Lettre-Fraction de LO à Critique Communiste

Message par manitas » 13 Juin 2008, 16:24

(lucifer @ vendredi 13 juin 2008 à 16:59 a écrit : aujourd'hui la fraction reconnait que la"majo"a eu raison d'observer d'un oeil bienveillant,sans aller gener la Ligue dans ses préparatifs de mutation. :secret:
Où as-tu lu cela lucifer? Dans quel passage de la lettre? Par quel tour de force intellectuel as-tu réussi a faire dire cela à la fraction?
manitas
 
Message(s) : 20
Inscription : 16 Avr 2005, 22:59

Message par Vérié » 13 Juin 2008, 16:35

(Maurice @ vendredi 13 juin 2008 à 15:07 a écrit : J'avais oublié vous ne militez pas pour votre plaisir mais pour construire un" bel objet". Vous ne doutez pas , pas comme moi et des milliers de travailleurs.


Tout ton mépris est contenu dans cette phrase et ce mot "objet", Maurice. En as-tu seulement conscience ? Tu ne crois plus à la nécessité de construire une organisation, un parti, avec toutes les difficultés, conflits pénibles etc que cela implique. C'est ton droit. Mais ne milite pas pour décourager ceux qui continuent.
Vérié
 
Message(s) : 0
Inscription : 08 Sep 2007, 08:21

Message par redsamourai » 13 Juin 2008, 17:21

moi j'ai eu exactement la meme sensation que lucifer en lisant ce texte de la fraction: je me suis dit "la Fraction arrive aux même conclusions que la majorité à propos du NPA", sauf qu'il a fallu plus longtemps. La Fraction dira qu'on ne pouvait pas savoir (et pendant un moment ptet "qu'on ne sait pas encore tout à fait") et la Majorité - enfin, je veux dire, Moi lol - je dirai que si on pouvait le savoir, et qu'on n'a pas trop mal fait de continuer nos activités militantes et développer nos activités locales plutot que d'aller se fourrer dans les comités NPA dont on savait qu'on finirait par sortir.

voilà, dans mon jeune et fougueux optimisme, je dirais: voilà, une divergence de moins (enfin, bientot, quand la Fraction décidera de quitter officiellement les comités en essayant d'y arracher les gens qu'elle aura réussi à y cotoyer). Pas d'animosité là-dedans, juste que j'ai du mal à voir comment ça pourrait aboutir autrement, et du mal à ne pas penser qu'il y avait très peu de chance pour qu'effectivement ça aboutisse différement.

Que le NPA se "cristallise" à son petit rythme - qui doit être bien difficile à gérer reconnaissons le au passage - et on pourra voir ce qu'on peut faire en commun!
redsamourai
 
Message(s) : 8
Inscription : 26 Avr 2007, 16:51

Message par charpital » 13 Juin 2008, 17:29

a écrit :quand la Fraction décidera de quitter officiellement les comités en essayant d'y arracher les gens qu'elle aura réussi à y cotoyer
:hinhin:
charpital
 
Message(s) : 0
Inscription : 30 Mai 2008, 16:35

Message par Vérié » 13 Juin 2008, 17:33

(lucifer @ vendredi 13 juin 2008 à 16:59 a écrit :
Il ressort de ce texte,que:

1)Les fameux comités sont dans un flou artistique,et que c'est pas pret de se clarifier.

2)Que la direction de la Ligue,éfface éffectivement les références communistes et révolutionnaires,et s'avance vers une"auberge Espagnole".

3)Que la fraction rappel qu'elle avait appellé l'ensemble de LO a participer a ces comités(alors que la LCR ne le souhaitait pas)


La première partie de ta synthèse du texte de la Fraction est acceptable, Lucifer.

