Meeting à Lyon 27.02.2008

Réunions publiques, fêtes et autre...

Message par ianovka » 27 Fév 2008, 13:04

C'est ce soir pour ceux qui sont dans le coin :

Meeting de soutien aux listes auxquelles participe LO dans l'agglomération, avec Arlette Laguiller


à 20 heures
mairie du 6ème arrondissement
salle Victor-Hugo
33 rue Bossuet


Métro Masséna
"Le capital est une force internationale. Il faut, pour la vaincre, l'union internationale, la fraternité internationale des ouvriers." Lénine
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ianovka
 
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Message par ianovka » 28 Fév 2008, 15:41

Voici le texte de l'excellente allocution d'Arlette à Lyon :

a écrit :Camarades et amis,

Je voudrais tout d’abord saluer tous mes camarades et amis qui sont candidats à ces élections municipales dans l’agglomération lyonnaise.
Comme l’a rappelé ma camarade Marie-Christine Pernin, des militants de Lutte Ouvrière sont présents sur des listes d’union à Vaux-en-Velin, Saint-Fons et Vénissieux. Nous avons décidé, en effet, de nous associer contre la droite à des listes d’union, partout où cela était possible.
Bien sûr, les différents partis qui participent à ces listes ont tous leur propre politique. Ils ont entre eux des divergences, y compris sur certaines questions importantes. Ces points de vue spécifiques continueront à s’exprimer librement. Mais cela n’empêchera pas la solidarité face à la droite au pouvoir ni dans le cadre de cette campagne ni dans le cadre des futures majorités de gauche.
Là où l’entente face à la droite n’a pas été possible, comme à Villeurbanne, Oullins et ici même, à Lyon, nous présentons des listes Lutte Ouvrière.
Dans les deux cas, le sens que nous donnons à notre présence dans ces élections municipales, c’est d’abord celui d’un vote contre Sarkozy et la droite au pouvoir. En militant dans les entreprises et les quartiers populaires, nous savons à quel point la droite au pouvoir y est vomie par la population.
Devant la chute de Sarkozy dans les sondages, nombre de candidats de droite essaient de faire oublier leur fayotage tout récent à l’égard du nouveau président. Ce n’est pas tant qu’ils le renient, mais il vaut mieux pour eux dissimuler leurs sympathies à l’égard du président derrière le « caractère local » de ces municipales.
Bien sûr, l’aspect local compte. Mais, justement ! Si les classes populaires savent qu’aucune municipalité ne peut régler les problèmes qui pèsent le plus sur leurs conditions d’existence, le chômage, le niveau des salaires ou le montant des retraites, elles savent aussi qu’il y a très souvent des différences entre les villes gérées par une municipalité de gauche et celles dirigées par une municipalité de droite.
Au-delà de ces aspects locaux cependant, le vote aux élections municipales sera pour une large part un vote pour ou contre la droite au pouvoir.
Oui, dans ces élections municipales, il faut infliger un désaveu massif à Sarkozy et à son clan politique !
Toutes les réformes engagées par Sarkozy et les siens, dont ils sont si fiers et qu’ils présentent comme indispensables, sont des mesures destinées à rendre les riches encore plus riches, et les pauvres encore plus pauvres. C’est une politique de classe ouvertement affichée.
Sarkozy avait affirmé, il y a quelques années, bien avant de parvenir à la présidence, qu’il voulait une droite décomplexée. Eh bien, c’est peut-être la seule promesse qu’il est parvenu à concrétiser en sa propre personne ! Avec lui, s’affirme à la présidence et au gouvernement la droite la plus réactionnaire, la plus cynique, la plus ouvertement hostile au monde du travail.
Malgré ses déclamations sur la « rupture », Sarkozy continue la politique menée avant lui par Chirac, Raffarin et Villepin. Mais il le fait d’une manière encore plus provocante. En affichant ses amitiés avec les milliardaires, en se faisant payer par des magnats capitalistes des voyages en jet privé et des vacances sur des yachts ou dans des hôtels de luxe, il dit clairement pour qui il gouverne.
Les deux mesures phares du début de son quinquennat résument toute sa politique. Quinze milliards d’euros de cadeaux fiscaux accordés aux possédants, surtout les plus riches, sur le budget de l’État. Cette somme aurait largement suffi pour combler le déficit de la Sécurité sociale, au nom duquel on a imposé les franchises médicales à des millions d’assurés sociaux, y compris à des malades de longue durée ou à des handicapés. Ceux qui nous gouvernent savent que cette mesure, qui s’ajoute à d’autres prises depuis des années, comme les déremboursements de médicaments, écartera de soins indispensables des centaines de milliers de familles démunies. Mais, sans honte et sans complexe, ils ont choisi de favoriser quelques milliers de possédants plutôt que les centaines de milliers les plus pauvres de la population. C’est un gouvernement d’assistanat, mais ceux qui sont « assistés », ce ne sont pas ceux qui en ont besoin. Les assistés de ce pays, ce sont les riches !
Et toutes les autres réformes du gouvernement sont à l’avenant.
Les unes visent à déblayer devant les patrons jusqu’au moindre obstacle qui gênerait l’intensification de l’exploitation. Les autres visent à consacrer aux grandes entreprises, c’est-à-dire à leurs propriétaires et actionnaires, une part croissante du budget de l’État, quitte à priver des financements nécessaires les hôpitaux, l’Education nationale, les transports collectifs, c’est-à-dire les services publics utiles à toute la population.
