LO et les prochaines municipales

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par pelon » 10 Fév 2008, 23:29

a écrit :
A Liévin, cinq familles de gauche derrière Jean-Pierre Kucheida
Armé de son « front de résistance » anti-Sarkozy, Jean-Pierre Kucheida (PS) briguera un cinquième mandat de maire en mars. L’édile sortant a présenté hier les accords signés entre cinq partis unissant la gauche. Reportant à une autre date la divulgation des noms qui composeront la liste.
Le Parti socialiste, le Mouvement républicain et citoyen, les Verts, le Parti communiste et Lutte ouvrière. Leur point commun : une allergie chronique à la politique de Nicolas Sarkozy. Signe particulier à Liévin : un goût prononcé pour l’union de la gauche aux municipales, credo contagieux puisque Lutte ouvrière vient de céder à la tentation pour ce scrutin 2008. Réunies hier à la Maison du PS, ces cinq familles politiques ont officialisé leur mariage, après avoir, en coulisse, négocié les dots, à savoir des places stratégiques sur la liste, des postes de conseillers municipaux délégués, voire d’adjoints.

La tradition de l’union ne date pas d’hier dans la commune que baptise « laboratoire du rassemblement » Jean-Pierre Kucheida, en lice pour un cinquième mandat. « La première liste d’union, c’est Henri Darras qui l’a faite en 1977 avec les communistes  », a rappelé hier le socialiste. Une recette payante car depuis, les coalitions décrochent sans trop de peine la timbale. «  Nous poursuivons tous le même objectif, reprend le maire. Lutter pour que la société soit la plus juste possible et faire obstacle à cette volonté de puissance du mouvement capitaliste, verrouillé pendant un moment, mais qui s’épanouit comme jamais aujourd’hui.
» Tout en soulignant que « chacun garde son originalité, sinon tous seraient dans le même parti ».
Daniel Dernoncourt (PC) a acquiescé en mettant en avant la volonté commune de « construire une ville solidaire ».
Daniel Ludwikowski (Verts) et sa satisfaction de voir « une démocratie locale qui respire », Yvon Lejeune (MRC), fier « du modèle d’union liévinois », et Nathalie Hubert (LO), « plus souvent en accord qu’en désaccord », ont à leur tour prêté allégeance à Jean-Pierre Kucheida.
Trois grands axes de travail se sont dégagés du propos du maire sortant : l’aménagement urbain, le logement et les énergies renouvelables.
La liste d’union a dévoilé aussi les engagements d’une action municipale soucieuse de s’inscrire dans la continuité : soutenir la vie associative, culturelle et sportive, promouvoir l’école, vivre en sécurité, préserver le patrimoine local, poursuivre le désenclavement des quartiers, promouvoir la construction de logements HQE… Puis Jean-Pierre Kucheida, interrogé sur la présence de l’UMP aux municipales, de répondre : « Ils ne sont qu’une cinquantaine dans la ville à avoir intérêt à voter pour la droite. » En revanche, il est resté muet sur les 39 noms qui composeront sa liste « Agir ensemble pour Liévin ». On connaît par contre la répartition entre partis. Le PS présentera 28 candidats en position éligible, le PC 4, les Verts 3, le MRC 2, tout comme LO. En 2001, le PS (et apparentés) en comptait 27, le MRC 1, le PC 6, les Verts 4 et le parti radical 1. •
pelon
 
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Message par pelon » 12 Fév 2008, 09:42

Bourges :

(agitateur.org a écrit :
Gauche unie : pour en finir avec "l’effet de Serge"
dimanche 10 février 2008 à 23:22, par Jean-Michel Pinon

Après un démarrage en fanfare, la campagne du maire sortant Serge Lepeltier (UMP-radical) semble patiner, au contraire de la liste de la Gauche Unie, qui, malgré un départ poussif, multiplie les communiqués et les rencontres sur le terrain. A un mois du premier tour des élections municipales, l’équipe de la gauche Unie organisait un meeting au Hublot. Irène Félix, très offensive a mis l’accent sur quelques points majeurs de son programme et a tiré à boulets rouges sur la liste de la majorité présidentielle.