Mais pas celle-ci :
a écrit :

et qu'aujourd'hui la fraction reconnait que la"majo"a eu raison d'observer d'un oeil bienveillant,sans aller gener la Ligue dans ses préparatifs de mutation.  :secret:


D'une part, tu extrapoles en disant que la Fraction "a reconnu". La Fraction n'a rien reconnu du tout. A la limite (de ton point de vue), tu pourrais écrire "la Fraction devrait reconnaître".

Le problème, c'est que, même si la LCR ne souhaitait guère au départ attirer LO, comme le dit le texte, LO aurait néanmoins pu proposer l'unité sous une forme ou sous une autre. On en a déjà discuté, mais il me semble que les torts sont bien partagés.

Sur les pronostics, évidemment... La participation de la Fraction aux comités préparatoires du NPA - pas au NPA qui n'existe pas pour le moment - ne changera pas la donne à mon avis. Celle de LO aurait tout changé en revanche.

Sinon, juste au passage, la volonté de la Fraction n'est pas de faire de "l'entrisme" pour débaucher quelques sympathisants du NPA... Ce serait une tactique assez ridicule.
__
PS Enfin je ne m'exprime qu'à titre perso.
Vérié
 
Message(s) : 0
Inscription : 08 Sep 2007, 08:21

Message par redsamourai » 13 Juin 2008, 17:48

effectivement, je ne dis pas que la Fraction avait comme objectif de débaucher des gens au NPA, puisque les militants de la Fraction, en désaccord avec ceux de la majorité, pensaient - pensent encore? - sincèrement que l'initiative de LcR pourrait aboutir au type de parti qu'ils veulent faire, eux.

cependant, on comprendra que dans la mesure où ils participent activement aux comités, si le processus n'aboutit pas à ce à quoi ils espéraient, ils n'ont d'autre choix que de se retirer, avec ceux qu'ils auraient convaincu de la justesse de leur position sur le type de parti à construire, etc etc.

On comprend donc un peu plus précisément pourquoi LO ne voulait pas se retrouver dans une telle position, qui peut, de mon point de vue, risquer de laisser aux militants de la ligue et du NPA des impressions... très mitigées!!! (ce que laisseraient penser, en petit, les sourires de Charpital?)

mais bon ça on en avait déjà un peu discuté avant non?

(soyons clair: je trouverai absurde que si des gens ayant rejoint les comités NPA ont été convaincu par la Fraction, elle n'essaie pas de les ramener à elle/conserver. enfin, je pense que cela ne doit pas concerner grand monde et j'espère juste que les militants qui se seront pris la tete à construire les NPA n'auront pas l'impression d'une tentative avortée de couillonade)
redsamourai
 
Message(s) : 8
Inscription : 26 Avr 2007, 16:51

Message par Barnabé » 13 Juin 2008, 17:48

(redsamourai @ vendredi 13 juin 2008 à 18:21 a écrit : moi j'ai eu exactement la meme sensation que lucifer en lisant ce texte de la fraction: je me suis dit "la Fraction arrive aux même conclusions que la majorité à propos du NPA", sauf qu'il a fallu plus longtemps. La Fraction dira qu'on ne pouvait pas savoir (et pendant un moment ptet "qu'on ne sait pas encore tout à fait") et la Majorité - enfin, je veux dire, Moi lol - je dirai que si on pouvait le savoir, et qu'on n'a pas trop mal fait de continuer nos activités militantes et développer nos activités locales plutot que d'aller se fourrer dans les comités NPA dont on savait qu'on finirait par sortir.

voilà, dans mon jeune et fougueux optimisme, je dirais: voilà, une divergence de moins (enfin, bientot, quand la Fraction décidera de quitter officiellement les comités en essayant d'y arracher les gens qu'elle aura réussi à y cotoyer). Pas d'animosité là-dedans, juste que j'ai du mal à voir comment ça pourrait aboutir autrement, et du mal à ne pas penser qu'il y avait très peu de chance pour qu'effectivement ça aboutisse différement.

Que le NPA se "cristallise" à son petit rythme - qui doit être bien difficile à gérer reconnaissons le au passage - et on pourra voir ce qu'on peut faire en commun!