C’est pour faciliter l’exploitation que le gouvernement démolit ce qui, dans la législation sociale, protège un peu les travailleurs. C’est pour cela qu’il rend les horaires de travail plus flexibles et les licenciements plus faciles. C’est pour cela qu’il s’efforce, en modifiant le code du travail, d’assouplir les contrats pour les rapprocher de plus en plus des contrats précaires. C’est pour cela qu’il s’en prend au droit de grève.
C’est pour pouvoir consacrer plus d’aides et de subventions aux grandes entreprises que le gouvernement supprime ou limite les heures d’ouvertures de la Poste, des guichets de la Sécurité Sociale, qu’il ferme des gares et des maternités de proximité. C’est pour cela qu’il s’en prend aux retraités en réduisant leur pension. Le gouvernement sait parfaitement lorsqu’il augmente le nombre d’années de cotisation et repousse l’âge de la retraite, sous prétexte de combler le déficit de la caisse de retraite, que cela n’incitera pas les grandes entreprises à donner du travail aux seniors. Des emplois, elles n’en donnent même pas à ceux qui sont en âge de travailler. Ce subterfuge n’a pas d’autre but que de réduire les pensions. Et quand on sait la misère que représente le minimum vieillesse, on voit ce qui attend les retraités.
Qui, dans les classes populaires, ne constate la montée de la pauvreté, même pour les salariés qui ont un emploi stable ? Le pouvoir d’achat s’effondre avec les hausses de prix. Tout augmente : l’essence, le gaz, le fuel domestique. Et comment ne pas être révolté par cette hausse explosive des prix des produits alimentaires de base que constatent toutes celles et tous ceux qui font leurs achats et que vient de chiffrer une enquête de 60 millions de consommateurs, reprise même par Le Figaro : de 17 à 40 % pour les yaourts, de 31 à 45 % pour les spaghettis, de 10 à 44 % pour le jambon, et tout cela en deux mois seulement ?
Cet emballement des prix est tellement visible que même le gouvernement s’est senti obligé de faire mine de s’en occuper. Fillon promet quelques contrôles administratifs de plus. A supposer même qu’il le fasse, croyez-vous que les mastodontes de la distribution ou les trusts de l’agro-alimentaire en seront impressionnés ? Tout cela, c’est de la poudre aux yeux.
Et, pendant que les prix augmentent, comme augmentent les profits des groupes capitalistes de l’agro-alimentaire ou de la distribution, les salaires, eux, n’augmentent pas, pas plus que les pensions de retraite ou d’invalidité et les allocations pour les handicapés.
Alors oui, l’augmentation générale de tous les salaires et de toutes les pensions de retraite est aujourd’hui une exigence vitale !
La hausse dont les conséquences sont souvent les plus dramatiques est celle des loyers. Parmi ceux qui n’ont d’autre domicile que la rue et dont le nombre est en augmentation rapide, un tiers sont des salariés. Des femmes et des hommes qui, même en travaillant plus –pour utiliser l’expression cynique de Sarkozy-, ne gagnent pas assez pour payer un loyer.
Devant le mouvement de protestations organisé l’hiver dernier par l’association des Don Quichotte, le gouvernement avait fait mine de céder et fait voter par sa majorité « le droit au logement opposable ». Mais ceux qui ont manifesté, il y a quelques jours, à Paris à l’appel des différentes associations de sans-logis, dont la Fondation Abbé-Pierre, ont souligné à juste titre qu’un article de loi ne constitue pas un toit. Oser se vanter d’un bon vote à l’Assemblée est particulièrement cynique lorsque rien n’a été fait sur le terrain et que le nombre de sans logis n’a fait qu’augmenter, et encore plus le nombre de mal logés.
Des centaines de milliers de familles populaires qui ont encore un toit au-dessus d’elles, vivent dans de véritables taudis, dans des logements délabrés, dans des HLM dégradés, parce qu’il n’y a pas de crédits pour leur entretien.
Alors, bien sûr, Sarkozy et sa clique ne sont pas les seuls responsables de la montée de la pauvreté. Les principaux responsables, ce sont ces grands groupes industriels et financiers qui dominent l’économie de ce pays, qui font la pluie et le beau temps et qui commandent derrière les ministres. Malgré la crise bancaire, ces grands groupes capitalistes annoncent, les uns après les autres, des profits faramineux pour 2007.
On retrouve toujours les mêmes noms : Total, L’Oréal, Danone, Unilever, Renault, Peugeot et bien d’autres. Il y a aussi, dans le peloton de tête, ArcelorMittal, 7,5 milliards d’euros de profit pour le groupe et ses actionnaires. Mais sur cette somme il n’y a pas un sou pour sauver les emplois de l’usine de Gandrange dont la fermeture a été annoncée.
Michelin, malgré ses bénéfices, ferme l’usine Kléber de Toul qui lui appartient. Et Peugeot –Citroën supprime plus de mille emplois.
Ces profits, dont on ose nous dire qu’ils sont indispensables à la bonne marche de l’économie, ne sont utiles ni aux travailleurs ni à la société.
