Editorial des bulletins d'entreprises (16/06/08)

Réunions publiques, fêtes et autre...

Message par Zimer » 16 Juin 2008, 18:47

a écrit :lutte ouvriere    Editorial des bulletins d'entreprises (16/06/08)   

17 JUIN : ETRE NOMBREUX POUR MONTRER QU'AVEC LE DÉSESPOIR MONTE AUSSI LA COLÈRE


    La dernière en date des infamies du gouvernement est cette nouvelle loi sur "l'offre raisonnable d'emploi" qui consiste à obliger le chômeur à accepter n'importe quel emploi précaire, partiel, mal payé et, s'il ne l'accepte pas, son allocation de chômage sera d'abord diminuée, ensuite supprimée.
    Il ne se passe pratiquement pas une semaine sans une de ces "réformes" qui, sous prétexte de déficit du budget de l'Etat ou de la Sécurité sociale, visent à vider les poches des salariés, des chômeurs, des retraités pour ne pas prendre aux riches, voire pour remplir encore plus leurs coffres-forts.
    Et puis, il y a les attaques permanentes et directes du patronat lui-même : les restructurations ou les délocalisations qui se traduisent par des suppressions d'emplois ; la généralisation de la précarité ; le blocage des salaires ou leur augmentation dérisoire alors que les prix s'emballent depuis plusieurs mois. Rien que la hausse extravagante du prix du carburant est une agression brutale contre le pouvoir d'achat de tous les salariés.
    Cela ne peut et ne doit pas continuer comme cela !
    Et pourtant, le gouvernement comme le patronat continueront à attaquer les classes laborieuses tant qu'ils ne se heurteront pas à une contre-attaque puissante du monde du travail.
    Tous les salariés subissent les hausses de prix alors que les salaires ne suivent pas. Tous les travailleurs subissent les attaques gouvernementales contre les retraites, contre le remboursement des soins. Tout le monde du travail, et pas seulement les chômeurs, subit directement ou indirectement le poids du chômage et l'insécurité de l'emploi.
    C'est tous ensemble que les travailleurs ont la force, la puissance sociale, pour menacer réellement la bourgeoisie et son pouvoir politique et pour les contraindre à reculer.
    Ce serait aux centrales syndicales de préparer et d'organiser la contre-offensive des travailleurs. Elles ne le font pas. Elles ne cherchent à contraindre ni le gouvernement ni le patronat. Le rôle qu'elles entendent jouer, c'est celui d'avocat des travailleurs autour d'une table de négociations. Le patronat et le gouvernement mènent avec brutalité la lutte de classe mais les confédérations syndicales refusent d'organiser celle des travailleurs. Elles émiettent le mouvement avant même qu'il soit déclenché. Elles appellent les différentes catégories de travailleurs les unes après les autres et sur des revendications différentes.
    Comment les travailleurs peuvent-ils se retrouver dans ces appels dispersés branche par branche, catégorie par catégorie ? Comment les militants syndicaux eux-mêmes pourraient-ils expliquer cette dispersion à leurs camarades de travail et tenter de les mobiliser quand même ? Il faut croire que les centrales syndicales cherchent à décourager les travailleurs, à les convaincre que les journées d'action ne marchent pas et que cela ne vaut pas la peine de perdre une journée de salaire !
    Cette semaine encore, il y a plusieurs appels dispersés à des journées d'action spécifiques, les salariés du ministère de la Défense un jour, ceux du ministère de la Santé le lendemain, sans parler des dockers. Mais enfin, il y a quand même, ce mardi 17 juin, un appel à une journée d'action pour l'ensemble des salariés !
    Il faut être nombreux car c'est le seul moyen de forcer la main des directions syndicales. Ceux qui ont l'âge de se souvenir de mai 68 savent que, si les confédérations syndicales ont, à l'époque, appelé à une journée de grève générale, c'est parce que le mouvement était parti de la base et qu'elles n'avaient pas le choix si elles ne voulaient pas se déconsidérer complètement et se faire déborder.
    Il faut en tout cas se servir de cette journée pour, en étant nombreux, montrer au patronat et au gouvernement qu'ils n'ont pas seulement affaire aux directions syndicales qui ne cherchent qu'une place autour de la table de négociation. C'est le monde du travail dans son ensemble qui n'en peut plus. Malgré les tergiversations des directions syndicales, la colère finira par exploser.

