Wesh les amis !!!
Bien ou bien ? (Gaby @ mercredi 4 juin 2008 à 21:36 a écrit : (jedi69 @ mercredi 4 juin 2008 à 22:10 a écrit : (Vérié @ mercredi 4 juin 2008 à 11:32 a écrit :
Attention tout de même aux amalgames ! Le propos de Piter est sans doute à nuancer, car on continuera à développer les forces productives. Mais, sur le fond, je suis entièrement d'accord avec lui. Historiquement, le capitalisme a eu un rôle "progressiste" en développant les forces productives. Car on ne pouvait pas construire une société socialiste à l'époque de Spartacus ou de Louis 16.

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(Vérié @ mercredi 4 juin 2008 à 11:32 a écrit :
Là je crois que tu confonds tout,
Oui je confonds tout, j'amalgame, je le fait expré. Bien sûr que je pourrait me limiter à analyser localement tel ou tel processus ... d'un point de vu économique, ou d'un point de vu historique, ou d'un point de vu politique ... mais bon, on est dans un monde mondialisé, et de toi à moi, ça date ... allé ça date depuis que Christophe Colomb est venu cherché de l'or en Amérique.
(Vérié @ mercredi 4 juin 2008 à 11:32 a écrit :
la responsabilité de la bourgeoisie dans les guerres, les perspectives politiques ouvertes pour le prolétariat et l'état d'avancement économique, comme si le changement s'opérait en un coup de feu, une seconde qui marquerait le départ d'une course.
Oui, je reconnais que j'ai été un peu brutal dans ma phrase :
a écrit :après le capitalisme dont ses dirigeants, de révolutionnaires et progressistes deviennent réactionnaires. Ces derniers Freinent de toutes leurs forces le développement inévitable des forces productives.
Oui,
ILS DEVIENNENT, ça prend du temps de passer de révolutionnaires à progressistes, et de là à réactionnaires, c'est tout un processus qui referment plein de contradictions.
En tout cas le développement et l'accroissement numérique des forces productifs sous Bismark par exemple, c'est effectué sous une dictature, la dictature de la bourgeoisie. Bon, tu seras d'accord avec moi pour dire que le régime sous Bismark n'était pas révolutionnaire. Il est issus des révolutions qui ont eu lieu à la fin des années 40 dans toute l'Europe, il fait parti du reflux, de la contre révolution, des révolutions qui devenaient prolétariennes sur leur fin, qui ont effrayées la bourgeoisie Européenne. C'est de l'analyse de cette période que vient la fameuse
révolution permanente de Trotsky, d'ailleurs, c'est pas lui qui l'a inventé, Marx et Engels ont commencé à en parler déjà à leur époque.
C'est ce qui me fait penser que le régime de Bismark, le capitalisme de cette époque a son aspect encore progressiste parce qu'il y a développement des forces productifs, mais qu'il est aussi contradictoire, il est réactionnaire par d'autres côtés, parce qu'ils ne les libèrent pas comme les travailleurs le feraient s'ils étaient au pouvoir, ou si ce régime étaient le leur, POUR EUX.
En plus, des années plus tard, La guerre Franco-Prussienne, c'est un moyen de résoudre une des crises de surproduction du capitalisme, et surtout le développement sans précédent des travailleurs, c'est l'acte le plus réactionnaire de la bourgeoisie, il a inévitablement produit La Commune de Paris, l'intervention du prolétariat dans la vie publique sans la bourgeoisie. Et là encore l'acte réactionnaire de la bourgeoisie s'est élevé à un degré supérieur.
Ceci dit, entre temps, sur le continent américain, le capitalisme, les bourgeois étaient encore progressistes voir révolutionnaires en se battant contre l'esclavagisme des états du sud des USA ... en se battant contre une fraction réactionnaire de la bourgeoisie, les propriétaires d'esclaves.
Voilà, pour répondre à :
(Vérié @ mercredi 4 juin 2008 à 11:32 a écrit :
Marx n'a pas pensé que les forces productives étaient "freinées à fond" en 1848. Qu'elles devaient l'être à terme, oui. Que la classe capitaliste était parisitaire et que le combat politique pouvait être mené derrière le programme de la classe ouvrière, ça très certainement.