Et c’est même pire que cela. Cela fait bien des années que le grand patronat n’utilise pas ou utilise très peu ses profits pour faire des investissements productifs et pour créer des emplois. La production ne rapportant pas assez à leur gré, les entreprises placent une partie croissante de leurs profits sur les marchés financiers, c’est-à-dire dans la spéculation, comme on joue à la roulette au casino. Et, depuis six mois, on a l’illustration que cela menace toute la vie économique d’une crise financière majeure qui se traduira, peut-être, par des usines fermées, par des banques en faillite et par des queues devant les soupes populaires, comme dans les années 1930.
Voilà comment fonctionne l’économie capitaliste.
Voilà à quoi servent ces profits qu’on fait suer aux travailleurs au détriment de leur santé et, parfois, de leur vie !
Voilà pourquoi, pour notre part, nous continuons à nous revendiquer des idées qui ont été celles du Parti socialiste et du Parti communiste à leurs origines respectives et à affirmer que l’organisation actuelle de l’économie et de la société ne peut pas représenter l’avenir de l’humanité ! Le système capitaliste, basé sur la propriété privée, sur l’économie de marché, sur l’exploitation, sur la recherche du profit, écrase inévitablement la majorité de l’humanité pour enrichir une minorité.
Ce système est non seulement injuste, inégalitaire, mais il est générateur d’immenses gaspillages. A commencer par celui, intolérable, humainement révoltant qui est d’écarter de la production et de maintenir dans le chômage des millions de femmes et d’hommes.
Alors, bien sûr, le fonctionnement de ce système économique ne doit rien à la petite personne de Sarkozy. Mais lui comme sa clique sont des exécutants serviles de ces grands groupes.
Pour leur servir la soupe, il est prêt à pressurer toujours plus les plus démunis, les chômeurs, les retraités.
Nous sommes de celles et de ceux qui pensent que, pour changer les choses, pour faire reculer le patronat et ses valets politiques du gouvernement, il faudra des luttes sociales importantes, explosives et qui, en entraînant la majorité des travailleurs de ce pays, pourraient faire peur au grand patronat, mais lui faire vraiment peur.
Les élections municipales offrent cependant une occasion à l’électorat populaire d’exprimer son opinion. Elles offrent l’occasion au moins de dire que les simagrées de Sarkozy ne passent pas. De dire que ses amitiés avec les milliardaires, son dédain pour ceux qui s’appauvrissent même en travaillant plus et son arrogance envers les démunis soulèvent l’écoeurement des classes populaires à l’égard de la droite qui nous gouverne.
Alors oui, je souhaite que là où la municipalité est de droite, les électeurs la sanctionnent en même temps que Sarkozy et sa politique, et fassent basculer la mairie à gauche. Et il faut empêcher la droite de mettre la main sur des mairies qui sont aujourd’hui à gauche.
Personne n’ignore ici, bien sûr, que la gestion municipale est enfermée dans d’étroites limites. Aucune municipalité ne peut échapper à la dictature des grands groupes industriels et financiers.
Aucune municipalité ne peut empêcher une entreprise de fermer. Pour ne parler que de l’actualité, la municipalité de Gandrange, en Lorraine, est aussi impuissante face à la fermeture de l’usine ArcelorMittal que l’est la municipalité de Moirans-en-Montagne face à la fermeture de la fabrique de jouets Smoby. Pourtant, dans les deux cas, les conséquences en seront dramatiques d’abord pour les travailleurs mis à la porte et pour leur famille mais aussi pour toute la population des deux localités.
Aucune municipalité ne peut, non plus, suppléer aux défaillances de l’État lui-même. Elle ne peut s’opposer à la dégradation des services publics alors, pourtant, que c’est au niveau de la commune que se manifestent les conséquences de la fermeture d’un bureau de poste, de la suppression de classes ou de postes d’enseignants.
Et puis, la préfecture a le pouvoir d’annuler les décisions d’un conseil municipal.
Mais, à l’intérieur de ces étroites limites, la municipalité peut faire des choix différents : s’occuper davantage des logements sociaux, favoriser l’équipement des quartiers populaires plutôt que du centre-ville. Des cantines scolaires aux aides sociales en passant par les subventions aux associations, il existe nombre de domaines où la municipalité est amenée à faire des choix. Ils peuvent être plus ou moins favorables aux classes laborieuses. Et elle peut, surtout, se comporter de telle façon que les salariés, les retraités, les chômeurs, puissent avoir de bonnes raisons de penser qu’ils trouvent du côté de la municipalité des gens qui comprennent leurs problèmes et qui essaient de trouver des solutions.
Quant aux candidats Lutte Ouvrière que vous enverrez au conseil municipal, je peux vous garantir qu’ils y seront les représentants des intérêts sociaux et politiques des exploités, des chômeurs, des retraités et des plus démunis. Ils feront au conseil municipal ce qu’ils ont toujours fait en militant. Ils appuieront ce qui est favorable aux travailleurs. Ils critiqueront ce qui ne l’est pas. Ils s’engagent à soutenir et à relayer, au sein du conseil municipal, les luttes de ceux qui défendent leurs conditions de vie et de travail, travailleurs en grève, Français ou immigrés, mal logés qui luttent, usagers qui refusent la dégradation des transports, des écoles et des services publics.
S’ils se trouvent dans des majorités municipales de gauche, ils seront solidaires, sauf si évidemment des décisions allaient à l’encontre des intérêts des travailleurs. Et ils garderont, bien sûr, toute leur liberté d’expression.