Arlette Laguiller


;)
Zimer
 
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Message par Zimer » 17 Juin 2008, 11:12

:wavey: :wavey: :wavey: Bon je le place ici pour pas ouvrir un autre fil : Alors vos première impression sur cette journée du 17 Juin ?? 1 million dans la rue :boxing:

En province les manifs c'était ce matin , non , alors ?
Zimer
 
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Message par ianovka » 17 Juin 2008, 14:50

A Lyon un peu moins de monde que le 22 mai
"Le capital est une force internationale. Il faut, pour la vaincre, l'union internationale, la fraternité internationale des ouvriers." Lénine
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ianovka
 
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Message par emman » 17 Juin 2008, 18:18

a écrit :Manifestations sur les 35H et retraites: moins de mobilisation que le 22 mai

Par Sandrine PITTALUGA AFP

PARIS (AFP) - 500.000 personnes ont participé mardi, dans 124 villes de France, aux manifestations organisées dans le cadre de la journée d'action pour la défense des retraites et des 35 heures, contre 700.000 lors de la journée unitaire du 22 mai, selon la CGT.

"La journée d'actions et de manifestations du 17 juin est inférieure à celle du 22 mai. Mais elle représente un socle solide sur lequel peut s'appuyer le mouvement social. D'autant qu'elle se conjugue avec les manifestations de la Fonction publique et du secteur public de la semaine dernière. Globalement, nous sommes à un niveau de mobilisation comparable sinon supérieur à la fin mai", a estimé la centrale dans un communiqué.

18.000 personnes ont défilé mardi à Paris selon la Préfecture de Police, et 55.000 selon la CGT et la CFDT.

La CGT et la CFDT, qui ont appelé conjointement à la manifestation et aux arrêts de travail, ont été rejointes seulement par la FSU et Solidaires (dont les syndicats Sud), alors que le 22 mai, huit syndicats (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires, Unsa) avaient appelé ensemble à se mobiliser contre l'allongement à 41 ans de cotisation.

"L'absence d'unité a été un handicap pour élargir la participation. Les organisations qui ont fait le choix de s'opposer à l'action d'aujourd'hui portent une lourde responsabilité vis-à-vis des salariés et de leurs revendications", ajoute le communiqué.

"Le gouvernement ne peut pas ignorer ce qui s'est exprimé. Négociation et concertation qu'il a mises en avant depuis un an, ont perdu de leur crédibilité. Le gouvernement aurait donc tort de compter sur une démobilisation des salariés au cours des mois d'été", précise le communiqué.

La centrale entend donner des suites au mouvement et "s'inscrit d'ores et déjà dans la mobilisation internationale du 7 octobre pour porter toutes les revendications des salariés autour du thème du travail décent".

A Paris, le cortège n'a réuni que 55.000 personnes, contre 70.000 le 22 mai, ont indiqué la CGT et la CFDT. La police a elle fait état de 18.000 manifestants, contre 28.000.

Avant même le départ de la manifestation parisienne, Bernard Thibault, qui a mis en cause la "division syndicale", a reconnu une participation "légèrement inférieure" à celle du 22 mai mais "plus importante chez les salariés du privé".

Il a toutefois estimé qu'en "tenant compte" de la journée d'action des fonctionnaires du 10 juin, le "degré de mobilisation" était "assez voisin du 22 mai". "Je ne pense pas que c'est un baroud d'honneur. Nous allons travailler à une rentrée en fanfare", a ajouté le secrétaire général de la CGT.

Atteint d'une lombalgie, il n'a pu se joindre au cortège, aux côtés de ses homologues de la CFDT François Chérèque, de la FSU, Gérard Aschieri, et de Solidaires, Annick Coupé.

M. Chérèque a regretté également le manque d'unité syndicale, FO, la CFTC et la CFE-CGC ayant préféré se désolidariser de cette journée d'action.

Toutefois, "dans toutes les manifestations, la CFDT est plus nombreuse que le 22 mai, et ce, grâce aux salariés du privé", a-t-il affirmé, prévoyant des "suites" au mouvement "après l'été, quand les salariés se rendront compte".

Selon les chiffres de la police et des syndicats, les manifestants ont été aussi moins nombreux en province que le mois dernier avec 4 à 6.000 personnes à Lyon (8.500 à 12.000 le 22 mai), 6 à 15.000 à Grenoble (8 à 30.000), ou 5.000 à 25.000 à Bordeaux (8.000 à 25.000).

A Marseille, si le chiffre de la police est inférieur à celui du 22 mai (4.000 contre 8.200), celui des organisateurs est le même (60.000).

Les préavis de grève, pour la plupart simplement destinés à permettre la participation aux défilés, n'ont engendré que des perturbations limitées. La SNCF a comptabilisé 7,6% de grévistes en fin de matinée (24,9% le 22 mai). Ils étaient 2,8% dans les trois Fonctions publiques (8,6% le 22 mai) selon le ministère, et moins de 3% dans le primaire et le secondaire et un maximum de 5,09% dans les collèges.

Les directions de La Poste et France Télécom ont recensé mardi respectivement près de 7% et 11% de grévistes en fin de journée, à l'occasion de la journée d'action pour les retraites et les 35 heures à l'appel de la CGT et la CFDT.

