L'abolition de l'esclavage.

Marxisme et mouvement ouvrier.

Message par yannalan » 29 Avr 2008, 12:44

Il y a un livre de Malek Chebel que je commence à lire sur l'esclavage en Islam.
Je ne sais plus qui parlait des portugais.Ils avaient aussi des esclaves, évidemment. Le gros du commerce maritime était anglais ou français. Ca se passait en général de la façon suivante : des tribus africaines en guerre ramassaient des prisonniers,les vendaient à des tribus côtières qui les proposaient aux marchands européens.
Dans certains coins d e l'Afrique, ça laisse quelques rancunes....
Il y a eu aussi tout un commerce Sud-Nord par les caravanes, ainsi que dans l'est de l'Afrique avec les marchands arabes. "Coke en stock" n'est pas qu'une invention...
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Message par Zappa » 30 Avr 2008, 03:07

J'ai récemment lu, dans un livre de Daniel Guérin sur l'histoire des Afro américains, un fait pas très connu. L'abolition de l'esclavage avait déclenché une vague de revendication de la part des noirs qui demandaient et parfois prenaient de force des terres aux anciens esclavagistes pour avoir de quoi travailler et se nourrir. La création du Ku Klux Klan avait été une réaction des propriétaires terriens du Sud par rapport à cette mobilisation. Lincoln lui a envisagé un temps d'expulser tous les noirs d'Amérique, en les envoyant en Jamaïque ou en Haïti ! Il aurait obtenu des crédits par le parlement américain pour mener à bien son projet, avant finalement de se rétracter. Daniel Guérin, généralement c'est du costaud, mais l'histoire m'a paru tellement énorme et tellement inconnue, je me demandais si quelqu'un aurait des infos là dessus.
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Message par Gaby » 30 Avr 2008, 03:45

(Zappa @ mercredi 30 avril 2008 à 04:07 a écrit : Lincoln lui a envisagé un temps d'expulser tous les noirs d'Amérique, en les envoyant en Jamaïque ou en Haïti ! Il aurait obtenu des crédits par le parlement américain pour mener à bien son projet, avant finalement de se rétracter. Daniel Guérin, généralement c'est du costaud, mais l'histoire m'a paru tellement énorme et tellement inconnue, je me demandais si quelqu'un aurait des infos là dessus.
Oui, c'est avéré, Guérin n'est pas allé chercher très loin. La mythologie officielle de Lincoln ne raconte pas forcément tout, mais ce sont des faits qui sont tous sauf secrets. Si tu veux des références, tu cherches "black colonization".
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Message par yannalan » 30 Avr 2008, 08:30

Faut pas s'imaginer de toute façon que la guerre de Sécession a été faite pour les beaux yeux des esclaves,il y avait beaucoup d'autres intérêts en jeu...
mais je suppose que la plupart des forumeurs s'en doute...
Des noirs ont été en fait envoyés au Liberia, qu'ils ont colonisé à la manière européenne, les "africains" n'ont repris le pouvoir que récemment. En Sierra-Leone aussi, je crois que quelques noirs sont venus, mais sans contrôler le pays.
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Message par artza » 30 Avr 2008, 08:39

(Zappa @ mercredi 30 avril 2008 à 04:07 a écrit :L'abolition de l'esclavage avait déclenché une vague de revendication de la part des noirs qui demandaient et parfois prenaient de force des terres aux anciens esclavagistes pour avoir de quoi travailler et se nourrir. La création du Ku Klux Klan avait été une réaction des propriétaires terriens du Sud par rapport à cette mobilisation.

Par contre cette courte période de la "reconstruction" fut longtemps et encore aujourd'hui, peu ou mal connue, du moins en France.

Sur ce sujet il y a un excellent roman d' Howard Fast;, "La route de la liberté" (Freedom road), malheureusement difficile à trouver la dernière édition si je ne me trompe remonte à 1979, la précédente à 1949!

Ce serait une excellent idée de le rééditer ;)

a écrit :Daniel Guérin, généralement c'est du costaud


Oui, tout dépend de la période et du sujet traité.

Ses tentatives théoriques de synthèses "anarcho-marxistes" c'est de la daube, à mon avis :D

Guérin ne fut jamais plus qu'un "centriste" (Trotsky), ce qui rien n'enlève à l'intérêt certain de plusieurs de ses bouquins et à certains côtés sympas et serviables du "bonhomme".

Pour les curieux et les pointilleux perfectionnistes, il y eut une rude polémique entre Rosmer et Guérin à props des livres de ce dernier sur "Où va le peuple américain". Si je me souviens :33: Rosmer reprochait à Guérin un regard un peu franchouillard de gauche anti-américain et de faire la part belle aux staliniens.