Et puis, il n’y a pas que ce qui se passe au sein des conseils municipaux. Cela compte évidemment, mais l’activité d’un parti militant se fait aussi dans les quartiers, dans la rue, dans les HLM.
Pour nous Lutte Ouvrière, notre activité politique essentielle se déroule dans les entreprises. Mais nous savons qu’une partie de la vie du monde du travail se déroule dans les quartiers populaires ou dans les HLM.
Dans le passé, les partis ouvriers étaient présents dans les quartiers populaires et ils y développaient une activité politique.
Bien des problèmes dans les quartiers populaires, les incivilités, l’individualisme, le communautarisme, sont fondamentalement dus aux défaillances de l’État, de l’Education nationale à qui on supprime des moyens, et plus encore à tout le système économique et social dans lequel nous vivons. Mais, lorsque le mouvement ouvrier était présent dans les quartiers populaires, il parvenait dans une certaine mesure à suppléer à ces manques. Oh, non pas au nom de la morale de la classe possédante ! Mais au nom des valeurs du mouvement ouvrier lui-même. A commencer par la solidarité, par l’action collective. Bien des problèmes locaux peuvent être résolus sans qu’aucune administration s’en mêle, par les initiatives de la population elle-même.
Nous chercherons à favoriser les initiatives de la population, en utilisant le mandat de conseiller municipal si les électeurs veulent bien nous le confier, ou, simplement, sans ce mandat, en militant. Il y a, bien sûr, dans les quartiers populaires des associations qui essaient d’améliorer les choses en faveur de la population pauvre, sur le plan éducatif, sur le plan culturel et bien d’autres, concrètement, sur le terrain. C’est tant mieux ! Nous sommes solidaires de toutes ces associations, comme de tous ceux qui expriment les exigences ou les revendications des plus démunis dans tel ou tel domaine spécifique, comme celles qui luttent pour le droit au logement ou qui défendent la dignité et les droits des travailleurs immigrés.
Mais, à côté de l’activité de toutes ces associations dont chacune agit dans son domaine, il est important qu’une politique représentant les intérêts des classes exploitées soit également présente dans les quartiers populaires.
Nous, Lutte Ouvrière, nous avons fait le choix de militer sur le terrain politique dans la perspective d’une transformation radicale de la société. Nous pensons que cette transformation ne peut être faite que par la classe ouvrière, la classe sociale de ceux qui n’ont que leur salaire pour vivre et qui n’exploitent personne. Cette classe sociale ne se limite pas dans la société moderne aux seuls ouvriers manuels. En se diversifiant, l’évolution économique a fait apparaître bien d’autres catégories qui font partie du monde du travail, des employés de banque, d’assurance et d’administration aux techniciens, des ingénieurs aux cheminots, du personnel hospitalier à celui de l’Education nationale, en passant par les postiers, les agents d’EDF et GDF. Et font partie intégrante du monde du travail ceux aussi que ce système économique dément a écartés de la production et transformés en chômeurs, ou encore les anciens à la retraite.
Nous pensons, avec Marx, que « l’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes ». Bien sûr que les travailleurs ne peuvent pas s’émanciper dans le cadre d’une seule municipalité ! Mais ils peuvent découvrir les idées politiques, les perspectives communistes dans leurs quartiers comme dans leurs entreprises. Ils peuvent, aussi, y faire l’apprentissage de l’action collective.
Bien sûr, un quartier même populaire ou une cité HLM ne sont pas assimilables à une entreprise. Les travailleurs y sont mélangés avec d’autres catégories et, surtout, c’est dans les entreprises que les travailleurs sont directement opposés à leurs exploiteurs, et c’est là que peut se déployer leur puissance sociale.
Tous ceux qui ont vécu une grève un tant soit peu importante et durable savent que, par delà les revendications avancées et la satisfaction obtenue, une grève est une école formidable pour tous ceux qui y ont participé.
Eh bien, une cité HLM ou un quartier populaire peuvent devenir, aussi, des lieux d’apprentissage de l’action collective. Les partis ouvriers savaient le faire à plus grande échelle dans le passé, ne serait-ce qu’en s’opposant collectivement à une expulsion injustifiée ou encore en venant en aide aux grévistes d’une entreprise voisine.
Bien sûr, il n’y a pas besoin de conseillers municipaux pour mener une propagande communiste, ni pour mener des actions collectives dans un quartier. Mais un conseiller municipal peut être un point d’appui.
Les conseillers municipaux Lutte Ouvrière seront ces points d’appui.
Alors, camarades et amis, il nous reste une dizaine de jours pour mener campagne. Cette campagne, il faut la mener avec autant de détermination là où nous présentons des listes Lutte Ouvrière que là où nos camarades sont sur des listes d’union. Il faut partout chercher à convaincre autour de nous pour que les électeurs utilisent au mieux leur bulletin de vote et il faut tisser le maximum de liens avec eux.
Votez et faites voter contre Sarkozy et ses représentants locaux et, par la même occasion, envoyez dans les conseils municipaux des militants de Lutte Ouvrière !
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Message par pelon » 28 Fév 2008, 20:52

