Besancenot «espionné» pendant plusieurs mois, la LCR porte p

Message par ianovka » 05 Mai 2008, 18:15

a écrit :Besancenot «espionné» pendant plusieurs mois, la LCR porte plainte

L'Express.fr révèle que le porte-parole de la LCR a été «espionné» pendant plusieurs mois par une officine privée de renseignement. Le parti d'extrême gauche a annoncé lundi qu'il allait porter plainte contre X pour violation de la vie privée.

LIBERATION.FR : lundi 5 mai 2008

La LCR a annoncé lundi à l'AFP qu'elle allait porter plainte contre X pour violation de la vie privée, après des affirmations de l'Express.fr selon lesquelles Olivier Besancenot a été «espionné» pendant plusieurs mois par une officine privée de renseignement. «Pendant plusieurs mois, d'octobre 2007 à janvier 2008, au moins, la vie d'Olivier Besancenot a été épiée, disséquée, mise en fiches par une officine de renseignement privée», affirme l'Express.fr qui dit avoir eu connaissance d'un «rapport de surveillance» rédigé par cette officine.
«En octobre 2007, selon l'hebdomadaire, se met discrètement en place une surveillance physique au pied de l'immeuble» du porte-parole de la LCR, dans le XVIIIe arrondissement de Paris. «Un matin sa conjointe est photographiée», ensuite «la surveillance se resserre» et «cette fois "les espions" entament une vraie filature», assure l'Express.

Selon l'hebdomadaire, «une note confidentielle du 25 octobre résume les premières investigations sur le couple». «Un document du 14 décembre recense les numéros de comptes de Besancenot et de sa compagne». «La LCR va porter plainte contre X pour violation de la vie privée», a affirmé à l'AFP Alain Krivine, fondateur de la LCR, prévenu lundi par l'Express.

Dans un communiqué, l'organisation d'extrême gauche «condamne ces pratiques de barbouze qui auraient bénéficié, d’après cet hebdomadaire, de complicités bien placées». «Ni les campagnes d’intimidation, ni le harcèlement sous toutes ses formes, ne feront renoncer la LCR et son porte-parole à leurs combats», a ajouté la LCR en souhaitant «que la lumière soit rapidement faite sur les commanditaires de pratiques aussi scandaleuses qu’inadmissibles».
Interrogé, le ministère de l'Intérieur n'a fait aucun commentaire.
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Message par Proculte » 05 Mai 2008, 19:32

Exclusif !
Besancenot: le leader de la LCR a été espionné
Eric Pelletier
Sa compagne, son fils, son compte en banque, jusqu'à sa voiture: pendant plusieurs mois, Olivier Besancenot a été placé sous très étroite surveillance par une officine privée. Qui a eu accès à ces fichiers confidentiels? Pour le savoir, la LCR va porter plainte contre X pour violation de la vie privée.







endant plusieurs mois, d'octobre 2007 à janvier 2008 au moins, la vie d'Olivier Besancenot a été épiée, disséquée, mise en fiches par une officine de renseignement privée. L'Express s'est procuré l'édifiant rapport de surveillance qu'elle a rédigé: il met en lumière des pratiques barbouzardes, aux confins des mondes politique, économique et policier.

En octobre 2007 se met discrètement en place une surveillance physique au pied de l'immeuble du XVIIIe arrondissement parisien où vivent le chef de file de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) - qui a annoncé qu'elle allait porter plainte pour atteinte à la vie privée - sa compagne et leur jeune fils. Un matin, la conjointe d'Olivier Besancenot est photographiée sortant du porche, à "8 h 23", "en compagnie du petit garçon aperçu les jours précédents avec monsieur Olivier Besancenot". Il s'agit, lit-on, "d'une femme typée européenne, âgée d'une quarantaine d'années (...), les cheveux longs de couleur blonde".

Le 5 octobre, la surveillance se resserre et, cette fois, les "espions" entament une vraie filature. Le rapport mentionne même l'adresse de la maternelle où l'enfant est scolarisé. Y sont indiqués son prénom, son âge et ses habitudes. La compagne d'Olivier Besancenot, baptisée "l'objectif", sera suivie jusqu'à la station de métro du Quartier latin où elle descend pour se rendre à son travail.