C'était dans la revue de Monatte La Révolution Prolétarienne, ça doit se trouver sur le net
artza
 
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Message par luc marchauciel » 01 Mai 2008, 17:46

a écrit :sylvestre  Ecrit le : mardi 29 avril 2008 à 13:05    

il y a tout un brouillard idéologique autour de la question qu'il est important de dissiper, Trop souvent l'image qui domine est de quelques blancs vertueux qui luttent pour libérer des esclaves trop opprimés pour pouvoir lutter par eux-mêmes. Par exemple quand Luc Marchauciel écrit "La France révolutionnaire avait fait la première abolition en 1794" ça donne une image complètement fausse : en vérité les esclaves ont arraché leur liberté par l'insurrection, en alliance avec les classes populaires de métropole contre l'a grande bourgeoisie esclavagiste qui ont poussé à la radicalisation de la Révolution. La contribution des esclaves de Saint-Domingue aux victoires des couches populaires métropolitaines est donc tout aussi importante que la réciproque.


Merde, en une phrase pour préciser la chronologie ("La France révolutionnaire avait fait la première abolition en 1794"), je me fais le complice de la dévalorisation des esclaves Noirs dans l'histoire et l'apologue des gentils Blancs.... Juré, la prochaine fois que je relaterai l'histoire des droits des femmes en France, je ne dirai pas "La France a légalisé l'avortement en 1975" (ça, c'est "une vision complètement fausse"), mais "Contrainte et forcée par les glorieuses luttes féministes - en alliance avec les masses prolétariennes, la France bourgeoise de Simone Weil a légalisé l'avortement". C'est mieux là ? je suis politiquement correct ?

Ceci dit, Sylvestre a raison de mettre en avant le bouquin de CLR James, qui est décisif dans l'historiographie du sujet... quoique aujourd'hui un peu daté quand même (1938 !).
N'empêche que je trouve sa vision des choses, certes bien sous tous rapports du point de vue de la radicalité politique, mais quand même un peu bourrine...
Je maintiens que l'idéologie des Lumières a joué un grand rôle dans cette décision de la Convention en 1794, et la société des Amis des Noirs (qui sont des blancs vertueux) a poussé dans ce sens dès le début de Révolution (mais en misant sur une extinction progressive et sans appeler les esclaves à la révolte contre leurs maîtres). Et je ne suis pas sûr que ses membres étaient majoritairement issus des couches populaires, loin s'en faut (Mirabeau, membre fondateur et auteur de très beaux discours sur le sujet, était le prototype du bourgeois révoltuioonaire -du moins, en 1789...).
Sur la chronologie, si on rentre dans les détails, c'est vrai qu'il est important de signaler que les révoltes d'esclaves ont précédé l'abolition officielle : les colons français voulaient profiter de la Révolution pour entrer dans un processus d'autonomie/indépendance par rapport à la métropole (comme la Révolution Américaine, en gros), et ont en partie creusé leur tombe en s'aliénant ainsi le pouvoir central. Dans le même temps, ce sont d'abord les libres de couleur qui se révoltent, en s'appuyant sur les principes de la DDHC (ils sont écrasés par les Grands Blancs), puis à l'été 1791 (trois ans avant l'abolition) les esclaves du Nord de St Domingue. Ensuite, les émissaires de l'Assemblée législatives prennent généralement la décision d'abolir l'esclavage avant même que la Convention ne la vote (c'est le cas de Sonthonax à St Domingue, mais ça arrive aussi ailleurs). Sur le terrain, ça se joue au rapport de forces dans les différentes parties de l'île....
Pour le reste, puisque Sylvestre exige que les formulations soient examinées à la
loupe, je suis plus convaincu par celle de Marcel Dorigny, une des meilleurs spécialistes de la question ("c'est l'intercation entre le potentiel insurrectionnel de cette colonie si particulière et la Révolution qui seule explique le moment précis où la révolte des Noirs - latente et même récurrente - a pu devenir une Révolution victorieuse, fusse, in fine, contre la révolution française elle-même, ou son avatar napoléonien") que par celle de Sylvestre ("les esclaves ont arraché leur liberté par l'insurrection, en alliance avec les classes populaires de métropole contre l'a grande bourgeoisie esclavagiste qui ont poussé à la radicalisation de la Révolution. La contribution des esclaves de Saint-Domingue aux victoires des couches populaires métropolitaines est donc tout aussi importante que la réciproque").
Deux trucs me chiffonent dans cette belle image :
- En sachant qu'il fallait entre un et deux mois pour qu'une information circule entre les Caraïbes et la métropole, cette idée d'"alliance" entre les esclaves et les couches populaires de métropole (avec tout ce que cela suppose d'intentionnalité consciente, contrairement au plus sobre "interaction") me semble un peu olé-olé. Comment communiquaient-ils pour passer cette alliance ? Dispose-t-on par exemple de compte rendus de réunions des sociétés populaires montrant que cette question de l'esclavage à l'autre bout du monde fait partie de leurs préoccupations, et que les participants se sentiraient dans une alliance avec eux ? Cela me semble à priori trop beau pour être vrai...
- Ce dont je suis à peu près sûr, c'est qu'il n'y a pas dans la révolution française des classes populaires homogènes en alliance avec des esclaves homogènes qui contre une bourgeosisie qui serait tout entière esclavagiste. C'est tellement schématique que ça vire au conte de fée marxisant...
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Message par sylvestre » 02 Mai 2008, 10:48