Je ne comprend pas cette idée qu'on rejoindrait enfin les conclusions de la majorité.
Cette tribune ne représente en rien un changement ou un tournant dans notre attitude vis-à-vis du NPA et de la LCR. La lcr nous a demandé une tribune, nous ne faisons qu'y redire ce qu'on dit et écrit sur le sujet depuis des mois.
Penser que ce serait un tournant c'est n'avoir d'une part pas lu vraiment attentivement ce qu'on a pu écrire précédemment, et d'autre part cru que si nous pensions (et pensons toujours) juste d'aller dans les comités pour y discuter et proposer une politique c'était sur la base d'illusions sur ce qu'ils sont ou pourraient devenir, ou sur notre capacité à les transformer en autre chose (une politique de LO ça se serait posé un peu autrement).
La divergence avec la majorité n'a jamais vraiment porté sur l'appréciation du NPA et de la politique de la ligue, mais précisément sur l'attitude qu'on en tire. De même que depuis des années, lorsque nous proposions à LO d'avoir une politique, de faire des proposition vis-à-vis de la lcr, ça n'a jamais été parce que nous aurions eu une meilleure opinion ou appréciation que la majorité sur la LCR.
Oui, nous sommes critiques de la position de la LCR et de ses ambiguités, et nous le sommes depuis le début. Mais nous n'en tirons pas la conclusion qu'il faut s'en détourner. Nous continuons à participer, là où on le peut aux discussions et activités NPA, et nous continuons à y défendre une politique sur ce que devrait être et faire un nouveau parti anticapitaliste et révolutionnaire, et à faire des propositions dans ce sens.
Cela ne présage évidemment pas de savoir ce qu'on fera finalement à la fondation du nouveau parti, ce qui dépend non seulement de ce qu'il sera, mais aussi des gens qui y seront, des possibilités de s'y exprimer, d'intervenir etc.
Les seules choses certaines c'est: d'abord qu'on n'a pas l'intention de se dissoudre politiquement; ensuite que du coup nous n'avons jamais cessé nos activités militantes propres, nous avons même sorti un certain nombre de nouveaux bulletins (certes nous y avons été quelque peu contraints...); enfin que pour autant notre objectif n'est pas de venir faire notre marché dans les collectifs ou le NPA pour "essayer d'y arracher les gens qu'on aura réussi à y cotoyer".
Barnabé
 
Message(s) : 0
Inscription : 11 Oct 2002, 20:54

Message par redsamourai » 13 Juin 2008, 17:57

moué, a contrario, je me demande justement pourquoi la ligue a-t'elle demandé maintenant (ie alors que les échéances de préfondation se rapproche) un texte à la fraction? c'est juste que j'avais l'impression que ça va revenir de plus en plus à demander à la fraction de "choisir". et la fraction ne parait pas encore méga enthousiaste.

ensuite évidemment que vous n'avez pas abandonné vos activités. mais vous y consacrez, je suppose, une partie de vos forces, quand même... puisque vous essayez de les animer aussi!
redsamourai
 
Message(s) : 8
Inscription : 26 Avr 2007, 16:51

Message par Barnabé » 13 Juin 2008, 17:59

Et pour illustrer, voici la contribution de la fraction pour la conférence nationale de collectifs NPA de fin juin, à laquelle la fraction participera:

a écrit :
Pour un parti anticapitaliste révolutionnaire, prolétarien et indépendant