Quand à ça :
(Vérié @ mercredi 4 juin 2008 à 11:32 a écrit :
Marx verra la croissance aux Etats-Unis et en Allemagne décoller dans la deuxième moitié de sa vie. Et puis il y a la Russie et le Japon... En France, l'exode rural n'est vraiment important qu'après 1848 d'ailleurs, voire plus tard. C'est tout à l'honneur de Marx d'avoir vu très tôt que le prolétariat se concentrerait encore plus (les révolutionnaires de juin 48 sont pour beaucoup des travailleurs de petites entreprises).
Mais pour Marx ce développement des forces productives, des moyens industriels en Europe est à lier au reste de l'Humanité, au pillage qui se poursuit dans les colonies. Non seulement la classe ouvrière est exploité dans les centre du capitalisme, en Angleterre, en France, en Allemagne, aux USA comme l'eexplique Marx et Engels en long en large et en travers, mais la bourgeoisie continue son pillage systématique des colonies, se fournis en matière première, draine les richesses de la "périphérie" de la planète vers le centre, les centres industriels, le centre du capital.
Donc, quand il y a surproduction, c'est pas simplement pour le capitalisme Anglais, Allemand ou Français, non, c'est pour l'économie mondiale, c'est un processus mondiale le capitalisme. Donc quand Marx et Engels parlent de révolution prolétarienne et de socialisme puis de communisme, c'est internationalement, mondialement. Ils voient pas le prolétariat Anglais, Français, Allemand, américain se développer, s'épanouir indépendamment des producteurs, des damnés de toute la terre, non ?
C'est pas ça les objectifs de la 1ère et de la 2ème internationale. Quand ils parlent de socialisme, de dictature du prolétariat, de période de transition entre le capitalisme et le communisme, ils savent que ça va être long à leur époque, vu l'état du monde, ils parlent parfois de plusieurs générations. Mais voilà, ça c'est au 19ème siècle avec le niveau industriel de l'époque, sachant que la majorité de l'Humanité est paysanne. A l'époque de Lénine, ça n'a plus rien à voir ... à l'époque de Trotsky ont a franchis encore un stade avec l'existence d'un état ouvrier ... et à notre époque le niveau industriel planétaire est incomparable, le prolétariat a des moyens de production "infiniment" supérieur. Et depuis bien longtemps maintenant la bourgeoisie est devenue plus réactionnaire que jamais, Lénine ne mâchait pas ses mots quand il en parlait en mal.

Je lirais le texte de Marx, ça m'étonnerait que je dise des grosses bêtises.
Sinon, Vérié qui voit pas les conséquences des soviets dans la production, les rapports de production, genre les travailleurs n'ont pas organiser la production industrielle pour satisfaire leurs besoins. En fin, il reconnait que si un petit peu ... pas suffisant pour que l'état ouvrier tienne aussi profondément que l'explique Trotsky.
Et Piter qui change tout à coup de ton, parce que j'ai traduit son langage économique en langage historique, politique actuel, ce qui le plaçait du côté "des décroissant" ... il s'en défend ... mais rien à faire, comme si depuis le début de la discussion on avait pas parler de l'état ouvrier de manière QUANTITATIVE, en parlant de ses succès économiques ... comme si depuis le début de la discussion on avait parlé que de rapport de production, de soviets et qu'on a pas répondus à toutes ses questions. C'est d'ailleurs l'activité, la lutte, le pouvoir des soviets qui répond le plus précisément à ses questions. Mais non, il répond en boucle, "ils n'ont aucune conséquence sur les rapport de production", et là dessus Vérié l'appui plus prudemment, "ils ont eu peu de conséquences, c'est vite devenus un état bourgeois, du capitalisme d'état"
Bah, racontez moi l'histoire des soviets avec précision, raconté moi votre version des faits, où Trotsky aurait exagéré ? ... Même Lénine, où il aurait pas vu claire à l'état ouvrier ET PAYSAN ? Qu'est ce que 90 ans plus tard on a pas vu dans l'Histoire des soviets en lutte, au pouvoir ? qu'est ce qui fait qu'on sur estime les soviets, leurs traces indélébiles sur l'URSS et même sur la Russie de Poutine ?
Ouvrons peut être un autre fil exclusivement pour cette histoire des soviets, pour aller au coeur du problème ?
A+