A partir de souvenirs :
Il y a un peu plus de traces que ça de présence - probablement sporadique -des hébreux dans le delta du Nil (dessin sur un tombeau, céramique hébraïque...). Mais rien qui indique un statut d'esclavage généralisé, avec une réalité qui et qui correspond plus à des passages/installations d'éléveurs nomades (c'est d'ailleurs ainsi que les hébreux sont représentes, avec des animaux qu'ils conduisent - là, ça colle avec le récit biblique de l'arrivée en Egypte de ce qui n'était probablement qu'une tribu).
Là où l'histoire de la Bible ne tient pas un instant la route, c'est sur le fait que l'empire le plus centralisé et bureaucratisé de l'époque (l'Egypte donc, avec ses scribes qui sont là pour noter...) ne relève jamais aucune trace d'un statut d'esclaves pour les hébreux et ne mentionne pas leur exode massif (au cours duquel le pharaon et ses armées seraient mort engloutis, rien que ça) sous la direction d'un certain Moïse inconnu au batallon dan sles archives autres que la Bible.. Ensuite, pour l'époque à laquelle ce peuple esclave en fuite serait censé faire la conquête de la Palestine, il n'y a pas de traces d'invasions ni même de fortifications dans les villes (au temps pour les murs de Jericho..).
Donc, le plus simple est de faire comme Finkelstein et de considérer que tout cela ne correspond pas à un récit historique même déformé, mais à des constructions intellectuelles bien postérieures et commandés par les nécessités du moment auquel elles ont été rédigées, le récit pseudo-historique s'articulant autour de mythes et légendes à vocation édificatrice et réécrits à la lueur du monothéisme que la caste de prêtres qui les rédige veut imposer.