par boispikeur » 16 Juil 2003, 11:26
Ben oui, c'est ce que je voudrais dire, encore que je ne sais pas vraiment ce que signifie "zones de régulation des chiffres thermomètriques du chomage".
Ce qui est clair -à mon avis-, c'est que ce sont les pauvres, les "classes dangereuses" qui vont en prison, et qu'il n'y a pas de signification claire entre le taux de criminalité et le nombre de prisonniers, surtout au Etats Unis d'Amerique: l'augmentation du nombre de prisonniers ne correspond pas à l'augmentation du nombre de crimes commis, mais à un durcissement des lois (cf l'augmentation de la population carcerale en france depuis l'arrivée de Sarko).
En revanche, c'est lié à la baisse des aides sociales: le budget de le répression d'Etat est en expansion, celui de l'Education, des aides sociales en baisse.
Alors, volontaire ou pas, c'est un fait que ceux et celles qui sont en prison aux EUA sont retirés du marché du travail; c'est un fait que ce sont des populations qui trouveraient difficilement du boulot, avant (pauvres, souvent illetrés, noirs...) ou après (stigmatisation) la prison.
Les chiffres du chômage au EUA sont biaisés par le fort taux de la population carcérale qui est retranché des statistiques (en plus, la prison donne du boulot: construction, gardiens,...). C'est un fait.
Je ne sais pas si on doit dire que c'est pour faire baisser le taux de chômage que cette politique du tout repression est faite aux Etats Unis d'Amerique (et de plus en plus en France), mais ça doit entrer en compte.