Je crois me souvenir - peut-être que je me trompes - que Marx déduit la baisse tendancielle du taux de profit du changement tendanciel dans la composition organique du capital. Condamnés à l'investissement pour tenir leur rang dans la concurrence qu'ils se livrent les uns aux autres, les capitalistes font augmenter la part du capital constant (machines) vis à vis du capital variable (force de travail) au sein des entreprises, ce qui provoque une baisse relative de la plus-value, qui est tiré exclusivement du travail puisqu'il est impossible d'exploiter les machines, payées à leur prix réel. Le capital constant © prend le pas sur le capital variable (v).
Mais, en même temps, cette augmentation de la part des machines est fondée sur le progrès technique, qui produit une augmentation de la productivité du travail, donc du taux d'exploitation et donc de la plus-value tirée individuellement du travailleur - c'est même son fondement et la principale motivation du capitaliste. Ce qui constitue donc une tendance contradictoire avec la tendance à la baisse du taux de profit, non ?
Ayant la flemme de retourner dans l'immédiat aux textes, je vous pose donc la question, chers camarades forumeurs. Comment Marx déduit que la tendance à la baisse de la valeur de la masse des ouvriers vis à vis de la masse des machines ne sera pas compensée par l'augmentation du taux d'exploitation ? Sachant que l'augmentation du nombre d'ouvriers continue par ailleurs, via la reproduction élargie du capital - autre tendance vitale pour le maintien du mode de prod. K. Fait-il entrer en ligne de compte les crises cycliques ? La sous-consommation des masses provoquée par le chômage ?
Désolé si c'est un peu brouillon ou si il y a de grossières erreurs, les lois économiques n'ont jamais été mon fort...
:marx: :lenine: :luxemburg: