" Le Congrès confédéral d'Amiens confirme l'article 2, constitutif de la CGT : " La CGT groupe, en dehors de toute école politique, tous les travailleurs conscients de la lutte à mener pour la disparition du salariat et du patronat ".
Le Congrès considère que cette déclaration est une reconnaissance de la lutte de classe, qui oppose sur le terrain économique, les travailleurs en révolte contre toutes les formes d'exploitation et d'oppression, tant matérielles que morales, mises en oeuvre par la classe capitaliste contre la classe ouvrière. Le Congrès précise, par les points suivants, cette affirmation théorique : dans l'oeuvre revendicatrice quotidienne, le syndicalisme poursuit la coordination des efforts ouvriers, l'accroissement du mieux-être des travailleurs par la réalisation d'améliorations immédiates, telles que la diminution des heures de travail, l'augmentation des salaires, etc. Mais cette besogne n'est qu'un côté de l'oeuvre du syndicalisme ; il prépare l'émancipation intégrale, qui ne peut se réaliser que par l'expropriation capitaliste ; il préconise comme moyen d'action la grève générale et il considère que le syndicat, aujourd'hui groupement de résistance, sera, dans l'avenir, le groupe de production et de répartition, base de réorganisation sociale. Le Congrès déclare que cette double besogne, quotidienne et d'avenir, découle de la situation des salariés qui pèse sur la classe ouvrière et qui fait, à tous les travailleurs, quelles que soient leurs opinions ou leurs tendances politiques ou philosophiques, un devoir d'appartenir au groupement essentiel qu'est le syndicat. Comme conséquence, en ce qui concerne les individus, le Congrès affirme l'entière liberté pour le syndiqué, de participer, en dehors du groupement corporatif, à telles formes de lutte correspondant à sa conception philosophique ou politique, se bornant à lui demander, en réciprocité, de ne pas introduire dans le syndicat les opinions qu'il professe au dehors. En ce qui concerne les organisations, le Congrès déclare qu'afin que le syndicalisme atteigne son maximum d'effet, l'action économique doit s'exercer directement contre le patronat, les organisations confédérées n'ayant pas, en tant que groupements syndicaux, à se préoccuper des partis et des sectes qui, en dehors et à côté, peuvent poursuivre en toute liberté la transformation sociale ".
Charte d'amiens.
Réuni en session ordinaire, le comité central du Parti des travailleurs, après avoir constaté la dégradation effrayante de la situation sécuritaire et sociale, rappelle :
Le 12 septembre 1998, suite à la décision du président de la République d'organiser des élections présidentielles anticipées, le secrétariat politique du PT déclarait: "Trois scrutins ont eu lieu depuis 1995. Les problèmes demeurent entiers. Il ne peut y avoir d'élections libres et démocratiques, de respect de la volonté populaire ni de progrès social en l'absence de la paix et des libertés démocratiques, du respect de la dignité humaine... "
Et devant la situation ouverte par cette décision, et les risques de dérapages, le PT, fidèle à ses engagements pour la paix, afin de préserver les vies humaines et l'unité de la nation, a proposé :
"Pour réunir les conditions nécessaires à l'expression de la souveraineté du peuple, à l'instauration de la démocratie, au règlement des problèmes sociaux et économiques énormes de notre pays, le PT s'adresse solennellement au président pour qu'il convoque un congrès national algérien, regroupant les partis et les institutions, y compris les corps constitués, les personnalités influentes, pour ouvrir une issue positive au peuple algérien, pour que tous s'engagent à tout mettre en úuvre pour sortir l'Algérie de la violence, de l'impasse, c'est-à-dire à restaurer la paix, à garantir le pain, la dignité pour toutes et tous. "
PT algérien.
La charte du PT algérien:http://www.ptalgerie.com/index.php?option=com_staticxt&staticfile=charte/charte.htm&Itemid=68
L'entente internationale des travailleurs: regardez la rubrique brésil, algérie...
http://www.eit-ilc.org/fr/index.php