Le Parti Ouvrier Independant s'adresse aux autres partis

Message par vérité » 14 Août 2008, 00:29

Le POI ne remet pas en cause le mouvement ouvrier!
Parlons concret si tu le veux bien: le communisme a été TRAHIE!
Ne trouves tu pas logique de faire un parti de masse? avec toutes les tendances du mouvement ouvrier? qu'il soit indépendant de l'état, des patrons, du capitalisme? OUI! l'issue viendra de la masse! c'est à elle de décider, des partis qui se revendique de la révolution: on n'en manque pas!
Pourquoi la classe ouvrière ne vote pas pour Buffet, Besancenot, Laguiller...?!
C'est ça la vraie question.
Aujourd'hui ça ne sert plus à rien de ce revendiquer telle ou telle étiquettes, la chose logique ce sont le concret, les actes! la classe ouvrière a déjà donné dans les soit disant partis de la classe ouvrière.
Je rappelle que le POI n'est pas un parti "communiste" ni "révolutionnaire" mais un parti ouvrier indépendant qui regroupe toutes les courant du mouvement ouvrier.
Les syndicats sont les syndicats et les partis sont les partis! si sa te déplais libre à toi. Moi personnellement j'ai jamais vu Royal, Sarkozy, Besancenot, Schivardi, Laguiller, Hollande, Buffet...(Bref:un appareil politique) organisé une grève, ou être dans un cortège de syndicat.
Ma position est: que la charte d'Amiens est un principe qui est bon! et qui est respecté par l'ensemble (en tout cas la majorité, dans sa lutte) de la classe ouvrière, que tu le veuilles ou non.
C'est aussi simple que ça.
vérité
 
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Message par Gaby » 14 Août 2008, 01:06

(vérité @ jeudi 14 août 2008 à 01:29 a écrit : Je rappelle que le POI n'est pas un parti "communiste" ni "révolutionnaire" mais un parti ouvrier indépendant qui regroupe toutes les courant du mouvement ouvrier.
Les syndicats sont les syndicats et les partis sont les partis! si sa te déplais libre à toi. Moi personnellement j'ai jamais vu Royal, Sarkozy, Besancenot, Schivardi, Laguiller, Hollande, Buffet...(Bref:un appareil politique) organisé une grève, ou être dans un cortège de syndicat.
Ma position est: que la charte d'Amiens est un principe qui est bon! et qui est respecté par l'ensemble (en tout cas la majorité, dans sa lutte) de la classe ouvrière, que tu le veuilles ou non.
C'est aussi simple que ça.
C'est peut-être "aussi simple que cela" pour toi, mais justement c'est contraire aux positions historiques du courant communiste. La Charte d'Amiens est un document réformiste ou anarcho-syndicaliste, mais pas communiste. Toi qui cites librement Lénine, tu devrais savoir qu'il était pour la subordination de l'action des militants dans le cadre des syndicats aux décisions des partis, qu'il s'opposait aux tendances qui faisaient d'un fétiche la "spontanéité ouvrière".

Quant à Arlette Laguiller, elle a bien dirigé une grève, contrairement à ce que tu dis.
Gaby
 
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Message par Puig Antich » 14 Août 2008, 01:40

Comme dit le collègue, ta position est contraire à ce que dit Lénine.

Par exemple, lis Que faire. Il dit en substance : Qu'est ce que le trade-unionisme ? C'est la politique bourgeoise de la classe ouvrière. Que font les écononistes (des gens qui comme toi dans la Russie de l'époque avait le culte de la spontanéité, des masses, des syndicats, etc.) : ils encouragent le trade-unionisme, c'est à dire les ouvriers à en rester à la simple lutte syndicale, les écartant de l'intervention sur la scène politique. C'est l'essence du syndicalisme, qui est, pris dans ce sens là, une prison idéologique pour les ouvriers.

Bref. Le pire c'est que tu ne discutes pas vraiment. Le fait que les communistes doivent dans leur activité syndicale suivre les directives du parti, les chefs du PT/POI ne l'ont pas oublié ni renié, vu qu'ils le pratiquent, en faisant un travail en direction des bureaucraties syndicales - celle de FO mais aussi bien celle de la CGT avec le courant syndical " La CGT n'est-elle pas en danger ?". En gros, en matière de Chartes d'Amiens, c'est faite ce que je dis pas ce que je fais !