Après les effondrements des régimes soi-disant socialistes ou communistes, qu’ils se soient réclamés du stalinisme, du maoïsme ou du nationalisme, le capitalisme a encore accru son emprise sur l’ensemble de la planète. Résultats : les inégalités sociales ont augmenté dans des proportions effarantes entre la minorité des possédants et la majorité de ceux qui n’ont d’autre moyen de vivre ou de survivre que leur travail, quand ils en ont, et ce tout aussi bien en France, pays riche, que dans les parties pauvres du monde ; la volonté des Etats impérialistes d’imposer leur domination par tous les moyens a multiplié les guerres, qu’elles soient menées ouvertement par les armées occidentales ou par mercenaires interposés ; le pillage sans scrupule ni retenue des ressources naturelles par les multinationales s’est amplifié et le contraste est de plus en plus frappant entre les progrès scientifiques et technologiques et l’expansion de la pauvreté et même de la famine.
Cette conférence des 28 et 29 juin se tient au moment même où une « crise alimentaire », dernière née d’une succession de crises de toutes sortes, aggrave le sentiment d’insécurité et de menaces sur les conditions de vie, voire la vie même.
Des émeutes de la faim inaugurant l’histoire de ce 21ème siècle ! S’il est donc bien une nécessité qui ne se discute pas, c’est celle de bâtir, comme l’a proposé la LCR, un parti qui regrouperait celles et ceux qui entendent combattre le capitalisme et pas seulement tel ou tel de ses méfaits, quelle que soit leur filiation politique, socialiste, communiste, écologiste, féministe, altermondialiste ou autre, ou quelle que soit l’expérience sociale ou politique qui les a amenés à cette conscience.

Un parti révolutionnaire
La société a connu bien des réformes et le capitalisme bien des transformations. Ni l’une ni l’autre ne ressemblent à ce qu’ils étaient il y a deux siècles, ou même un demi-siècle, comme le soulignent les défenseurs de l’ordre actuel, de gauche comme de droite. Pourtant les menaces que ce capitalisme fait peser, les dangers qu’il fait courir et les maux qu’il inflige sont toujours là. Ils se sont même aggravés de façon flagrante. On n’y mettra pas fin sans mettre fin au pouvoir de la classe capitaliste incarné par l’Etat qui la représente et la protège, tant le pouvoir économique et le pouvoir politique sont inextricablement liés, et il est vain d’espérer renverser l’un sans renverser l’autre.
Le vieux débat entre réforme et révolution ne date pas d’hier, mais justement parce qu’il est ancien, il a dépassé le stade du débat intellectuel pour être tranché par l’histoire. Un parti anticapitaliste ne peut se contenter d’être un parti protestataire ou contestataire, ou même simplement le parti des luttes. Il doit être le parti des luttes, bien entendu. Mais il doit aussi et surtout proposer un objectif commun à ces luttes.
Aujourd’hui même, alors que gouvernement et patronat multiplient les attaques sur tous les plans et contre toutes les catégories populaires, et que les ripostes sont émiettées et sans lien entre elles, le soutien aux luttes ne suffit pas. Il faut viser, aider et contribuer à leur convergence, seule garantie de leur efficacité, comme le prouve a contrario le fait que cet éparpillement de protestations, grèves, manifestations et combats de toutes sortes n’a obtenu aucune des revendications essentielles immédiates (pouvoir d’achat, retraites, sécurité sociale, emplois, logement, pollution, etc…). Cette convergence des luttes sera donc encore plus nécessaire pour mettre définitivement fin à la paupérisation de toute une partie de l’humanité et l’effroyable gâchis créé en France comme dans le monde par le capitalisme, gâchis et injustice sociale qui ne peuvent qu’empirer tant que celui-là subsistera et que les institutions qui le garantissent et le perpétuent ne seront pas abattues.

Un parti de classe
Ce n’est évidemment pas un parti révolutionnaire à lui seul, fût-il un jour infiniment plus large et plus puissant que pourrait être dans l’immédiat le NPA si le projet prend forme, qui peut abattre le pouvoir capitaliste actuel.
Seul le pouvoir des classes non-possédantes peut s’opposer, renverser et remplacer celui des classes possédantes. Seul il peut contrôler et gérer l’économie et reconstruire une société sur d’autres bases, collectivistes, socialistes, communistes, mais aussi écologistes ou féministes, à plus forte raison imposer une autre mondialisation. Seul d’ailleurs il peut être un pouvoir réellement démocratique puisque ces non-possédants sont aussi la grosse majorité de la population : les travailleurs, qu’ils soient manuels ou intellectuels, « cols bleus », « cols blancs » ou sans col et… sans travail, employés dans les services ou dans l’industrie, bref le prolétariat d’aujourd’hui.
Un parti anticapitaliste ne peut qu’être un parti de cette classe et un représentant de ses intérêts, même s’ils se confondent à long terme avec les intérêts de l’humanité toute entière.