Gauche unie : pour en finir avec "l'effet de Serge" « Serge Lepeltier est de droite, sa liste est de droite, son projet est de droite ». Comme beaucoup d’élus de l’UMP, Serge Lepeltier s’efforce de se démarquer de Nicolas Sarkozy, de plus en plus impopulaire aux yeux des Français pleins de désillusions. Lors du meeting de la Gauche Unie (06/02/08 – Le Hublot), Irène Félix a donc insisté sur l’étiquette du maire sortant, candidat à sa propre succession, qui a soutenu Nicolas Sarkozy lors des élections Présidentielles.

Alain Rafesthain (PS), Président du Conseil Général du Cher, y est allé d’une diatribe contre le Président de la République qui se sera fait remarquer par une baisse d’impôts de 15 milliards d’euros accordée aux plus riches, une hausse impressionnante de son salaire à l’heure où l’on demande aux Français de se serrer la ceinture, des vacances luxueuses grâce à l’assistanat de richissimes patrons, un étalage indécent de sa vie privée, et une transformation en larbins du premier ministre et de ses ministres.

François Bonneau, Président du Conseil Régional du Centre en a rajouté une couche en pointant du doigt l’impuissance de la droite face au problème du pouvoir d’achat, la remise en cause des acquis sociaux, ainsi que les postes supprimés dans l’Education Nationale au profit d’heures supplémentaires.

Enfin, Jean-Michel Guérineau a lui aussi souligné l’importance nationale de ces élections locales : « Certes, nous ne changerons pas de Président de la République, mais toute consultation du peuple a son importance par le message qu’elle délivre. Il faut réduire la capacité de nuire du Président et de son gouvernement, en votant massivement à gauche ».

Une fois Nicolas Sarkozy passé à la moulinette, c’était au tour de Serge Lepeltier de se faire littéralement torpiller. « Il y a urgence à Bourges pour un autre projet. Bourges prépare mal son avenir. Serge Lepeltier promet des jeux sans promettre le pain ! » a estimé Irène Félix, faisant allusion aux propositions de constructions d’infrastructures du maire sortant. « On compte 7,7% de chômeurs et 8% de personnes au RMI. De plus la population est vieillissante : les entreprises risquent de quitter la ville faute de personnel compétent », a affirmé Irène Félix. Quelques instants plus tôt, Jean-Claude Sandrier (PCF) [1] avait rappelé, dans un discours lu par Jean-Michel Guérineau, que Bourges avait subit une perte de 5000 habitants depuis 1995. Jean-Michel Guérineau a insisté sur le fait que c’est la gauche qui a apporté à Bourges l’Ecole Nationale d’Ingénieurs et le CREPS. Sous entendu : même en étant dans l’opposition au Conseil Municipal, la gauche a apporté des choses à Bourges que la droite essaye aujourd’hui de s’approprier pour gonfler son mince bilan.

Environnement et transports

Dans le domaine de l’environnement, c’est tout d’abord Joël Crotté (Verts), qui, dans un discours brillant d’humour, s’est appliqué à décortiquer « l’effet de Serge », qui consiste selon lui à « communiquer sur des sujets environnementaux au lieu de travailler ». « Il se fait photographier un jour par an en vélo et cache sa Vel Satis ! », s’est-il exclamé, provoquant des rires dans la salle. Et au représentant des Verts de promettre à Serge Lepeltier « un malus de 2000 euros » !... Joël Crotté a également ironisé sur les cantines municipales qui servent des préparations industrielles aux enfants, sur la journée sans voiture « quand il pleut, on annule tout, hein ! », les traces de peinture sur les routes faisant office de piste cyclables, ou encore le Plan de Renouvellement Urbain « qui, au niveau de l’écologie est un projet des années 60 ! ». Joël Crotté, en grande forme, a même inventé le terme « d’escrologie politique » pour dénoncer les arguments de Serge Lepeltier qui avait invoqué que le PRU respectait les normes HQE de Haute Qualité Environnementale : « Elles ne prennent en compte que trois points sur quatorze ! L’archaïque, c’est bien lui, ce n’est pas moi ! »