a écrit :je suis plus convaincu par celle de Marcel Dorigny, une des meilleurs spécialistes de la question ("c'est l'intercation entre le potentiel insurrectionnel de cette colonie si particulière et la Révolution qui seule explique le moment précis où la révolte des Noirs - latente et même récurrente - a pu devenir une Révolution victorieuse, fusse, in fine, contre la révolution française elle-même, ou son avatar napoléonien") que par celle de Sylvestre ("les esclaves ont arraché leur liberté par l'insurrection, en alliance avec les classes populaires de métropole contre l'a grande bourgeoisie esclavagiste qui ont poussé à la radicalisation de la Révolution. La contribution des esclaves de Saint-Domingue aux victoires des couches populaires métropolitaines est donc tout aussi importante que la réciproque").



La première partie de la formulation de Dorigny n'est bien sûr pas contradictoire avec la mienne. En revanche il est lamentable d'écrire que la révolte des noirs a été victorieuse contre la révolution française !
Ce n'est qu'une fois la contre révolution consommée alors que la force retrouvée des grands propriétaires esclavagistes avait changé la politique de la métropole que les insurgés de Saint-Domingue ont commencé à envisager, avec du retard qui coûta cher en vies humaines, la guerre contre l'armée napoléonienne et l'indépendance comme moyen de préserver l'abolition de l'esclavage. On ne comprend pas la fin de Toussaint Louverture si on n'a pas ça en tête du reste.


a écrit :
Deux trucs me chiffonent dans cette belle image :
- En sachant qu'il fallait entre un et deux mois pour qu'une information circule entre les Caraïbes et la métropole, cette idée d'"alliance" entre les esclaves et les couches populaires de métropole (avec tout ce que cela suppose d'intentionnalité consciente, contrairement au plus sobre "interaction") me semble un peu olé-olé. Comment communiquaient-ils pour passer cette alliance ? Dispose-t-on par exemple de compte rendus de réunions des sociétés populaires montrant que cette question de l'esclavage à l'autre bout du monde fait partie de leurs préoccupations, et que les participants se sentiraient dans une alliance avec eux ? Cela me semble à priori trop beau pour être vrai...


CLR James dépeint justement comment la question de l'esclavage a captivé les esprits dans le mouvement révolutionnaire populaire en 1793-94, et cela est attesté par ailleurs, par exemple dans La France et la première abolition de l'esclavage, 1794-1802, le cas des colonies orientales, de Claude Wanquet:


a écrit :
Le décret du 16 pluviôse reçoit aussi de l'opinion un accueil très positif que les travaux récents de Jean-Claude Halpern permettent de bien mesurer. D'après les Archives parlementaires, du 19 pluviôse au 5 thermidor de l'an II, 356 adresses et délégations félicitent la Montagne de l'abolition de l'esclavage ; parmi elles , 285, soit quatre sur cinq, émanent de sociétés ou d'assemblées populaires. Beaucoup abordent le sujet dans le cadre d'une adhésion globale à la politique de salut public, à la lutte contre les tyrans coalisés ou contre les factions, mais certaines y sont entièrement consacrées. La France entière est représentée à l'exception de 5 départements.
Du fait d'avoir été longtemps relégués aux franges de l'humanité, les Noirs apparaissent dans ces adresses comme des "sans-culottes par nature" appelés désormais à fraterniser contre tous les tyrans avec les "sans-culottes par principe". Pour les membres de la société populaire et montagnarde d'Altkirch, dans le Haut-Rhin, les esclaves sont même "plus faits que nouz peut-être pour la liberté, parce qu'ils ont moins connu cette servitude morale devenue en France une sorte de naturalisation". Par l'effet de l'abolition, les Noirs sont promus "parmi les éléments les plus avancés de la lutte révolutionnaire". Tout particulièrement, soulignent les Amis de la Liberté et de l'Egalité de la section du Bonnet Rouge, à Paris, "ces hommes fiers", les marrons "qui se cachoient pour vivre libres, qui s'étoient dérobés à l'esclavage, qui avoient limé leurs fers" et qui déjà  accourent "de leurs montagnes escarpées, de leurs forêts profondes, de leurs grottes impénétrables", pour "grossir nos armées".