Par ailleurs l'argument comme quoi le communisme a été trahi ne donne aucune raison pour le trahir à nouveau, mais donne plutôt envie de le restaurer dans ses principes.
Puig Antich
 
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Message par vérité » 14 Août 2008, 12:12

Seul la masse, décidera que leurs luttes syndicale deviennent une lutte politique, ça sera ELLE qui élira, mandatera ses délégués, ses représentants!
Vous pouvez me citer Lénine , Trotsky... C'était à l'époque de la révolution!
Aujourd'hui nous ne sommes pas dans une période de révolution, mais dans une période de DESTRUCTION!
C'est un fait les syndicats ne se subordonnes à aucun parti! ça vous dérange! ok! Mais c'est un fait que tout le monde peut constater. Et c'est MA position, la charte d'Amiens a été créer pour et par la classe ouvrière(de TOUTES tendance), c'est un caractère de classe qui proclame sont indépendance de classe, vis à vis de la classe capitaliste, des partis, de la religion. C'est ça la chose concrète de la charte.
Moi je ne rejoindrais pas le cœur de ceux qui crie haro sur les syndicats! et les organisations ouvrières, l'histoire a prouvé que sans syndicats et ses organisations, la classe ouvrière est isolé, individualisé, atomisé!
Le POI est pour l'indépendance des organisations syndicales, ce que vous dîtes: "le CCI fricote avec FO, ils collaborent ensemble, entre bureaucratie..., lui m'a dit ça et l'autre m'a dit si..." ÇA: ÇA N'ENGAGE QUE VOUS!!

Sinon, Puig Antich, qu'est ce que tu penses de l'appel d'unité du POI?
Faut il ensemble! se battre contre la politique de destruction qui est mené par Sarko et son gouvernement?!
Ou au contraire: rester chacun de son côté, se crachant dessus, pendant que la sécu 1945, les retraites, les emplois, la jeunesse, les hôpitaux, maternités, bureaux de postes, les salaires, usines, syndicats... tout tissu social et démocratique disparaissent!?
Moi j'ai fait mon choix, c'est pour ça que je suis sur se forum, pour l'unité, qu'est ce qu'ont peux faire ensemble!? pas renter dans des débats inutiles (mais que je respect, seulement ici, ce n'est pas de ça qu'il s'agit).
vérité
 
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Message par Barnabé » 14 Août 2008, 12:24

Les tirades de vérité sur l'indépendance absolue du syndicat qui représenterait la classe ouvrière dans son ensemble vis-à-vis du parti m'évoque furieusement ce texte de Trotsky :
Une explication nécessaire avec les syndicalistes‑communistes - 21 mars 1923

Ensuite la réponse de vérité: "c'était une autre époque", n'est pas originale (un certain Bernstein ne disait-il pas en son temps que la prise du pouvoir par la révolution ça valait à l'époque de Marx, mais que les temps avaient changé...). Le seul hic, c'est qu'il faudrait qu'il nous dise précisément ce qui dans l'attitude de l'IC ou de Trotsky vis-à-vis du syndicalisme était valable à l'époque et ne le serait plus aujourd'hui. Et pas seulement avec des grandes caractérisations ("époque de destruction" vs. "époque de révolution", encore une inovation théorique?).
En quoi par exemple l'époque à laquelle Trotsky écrit Les syndicats à l'époque de la décadence impérialiste (août 1940!!!) était moins une "époque de destruction" qu'aujourd'hui?
Barnabé
 
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Message par vérité » 14 Août 2008, 12:54

Mots d’ordre pour l’indépendance des syndicats

De ce qui précède, il semblerait facile à première vue de conclure que les syndicats renoncent à être eux-mêmes à l'époque impérialiste, qu'ils ne laissent presque plus de place à la démocratie ouvrière qui, dans les bons vieux temps, quand le libre échange dominait sur l'arène économique, constituait le contenu même de la vie intérieure des organisations ouvrières. On pourrait également estimer qu'en l'absence de démocratie ouvrière, il ne peut y avoir de lutte ouverte pour exercer une influence sur les membres des syndicats et que, de ce fait, l'arène principale du travail révolutionnaire au sein des syndicats disparaît. Une telle position serait fondamentalement fausse. Nous ne pouvons pas choisir le champ et les conditions de notre activité selon nos seuls désirs ou aversions. Il est infiniment plus difficile de lutter pour influencer la masse ouvrière dans un Etat totalitaire et semi-totalitaire que dans une démocratie. Cette remarque s'applique également aux syndicats dont la destinée reflète l'évolution des Etats capitalistes. Mais nous ne pouvons pas renoncer à travailler avec les ouvriers en Allemagne simplement parce que le régime totalitaire y rend un tel travail extrêmement difficile. Pour la même raison, nous ne pouvons renoncer à la lutte dans les organisations du travail obligatoire créées par le fascisme. A plus forte raison, nous ne pouvons pas renoncer à un travail systématique au sein des syndicats d'un régime totalitaire ou semi-totalitaire simplement parce qu'ils dépendent directement ou indirectement de l'Etat ouvrier ou parce que la bureaucratie prive les révolutionnaires de la possibilité de travailler librement dans ces syndicats. Il est nécessaire de conduire la lutte sous toutes ces conditions concrètes qui ont été créées par le développement précédent, y compris les fautes de la classe ouvrière et les crimes de ses chefs.