Le projet de loi sur la réforme du temps de travail dénoncé par les manifestants, qui sera examiné mercredi en conseil des ministres, a finalement reçu l'appui mardi de la présidente du Medef Laurence Parisot, même si elle aurait préféré une "autre voie" pour "faire évoluer les choses sur la durée du travail".

"Le gouvernement est déterminé et aura le courage d'aller jusqu'au bout", a rappelé pour sa part le secrétaire d'Etat à l'Emploi Laurent Wauquiez.

A l'Assemblée nationale, l'opposition s'est déchaîné mardi contre le projet, le parti socialiste demandant son retrait et dénonçant un retour "à 1919 et à la semaine de 48 heures", les Verts fustigeant "un coup porté à la famille et à la santé des salariés".

Le groupe socialiste recevra la semaine prochaine les chefs de file de la CFDT et de la CGT pour "élaborer une contre-attaque" au gouvernement.
emman
 
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Message par rudy » 17 Juin 2008, 20:23

Sur Grenoble, 15 à 20 000 manifestants. moins que le 22 mai, mais nettement plus que les 800 du 10 juin. Il faut reconaître que le temps pluvieux n'encourageait pas à parcourir les boulevards
rudy
 
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Message par Vérié » 18 Juin 2008, 08:49

:prosterne: Bon, les patrons et le gouvernement pavoisent devant ce relatif échec et se sentent encouragés à poursuivre leurs attaques.

Echec_greve_35_H.pdf
Vérié
 
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Message par Vérié » 18 Juin 2008, 08:52

Bizarre, j'arrive à placer un fichier PDF en pièce jointe et pas un autre.
Un interview de Bertrand à Aujourd'hui, dans lequel il explique qu'il veut accélérer les réformes, en finir avec le "carcan des 35 heures" et pratiquement en revenir aux 48 heures...
Vérié
 
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Message par jeug » 18 Juin 2008, 10:50

N'es-tu pas au-delà de la taille limite ?
jeug
 
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Message par interluttant » 18 Juin 2008, 13:31

L'édito des bulletins l'Etincelle
a écrit :Travailler plus pour gagner moins ? et quoi encore !
16 juin 2008

Le gouvernement souhaiterait que le temps de travail ne soit plus soumis qu’à des accords négociés séparément, entreprise par entreprise. Il compte offrir au patronat les moyens d’imposer une moyenne de plus de 35 heures hebdomadaires avec des horaires flexibles, de sorte que les heures sups ne seront plus payées au tarif majoré. Les inconvénients de la flexibilité de la loi Aubry, sans même quelques jours de RTT !

Dans le même temps, le gouvernement prévoit l’allongement de la durée de cotisation à 41 annuités pour obtenir une retraite à taux plein. Après s’être attaqué aux cheminots l’automne dernier sous prétexte d’équité, l’équipe de Sarkozy se dirige tranquillement vers les 43 annuités de cotisation pour tous, voire plus !

Face à cette attaque groupée, la CGT, la CFDT, la FSU et Sud-Solidaires ont annoncé une journée de grèves et de manifestations le mardi 17 juin.
Du rythme dans les attaques...

Selon la CGT, la journée de grève de ce mardi 17 juin fait suite à celle du 22 mai. Et la centrale syndicale de souhaiter que nous soyons cette fois « encore plus nombreux »... Cela doit évidemment être l’objectif de tous ceux qui souhaitent faire barrage au bouquet d’attaques gouvernementales. Mais pourquoi avoir tant attendu avant d’appeler les travailleurs à se mobiliser à nouveau ?

Les luttes qui se sont déroulées ces derniers mois, des cheminots aux sans-papiers en passant par les enseignants, ont montré qu’il était possible de faire converger la colère. Mais les directions syndicales ont préféré nous expliquer, contre toute logique, que les mobilisations par secteurs seraient plus efficaces que les mouvements interprofessionnels. C’est encore ce qui s’est passé la semaine dernière, lorsque les cheminots ont été appelés à faire grève dans leur coin contre le démantèlement du fret, alors que l’ensemble des salariés étaient invités à manifester de nouveau huit jours plus tard !

On se retrouve ainsi appelés à se battre un jour pour un meilleur plan salaire dans son entreprise, un autre jour contre l’allongement du temps de travail, et le lendemain comme parent d’élève ou usager des transports publics. Ce n’est évidemment pas ainsi qu’on fera peur au gouvernement et qu’on convaincra les indécis de se joindre au mouvement.
... et du « réalisme » pour « concrétiser »

La grève de ce mardi nous permet pourtant d’affirmer des objectifs clairs et communs : non à l’allongement de la durée de cotisation donnant droit à une retraite à taux plein, non à l’allongement du temps de travail et à la flexibilité. Mais aussi pour l’augmentation générale des salaires, car si les remises en cause des durées de travail et de cotisation sont autant d’attaques contre nos revenus, l’inflation mange ce qui reste de notre pouvoir d’achat !