Et l'allocution de Marie-Christine ?
pelon
 
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Message par ianovka » 28 Fév 2008, 23:34

C'était l'allocution de Nathalie, mais elle n'était pas retranscrite sur le site de LO, donc je n'ai pas pu la mettre ici. Par contre elle était très bien aussi effectivement.

Marie-Christine a elle présenté la tribune qui était bien garnie. ;)
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Message par jedi69 » 29 Fév 2008, 03:20

Wesh Les amis !!!


Bien ou bien ?


Oui, vraiment bien sinon les discourt de Nathalie.

Elle a brossé un tableau de ce qui se passé ces derniers temps dans la région, rappelant que le changement de parti à la tête de la mairie de Lyon n'a pas changé la politique en faveur de la bourgeoisie, notamment en matière d'urbanisme, de logement sociaux ...

Un passage qui m'a marqué ... la bourgeoisie se plaignait du manque d'hôtel 4 étoiles ... bah, ils vont transforme l'hôpital Debrousse dans le 5ème, en hôtel 4 étoiles. Et pour les logements HLM, la bourgeoisie s'en soucis guère.


Et puis la différence de budget suivant qu'on a à faire à des villes bourgeoises, petites bourgeoises de l'agglomération (Genre Ecully) ou à l'opposé les villes de travailleurs, d'ouvriers de Vénissieux à Rillieux en passant par Vaulx en Velin, St-Priest ... gérés généralement par des mairies PC ou PS, sur lesquels se sont présentés des copains.


ha, wé, j'aurais bien relus son texte aussi.


allé ...


A+

jedi69
 
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