Dans les pays fascistes et semi-fascistes, tout travail révolutionnaire ne peut être qu'illégal et clandestin. Il est nécessaire de nous adapter nous-mêmes aux conditions concrètes existant dans les syndicats de chaque pays afin de mobiliser les masses, non seulement contre la bourgeoisie, mais aussi contre le régime totalitaire régnant dans les syndicats eux-mêmes et contre les leaders qui renforcent ce régime.

Le mot d'ordre essentiel dans cette lutte est : indépendance complète et inconditionnelle des syndicats vis-à-vis de l'Etat capitaliste. Cela signifie : lutte pour transformer les syndicats en organes des masses exploitées et non en organes d'une aristocratie ouvrière.

Le second mot d'ordre est : démocratie dans Ies syndicats.

Ce second mot d'ordre découle directement du premier et présuppose pour sa réalisation la complète liberté des syndicats vis-à-vis de l'Etat impérialiste ou colonial.

En d'autres termes, à l'époque actuelle, les syndicats ne peuvent pas être de simples organes de la démocratie comme à l'époque du capitalisme libre-échangiste, et ils ne peuvent pas rester plus longtemps politiquement neutres, c'est-à-dire se limiter à la défense des intérêts quotidiens de la classe ouvrière. Ils ne peuvent pas être plus longtemps anarchistes, c'est-à-dire ignorer l'influence décisive de l'Etat sur la vie des peuples et des classes.

Ils ne peuvent pas être plus longtemps réformistes, parce que les conditions objectives ne permettent plus de réformes sérieuses et durables. Les syndicats de notre époque peuvent ou bien servir comme instruments secondaires du capitalisme impérialiste pour subordonner et discipliner les travailleurs et empêcher la révolution, ou bien au contraire devenir les instruments du mouvement révolutionnaire du prolétariat.

La neutralité des syndicats est complètement et irrémédiablement chose passée et morte avec la libre démocratie bourgeoise.
Nécessité du travail dans les syndicats

De ce qui précède, il découle clairement qu'en dépit de la dégénérescence continuelle des syndicats et de leur intégration progressive à l'Etat impérialiste, le travail au sein des syndicats non seulement n'a rien perdu de son importance, mais reste comme auparavant, et devient dans un certain sens même, révolutionnaire. L'enjeu de ce travail reste essentiellement la lutte pour influencer la classe ouvrière. Chaque organisation, chaque parti, chaque fraction qui prend une position ultimatiste à l'égard des syndicats, c'est-à-dire qui en fait, tourne le dos à la classe ouvrière, simplement parce que ses organisations ne lui plaisent pas, est condamnée à périr. Et il faut dire qu'elle mérite son sort.

Les syndicats à l'époque de la décadence impérialiste.



A l'époque 1940 (sous Pétain), les syndicats étaient intégré de force dans l'appareil d'état, et étaient financés par les patrons (corporatisme), pour après disparaitre et devenir illégale.
Aujourd'hui la tentative des capitalistes pour détruire les syndicats sont la remise en cause de leurs indépendance: la position commune par exemple signé par Chéréque et Thibault! et les affaires Ruffert, Laval, Vicking... de la cour de justice de l'U.E qui vise à sanctionner et punir les activités syndicales et les interdises, les délégués syndicaux en suéde et en europe... sont actuellement en jugements juste parce qu'ils exerçaient leurs tâche syndicale!
vérité
 
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Message par vérité » 14 Août 2008, 12:59

Nécessité du travail dans les syndicats

De ce qui précède, il découle clairement qu'en dépit de la dégénérescence continuelle des syndicats et de leur intégration progressive à l'Etat impérialiste, le travail au sein des syndicats non seulement n'a rien perdu de son importance, mais reste comme auparavant, et devient dans un certain sens même, révolutionnaire. L'enjeu de ce travail reste essentiellement la lutte pour influencer la classe ouvrière. Chaque organisation, chaque parti, chaque fraction qui prend une position ultimatiste à l'égard des syndicats, c'est-à-dire qui en fait, tourne le dos à la classe ouvrière, simplement parce que ses organisations ne lui plaisent pas, est condamnée à périr. Et il faut dire qu'elle mérite son sort.