Plus facile à dire qu’à faire ? Certes. Pourtant les mouvements des petits patrons du transport, de la pêche et de l’agriculture contre le prix des carburants ont montré qu’en s’organisant, on pouvait se faire entendre. Et si cela a été possible pour ces catégories, ça le serait évidemment pour nous, salariés du public et du privé, qui sommes 20 fois plus nombreux !

La semaine dernière, une journée de grève contre la vie chère a eu lieu en Belgique. De quoi se dire que rien ne nous empêcherait de nous coordonner à l’échelle de l’Europe, comme l’ont fait après tout les marins-pêcheurs tout récemment…

Et s’il faut être nombreux dans l’action ce mardi 17, il est aussi nécessaire de discuter des prochaines échéances et des convergences possibles. Ce mardi, nous pouvons marquer des points, mais il faudra aussi envisager rapidement les actions suivantes. Dans le camp des travailleurs, les discussions sur la tactique sont vitales. Elles ne doivent pas être cantonnées aux passionnés de football !

Je le trouve à peu près aussi bon que celui de la majorité :smile:
interluttant
 
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Message par Zimer » 18 Juin 2008, 20:42

a écrit :Leur société

Après le 17 juin

Reconnaissant que la journée du 17 juin n'avait pas été un réel succès, Bernard Thibault et François Chérèque ont trouvé une explication : « La division syndicale a manifestement pesé ». Sans doute. Mais la « division syndicale », ce n'était pas seulement le fait que FO, l'UNSA, la CFTC et la CGC, opposées à l'accord remettant de fait en cause leur représentativité que la CGT et la CFDT ont signé avec le Medef, soient restées sur la touche. C'est aussi et surtout le savant éparpillement des luttes opéré depuis des mois, pour ne pas dire des années, par la CGT, la CFDT et la FSU qui appelaient à manifester le 17 juin. Pour ne prendre que ces dernières semaines, la Fonction publique a été appelée seule à la grève le 15 mai, les enseignants à manifester le 18 mai, l'ensemble des salariés à une journée d'action le 22 mai, la Fonction publique de nouveau seule à la grève le 10 juin. Et tout cela, sans que jamais les directions syndicales n'expliquent dans le cadre de quel plan de mobilisation s'inscrivent ces actions... pour la simple raison qu'elles n'en ont pas, et ne veulent pas en avoir.

Autre explication fournie par les organisateurs des manifestations du 17 juin : les travailleurs n'auraient pas compris l'enjeu. « S'agissant du temps de travail, écrit l'Humanité du 18 juin, mais la remarque vaut aussi pour la retraite, beaucoup reste à faire pour qu'apparaisse, aux yeux du plus grand nombre, le bouleversement que représente, pour le droit du travail et pour les conditions de vie des salariés, le projet gouvernemental de déréglementation. » Et l'Humanité de citer Chérèque : « Il faut du temps pour expliquer aux salariés qu'on est en train de les tromper. » Mais de qui le dirigeant de la CFDT se moque-t-il ? La grande majorité des salariés sont parfaitement conscients que patronat et gouvernement s'en prennent à leurs conditions de travail et à leur niveau de vie. Seulement, ils ne croientt pas, et à juste titre, que les actions proposées par les directions confédérales puissent imposer un changement de politique. Quand les travailleurs répondent à leurs appels, c'est dans leur immense majorité pour signifier qu'ils en ont « ras le bol », pas dans l'espoir de faire reculer le patronat et le gouvernement.

Après avoir signé avec le Medef un accord sur l'organisation du temps de travail qui donnait toute satisfaction au patronat, les dirigeants de la CGT et de la CFDT se sont vexés de voir le gouvernement en rajouter une couche sans même les consulter. Ils veulent se voir reconnus par celui-ci comme des interlocuteurs incontournables. Et ce n'est que pour cela qu'ils mobilisent de temps en temps les travailleurs, en faisant tout pour que cette mobilisation ne débouche pas sur une lutte d'ensemble, susceptible d'ébranler le patronat et son État. Bernard Thibault a eu beau dire, le 17 juin : « Nous allons travailler à une rentrée en fanfare », cette rodomontade risque de se traduire par du pipeau, s'il ne tient qu'à lui et aux autres dirigeants des confédérations syndicales.

Mais l'histoire est riche d'exemples où les travailleurs ont contraint les directions syndicales à aller bien plus loin que ce qu'elles souhaitaient.

François DUBURG
:wavey: :wavey: ce que dit la LO " Du bilan " du 17 ; voilà mais bon c-est probable que cela ne va guère faciliter les discussions sur la possibilités de se battre , sur la nécessité d'une lutte générale etc ...
Zimer
 
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