Un parti indépendant
Un parti anticapitaliste aura pour politique d’aider chaque lutte à aller jusqu’au bout de ses possibilités, sans considération des intérêts des classes dirigeantes évidemment, mais aussi sans considération des intérêts d’appareils politiques, qu’ils soient de droite ou de gauche.
Indépendant donc du PS, depuis si longtemps au service de l’ordre capitaliste, en particulier chaque fois qu’il a été au gouvernement. Indépendamment aussi des autres partis de gauche, qui ne sont d’ailleurs guère plus maintenant que des appendices du PS en ayant accompagné et soutenu celui-ci dans toutes les expériences gouvernementales de ces dernières décennies, tout en se déclarant prêts à recommencer à la première occasion. Mais indépendant également des bureaucraties syndicales qui, elles aussi, ont trop souvent été des entraves plutôt que des soutiens aux luttes, en particulier celles que les salariés ont menées sur les lieux de travail, dans les entreprises.
La lutte de classe se mène sur tous les terrains et tous les sujets sociaux. Mais le plus important, le plus décisif aussi, comme l’ont prouvé des périodes d’intenses affrontements sociaux comme Mai 68 ou Juin 36, est bien celui où s’opposent directement salariés d’un côté, patrons et capitalistes de l’autre. Or c’est sur celui-là que les bureaucraties syndicales ont été en première ligne pour limiter, dévoyer ou même trahir les luttes ou encore pour étouffer la démocratie ouvrière en s’opposant aux formes d’organisation qui permettent aux travailleurs de contrôler leur mouvement. On a vu, toutes ces dernières années, l’opposition de tous les appareils syndicaux, quasi viscérale et aussi agressive la plupart du temps que celle des appareils politiques, aux coordinations ou autres comités de grève élus par les grévistes eux-mêmes.
Le problème n’est donc pas l’indépendance des syndicats. De toute façon on ne voit pas, dans les circonstances actuelles, comment un parti anticapitaliste et révolutionnaire, minoritaire, dans l’opposition et mettant l’accent sur l’organisation démocratique des travailleurs dans les mouvements sociaux, pourrait attenter à cette indépendance, pas plus qu’à celle des associations d’ailleurs.
C’est au contraire l’indépendance du parti par rapport aux bureaucraties syndicales dont nous avons besoin. Et de son droit comme sa volonté d’intervenir sur tous les terrains et dans toutes les luttes, y compris celles qui se mènent sur les lieux de travail, pour proposer sa politique. Cette politique ne doit être ni d’imposer un quelconque monopole ni d’accepter a priori celui des appareils. Elle recherche l’alliance de tous les militants ou organisations dans la lutte, y compris de la gauche ou des syndicats, mais elle refuse de se lier ou de se soumettre par avance, libre de s’opposer quand ceux-là tournent de dos à la lutte ou aux intérêts des travailleurs.

Pour affirmer ces orientations nous proposons que le parti anticapitaliste s’affiche clairement comme un parti de classe, celui du monde du travail, et un parti révolutionnaire. Et pour une organisation politique, il n’y a d’affirmation claire que si elle apparaît et dans son programme et dans son sigle.

Le 12 juin 2008
La Fraction L’Etincelle de Lutte Ouvrière
Barnabé
 
Message(s) : 0
Inscription : 11 Oct 2002, 20:54

PrécédentSuivant

Retour vers Presse et communiqués

Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 1 invité