Léon Trotsky.
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Message par pelon » 14 Août 2008, 13:03

(vérité @ jeudi 14 août 2008 à 12:59 a écrit :Nécessité du travail dans les syndicats

De ce qui précède, il découle clairement qu'en dépit de la dégénérescence continuelle des syndicats et de leur intégration progressive à l'Etat impérialiste, le travail au sein des syndicats non seulement n'a rien perdu de son importance, mais reste comme auparavant, et devient dans un certain sens même, révolutionnaire. L'enjeu de ce travail reste essentiellement la lutte pour influencer la classe ouvrière. Chaque organisation, chaque parti, chaque fraction qui prend une position ultimatiste à l'égard des syndicats, c'est-à-dire qui en fait, tourne le dos à la classe ouvrière, simplement parce que ses organisations ne lui plaisent pas, est condamnée à périr. Et il faut dire qu'elle mérite son sort.

Léon Trotsky.

D'accord avec cela. Il faut militer dans les syndicats. Ce n'est pas là-dessus qu'il y a divergence entre organisations mais sur la nature de ce travail.
pelon
 
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Message par vérité » 14 Août 2008, 13:40

Par exemple: l'appel des postiers:
BOBIGNY CENTRE DE TRI COURRIER

"
CGT FO SUD


La privatisation, on n’en veut pas !


Le gouvernement Sarkozy vient de confirmer, suite aux articles dans la presse, sa volonté de changer le statut de la Poste, établissement public, en société anonyme.
Bien entendu, il tente de masquer ses intentions en essayant de rassurer postiers et population : d’après lui, rien ne changerait, la Poste resterait un service public.
Il entend utiliser la transcription de la troisième directive postale européenne de mise en concurrence de la totalité du courrier pour faire voter une loi de privatisation.
Car il faut être clair et appeler un chat un chat : transformer une entreprise publique en société anonyme avec ouverture du capital et cotation en bourse, ça porte un nom et ça s’appelle une privatisation.
Et on connaît d’expérience ce qui s’est passé à France-Télécom (27% de participation de l’Etat dans le capital aujourd’hui), à EDF-GDF… La privatisation, cela signifierait la suppression de dizaines de milliers d’emplois, de milliers de bureaux de poste et de services, le démantèlement de pans entiers de la Poste, la remise en cause du statut, de la garantie de l’emploi, des régimes de retraites, des acquis sociaux…

Nous nous adressons à tous nos collègues postiers : la situation est grave.

L’unité de tous les postiers et des fédérations syndicales doit se réaliser sur nos revendications :

- sur le rejet de toute privatisation, le refus net de la transformation en société anonyme,
- sur le retour au monopole public postal (et non sur « un service public moderne et rénové ») ce qui suppose l’abrogation des directives européennes,
- sur le retour au statut de fonctionnaire plein et entier pour tous les postiers (et pas sur de vagues « garanties statutaires »),
- sur l’arrêt de tous les plans de démantèlement dans les services.


Sans attendre, nous pensons que la question de la grève nationale dans toute la Poste doit être posée dès maintenant. Pour notre part, nous y sommes prêts. Nous décidons d’informer les fédérations syndicales, tous nos collègues de notre prise de position."


Le POI a soutenu et soutien cet action.
Qu'en penses les dirigeants des autres partis qui se revendique défendre les travailleurs? (C'est à vous de me le dire. Si vous pensez que cet démarche d'action est juste, ou non.)
Moi j'ai le souvenir d'un certain O.B qui disait que "les postiers seuls, n'arriveront pas à s'opposer, il faut une directive européenne "courageuse" ."
vérité
 
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Message par quijote » 14 Août 2008, 15:43

Vérité , ne fait qu 'énoncer le programme du POI .

Ce faisant , il prêche des convaincus .

Ce n 'est pas à nous qu 'il faut dire qu 'il faut inclure la défense des services publics qui sont un plus pour les travailleurs . Nous le faisons tout le temps et ça fait partie de nos objectifs politiques encore que ce soit pas les seuls à mettre en avant . Ce n 'est pas l' alpha et l ' omega , d 'une politique révolutionnaire , selon nous
quijote
 
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