(Zelda @ jeudi 14 février 2008 à 13:40 a écrit : Et pourquoi pas une « âme » pour les ovules ?
comment les ovules n'auraient pas d'ame? meme mes suppositoires?
alors ce n'est pas de la que vient mon inspiration! dommage!
8)
(Zelda @ jeudi 14 février 2008 à 19:02 a écrit : En tout cas, pour revenir au cas de l'IVG thérapeutique choisi (terrible choix pour les parents), ces amis m'ont raconté que la psychologue de l'hôpital leur a expliqué qu'il fallait faire un enterrement, une cérémonie, que c'était mieux pour leur équilibre, pour faire leur deuil... Alors ces amis l'ont fait... sans trop de conviction.
Ca ce sont des conneries de certains psychothérapeutes adeptes d'une charlatanerie bien connue et ayant malgré tout encore pignon sur rue. Ca s'appelle un "travail de deuil" dans leur jargon, et c'est en effet encore une de leur nombreuses croyances non étayées.
(Zelda @ jeudi 14 février 2008 à 18:06 a écrit : Ah bon ? Je croyais que la notion de deuil dépassait largement les chapelles, moi...
Pour un bébé viable de huit mois, après un désir d'enfant, après avoir eu à faire ce choix difficile, ça ne me paraît pas aberrant. M'enfin, je suis pas psychologue de métier.
Est-ce que ces "enfants" non viables seront comptabilisés pour donner des aides ou des droits supplémentaires aux femmes qui ont traversé l'épreuve d'un avortement thérapeutique après plusieurs mois ou qui ont perdu l'enfant déjà formé in utero, comme quand on a eu des enfants viables ?
Si ça n'est pas prévu par la loi, c'est vrai que c'est exclusivement pour faire plaisir aux réacs et préparer des attaques contre l'IVG. Si ça l'est, c'est un peu une autre discussion, car ça ne me choquerait pas qu'une femme qui perd son enfant à 6,7 ou 8 mois, quelles qu'en soient les raisons, puisse se voir reconnaître des droits.
Pour la détermination de ce qu'est un "enfant" avant l'accouchement, Jacquard expliquait dans une conférence qu'un foetus pouvait être considéré comme vivant à partir du moment où sa mère le sentait vivre en elle, en avait fait "la rencontre" selon son expression. J'avais trouvé ça assez juste et convaincant sur cette question "pas facile" comme le rappelle la rédactrice de l'article.
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