Une note confidentielle de 3 pages, datée du 25 octobre 2007, résume les premières investigations sur le couple, jusqu'à l'emplacement exact de son appartement, dont la fiche cadastrale est annexée. "Nous n'avons pu obtenir les codes d'accès" de l'immeuble, regrettent les détectives. Ils pousseront leurs investigations jusqu'au fisc pour tenter, sans succès, de se procurer la fiche d'imposition du facteur.

Ils vont cependant dénicher des éléments encore plus précis: un document, daté du 14 janvier 2008, recense les numéros des comptes de Besancenot et de sa compagne, établis au Crédit lyonnais (LCL) et à la Banque postale. Toutes les références bancaires y figurent: les soldes sont détaillés, au centime près. Autant d'informations provenant, au moins en partie, du Ficoba, un fichier sensible recensant plus de 80 millions de titulaires de comptes en France.

De façon plus anecdotique, l'officine décrit la Peugeot 106 "avec une galerie sur le toit" de Besancenot, ainsi que son lieu habituel de stationnement. Quant à l'historique du véhicule, il a, sans doute, été obtenu grâce au fichier administratif des cartes grises. Bizarrement, les "privés" sont mis sur la piste d'une Porsche Cayenne. Après vérification, ils démentent cette rumeur.

Edifiantes, ces informations n'ont pu être collectées sans la complicité de fonctionnaires ou d'employés de banque disposant d'un accès informatique à plusieurs fichiers gérés par le ministère de l'Intérieur, par la Direction des impôts ou par des établissements bancaires.

Il reste à connaître les raisons de cet espionnage. Selon les informations de L'Express, l'affaire trouverait son origine dans le contentieux opposant Olivier Besancenot à la société SMP Technologies, distributeur exclusif en France du pistolet à impulsion électrique Taser auprès de la police et de la gendarmerie.

Lors de la campagne pour la présidentielle de 2007, le porte-parole de la LCR, craignant une utilisation massive et dangereuse, avait estimé que cette arme était responsable de "150" décès aux Etats-Unis. Les dirigeants de Taser assurent, eux, qu'elle se révèle inoffensive pour la vie humaine. Ils ont donc intenté une procédure en diffamation contre Besancenot. L'audience doit se tenir en juin.
L'Express.fr[QUOTE]
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Message par Crockette » 05 Mai 2008, 20:55

est ce que les RG étaient au courant ?
sinon
une officine privée peut sans aucunes barrières éplucher aussi facilement vos comptes ??
Crockette
 

Message par redsamourai » 05 Mai 2008, 21:57

elle peut, mais elle a pas le droit... en principe :ph34r:
redsamourai
 
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Message par canardos » 05 Mai 2008, 22:03

seuls certains fonctionnaires ont le droit de consulter FICOBA le fichier les comptes bancaires de la banque de france et seulement si ils sont en mesure de justifier cettte consultation par leur activité professionnelle.

et toutes les consultations sont enregistrées. Donc si le juge le veut il peut obtenir les noms des fonctionnaires qui ont procédé à cette consultation et leur demander pourquoi.

l'un d'entre eux a forcement renseigné cet officine privée!
canardos
 
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Message par artza » 06 Mai 2008, 07:16

(Proculte @ lundi 5 mai 2008 à 20:32 a écrit : "Nous n'avons pu obtenir les codes d'accès" de l'immeuble, regrettent les détectives.
Avec des pieds-nickelés pareils, les Besancenot peuvent dormir tranquille :rofl:
artza
 
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Message par ianovka » 06 Mai 2008, 11:55

a écrit :
L'Express.fr
mardi 6 mai 2008, mis à jour à 11:51


Taser France dément avoir fait "espionner" Olivier Besancenot
Reuters

Le directeur général de Taser France dément toute implication dans la filature et la surveillance dont le porte-parole de la LCR, Olivier Besancenot, aurait fait l'objet pendant plusieurs mois.

"On est tombés des nues. On n'a jamais demandé à suivre M. Besancenot. Dans quel but ? Sa vie privée ne nous regarde pas, on a autre chose à faire", a déclaré Antoine Di Zazzo à Reuters.