Luc Marchauciel :

a écrit :
- Ce dont je suis à peu près sûr, c'est qu'il n'y a pas dans la révolution française des classes populaires homogènes en alliance avec des esclaves homogènes qui contre une bourgeosisie qui serait tout entière esclavagiste. C'est tellement schématique que ça vire au conte de fée marxisant...



C'est aussi quelque chose que personne ici ne défend, mais il est certes plus facile d'attaquer des thèses caricaturales.
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Message par luc marchauciel » 02 Mai 2008, 11:37

[/QUOTE]sylvestre Ecrit le : vendredi 2 mai 2008 à 11:48


CLR James dépeint justement comment la question de l'esclavage a captivé les esprits dans le mouvement révolutionnaire populaire en 1793-94, et cela est attesté par ailleurs, par exemple dans La France et la première abolition de l'esclavage, 1794-1802, le cas des colonies orientales, de Claude Wanquet:



QUOTE

Le décret du 16 pluviôse reçoit aussi de l'opinion un accueil très positif que les travaux récents de Jean-Claude Halpern permettent de bien mesurer. D'après les Archives parlementaires, du 19 pluviôse au 5 thermidor de l'an II, 356 adresses et délégations félicitent la Montagne de l'abolition de l'esclavage ; parmi elles , 285, soit quatre sur cinq, émanent de sociétés ou d'assemblées populaires. Beaucoup abordent le sujet dans le cadre d'une adhésion globale à la politique de salut public, à la lutte contre les tyrans coalisés ou contre les factions, mais certaines y sont entièrement consacrées. La France entière est représentée à l'exception de 5 départements.
Du fait d'avoir été longtemps relégués aux franges de l'humanité, les Noirs apparaissent dans ces adresses comme des "sans-culottes par nature" appelés désormais à fraterniser contre tous les tyrans avec les "sans-culottes par principe". Pour les membres de la société populaire et montagnarde d'Altkirch, dans le Haut-Rhin, les esclaves sont même "plus faits que nouz peut-être pour la liberté, parce qu'ils ont moins connu cette servitude morale devenue en France une sorte de naturalisation". Par l'effet de l'abolition, les Noirs sont promus "parmi les éléments les plus avancés de la lutte révolutionnaire". Tout particulièrement, soulignent les Amis de la Liberté et de l'Egalité de la section du Bonnet Rouge, à Paris, "ces hommes fiers", les marrons "qui se cachoient pour vivre libres, qui s'étoient dérobés à l'esclavage, qui avoient limé leurs fers" et qui déjà accourent "de leurs montagnes escarpées, de leurs forêts profondes, de leurs grottes impénétrables", pour "grossir nos armées".


Merci pour ça, je connaissais pas, et ça répond très exactement à ma question. C'est effectivement très intéressant.


il est certes plus facile d'attaquer des thèses caricaturales.


Kicékacommencé ?


sylvestre Ecrit le : mardi 29 avril 2008 à 13:05

il y a tout un brouillard idéologique autour de la question qu'il est important de dissiper, Trop souvent l'image qui domine est de quelques blancs vertueux qui luttent pour libérer des esclaves trop opprimés pour pouvoir lutter par eux-mêmes. Par exemple quand Luc Marchauciel écrit "La France révolutionnaire avait fait la première abolition en 1794" ça donne une image complètement fausse



Il faudrait peut être substituer au goût de la polémique et de l'édification idéologique celui de la discussion et de l'échange d'informations...

[Merde, pourquoi ça marche pas, la machine à mettre les citations en blanc ?]
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Message par Jacquemart » 02 Mai 2008, 11:46

a écrit :Merde, pourquoi ça marche pas, la machine à mettre les citations en blanc ?

Ca marche pas parce que c'est le bordel dans tes balises.

Il faut toujours que les passages que tu veux en blanc commencent par un "QUOTE" et finissent par un "/QUOTE" (entre crochets, [comme ça])

S'il y a deux "QUOTE" de suite, ou un "/QUOTE" avant un "QUOTE", ou toute autre atrocité du même genre, ça met tout en vrac...

:wavey:
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Message par luc marchauciel » 02 Mai 2008, 11:56

Merci, je condais les quote de début et de fin
Mais j'ai toujours trouvé que j'avais pas trop la quote auprès des outils informatiques... :wavey:
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