clinton, dans un long discours politique, a clairement lancé un appel à voter Obama. On a pu entendre aussi Ted Kennedy. Mais il n'est pas sûr que ces appels suffisent à convaincre tous ceux qui voulaient d'Hillary Clinton comme candidate. En marge des grands discours, dans les rencontres de couloir on a vu s'affronter verbalement partisans de Clinton et partisans d'Obama. Près d'un millier de partisans de l'ex candidate ont même manifesté devant la convention pour dire leur refus de voter Obama. Et même si cette manifestation a eu lieu avant les discours du couple Clinton, rien n'est encore gagné pour Obama. D'autant que les organisateurs de la campagne du candidat du parti républicain John McCain ne se privent pas de passer en boucle dans leurs spots télévisés des extraits des attaques d'Hillary Clinton et de Joe Biden contre Obama lors des primaires démocrates il y a plusieurs mois.
Le clan Obama tente de gagner notamment l'électorat ouvrier démocrate qui dans les primaires avait plutôt voté en faveur d'Hillary Clinton.
Pour ce faire et pour tenter de ratisser le plus large possible, c'est à coup de millions de dollars que le clan Obama poursuit sa campagne. Il a déjà reçu 337 millions de dollars contre 122 à son adversaire républicain John McCain. 146 des plus grosses entreprises du pays soutiennent les deux candidats. Par exemple, pour le parti démocrate on compte «A T and T», «Conocophillips», «Staples», et bien d'autres dont «Union Pacific» ou «Lockheed-Martin». Certes beaucoup de petites gens ont versé de l'argent pour soutenir Obama. Mais le gros des dons vient surtout des millionnaires et des milliardaires. Il en est de même pour MacCain.
C'est dire à quel point les candidats des deux partis sont tous deux ceux des représentants des capitalistes, ceux de la bourgeoisie américaine. Le gigantisme de ces conventions (avec ses 50 000 participants pour la convention démocrate nourris pendant quatre jours par le parti), ces grands spectacles ne sont là que pour tenter de tromper le petit peuple par des discours populistes et larmoyants destinés à faire vibrer la corde sensible de l'américain moyen.
Changer la couleur de peau du prochain président, si cela arrive, ne suffira pas pour changer la politique américaine, faite avant tout de la défense des intérêts des gros capitalistes et de l'hégémonie américaine dans le monde.
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Message par bennie » 04 Nov 2008, 19:13

Je réponds tardivement, mais Obama n'a , il me semble, jamais prétendu être le candidat des noirs. Alors pourquooi vouloir le préciser?

Je trouve l'édito excellent.
J'ai le même sentiment. Mc Cain sortant vainqueur de ces élections serait une sale nouvelle, mais on sait très bien que le camp Obama ne changera en rien la politique impérialiste, anti ouvriere...seules nos oreilles seront un peu plus épargnées.
bennie
 
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