La Ligue communiste révolutionnaire a décidé lundi de porter plainte contre X après les informations de l'Express affirmant que l'ex-candidat à la présidentielle a été espionné pendant plusieurs mois par une officine privée de renseignement.

L'hebdomadaire a émis l'hypothèse selon laquelle l'affaire trouverait son origine dans le contentieux opposant Olivier Besancenot à la société commercialisant un pistolet à impulsion électrique, le Taser.

Lors de la campagne pour la présidentielle de 2007, le porte-parole de la LCR, craignant une utilisation massive et dangereuse, avait estimé que cette arme était responsable de "150" décès aux États-Unis.

Les dirigeants de Taser, qui assurent qu'elle se révèle inoffensive pour la vie humaine, ont intenté une procédure en diffamation contre Besancenot et l'audience doit avoir lieu en juin.

"Notre demande en justice est très précise, nous avons demandé à M. Besancenot quelles sont les éventuelles victimes du taser, nous voulons les noms, c'est tout", a dit Antoine Di Zazzo.

"Qu'il nous les donne par lettre recommandée, par téléphone ou à travers les médias, c'est la seule chose qu'on lui demande", a-t-il ajouté.

Interrogé lundi dans le journal de 20 heures de France 2, Olivier Besancenot a fait part de sa "surprise", de sa "révolte" et demandé que la "lumière soit faite" dans cette affaire.

"Je souhaite savoir si cette filature (...) a eu lieu, si oui qui l'a faite et puis dans ce cadre-là pouvoir m'exprimer un minimum, je pense que ce serait la moindre des choses", a-t-il déclaré.

À la question de savoir qui pourrait être à l'origine de ces agissements, il a répondu : "Je n'en sais strictement rien".

Selon l'Express, qui aurait obtenu copie du rapport de surveillance, la vie d'Olivier Besancenot et de sa compagne aurait été "épiée, disséquée et mise en fiches par une officine de renseignement privée" d'octobre 2007 à janvier 2008.

Une note résumerait les premières investigations sur le couple, jusqu'à l'emplacement exact de son appartement, tandis qu'une autre donne les détails de leurs comptes bancaires.

Gérard Bon
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Message par ianovka » 14 Oct 2008, 11:45

a écrit :Espionnage présumé de Besancenot : le PDG de Taser France interpellé
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 14.10.08 | 11h47  •  Mis à jour le 14.10.08 | 12h29


Dix personnes ont été placées en garde à vue, mardi 14 octobre, dans le cadre de l'enquête sur la surveillance illicite dont a été victime le porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), Olivier Besancenot, a-t-on appris de source proche de l'enquête. Parmi les personnes interpellées figurent un policier et un détective privé, mais surtout le PDG de Taser France, Antoine Di Zazzo.

L'ex-candidat à l'élection présidentielle avait porté plainte en mai pour "atteinte à l'intimité de la vie privée, violation de secret professionnel et recel de violation de secret professionnel" notamment, après la publication d'une enquête de L'Express faisant état de l'espionnage par une "officine" de la vie privée de M. Besancenot. Selon l'hebdomadaire, la vie du porte-parole de la  LCR "a été épiée, disséquée, mise en fiches" entre octobre 2007 et janvier 2008.

Un "rapport de surveillance" rédigé par l'officine mise en cause allait jusqu'à mentionner "l'emplacement exact de l'appartement, dont la fiche cadastrale est annexée", du dirigeant trotskiste. Il mentionnait également un document recensant les détails des comptes bancaires d'Olivier Besancenot et de sa compagne, ainsi que des informations sur son véhicule qui pouvaient avoir été obtenues "grâce au fichier administratif des cartes grises", selon L'Express.
En mai, lorsque l'Express avait révélé les faits, le journal évoquait déjà la piste d'un contentieux avec la firme SMP Technologies, distributeur pour la France du pistolet à impulsion électrique Taser : lors de la campagne pour la présidentielle en 2007, le porte-parole de la LCR avait estimé que cette arme était responsable de 150 décès aux Etats-Unis. Les dirigeants de Taser, qui assurent qu'elle se révèle inoffensive pour la vie humaine, ont intenté une procédure en diffamation contre M. Besancenot.

Six des personnes interpellées l'ont été par les policiers de l'Inspection générale de la police nationale et les autres par ceux de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne chargés de l'enquête.
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