Irène Félix a formulé la promesse de développer de vraies pistes cyclables sécurisées à raison de 100 kilomètres d’ici 2014 : « Serge Lepeltier n’a même pas honte d’annoncer qu’il n’a créé que 2,5 kilomètres de pistes en sept ans ! ». Pour la représentante de la Gauche Unie, « la politique environnementale de Serge Lepeltier se résume à encourager l’achat de voitures propres ! ». Au contraire, la Gauche Unie prévoit d’améliorer les transports en communs (« certaines lignes ont vu leur fréquence de passage réduite de 10 à 15 minutes et d’autres de 15 à 30 minutes ! »), en augmentant les fréquences de passage, en développant des couloirs réservés, en créant des navettes – notamment entre le plateau d’Auron et le cinéma - en aménageant des quais pour les personnes à mobilité réduite et en lançant une étude sur la création de lignes de tramway pour “préparer” la venue du TGV. A ce sujet, Irène Félix a déclaré : « Le TGV, c’est un chantier sur deux mandats. Quand je vois Serge Lepeltier faire campagne sur un projet qui ne se décidera qu’après les élections, je trouve que c’est gonflé ! ».

Pour sa part, Jean-Michel Guérineau (PCF) avait souligné que l’actuel TGV Brive-Roissy-Lille passant par Vierzon était encore l’oeuvre de la gauche : « Et ça, ce n’est pas une promesse en l’air, c’est du concret. Qu’a fait Serge Lepeltier ? Je rappelle que le Polt aurait dû être inauguré en 2007 et qu’il a été rayé d’un trait de plume par le Gouvernement de Jean-Pierre Raffarin dont Serge Lepeltier était membre ! Il n’a pas bronché ! »

Logement social, éducation et emploi

Une « remise à plat du Plan de Renouvellement urbain » avait été évoqué par Irène Félix sans que l’on en sache beaucoup plus. Lors de son discours au Hublot, la candidate socialiste s’est montrée beaucoup plus loquace. Elle a clairement annoncé que si elle était élue, les destructions d’immeubles cesseraient immédiatement et qu’elle enclencherait le processus des rénovations et des constructions. Selon Irène Félix, 2244 logements (auxquels il faut ajouter 220 logements d’Avaricum) ont été détruits alors que seulement 1200 reconstructions sont promises. Par ailleurs, le plan actuel prévoit la rénovation de 3200 logements « mais à ce jour, pas un n’est effectif ! » a déclaré Irène Félix qui dénonce également le fait que la ville brade son patrimoine au privé. « Avaricum, c’est l’exemple d’une politique de non-sens urbain, irresponsable économiquement », s’est exclamé Joël Crotté pour qui les nouvelles habitations prévues dans le cadre du PRU « vont vieillir vite et mal ». « La mairie a laissé les immeubles se dégrader pour ensuite les détruire et les loyers des nouveaux logement sont jusqu’à 80 à 100 euros plus cher », s’est enflammée Colette Cordat (Lutte Ouvrière) dans un discours diabolique [2] exigeant des loyers abordables et des services à la personne : « ce n’est pas de l’assistanat, c’est de la solidarité ! »

« Il faut reconstruire et rénover avant de démolir et il faut respecter les habitants » a répondu Irène Félix qui promet de reconstruire les « mètres carrés sociaux » dédiés notamment aux associations et totalement occultés par le projet de Serge Lepeltier. Mais surtout, La Gauche Unie prévoit, dans le cadre de Bourges Plus, d’acheter des terrains pour éviter la surenchère immobilière et permettre au plus grand nombre de se loger dans des conditions décentes et à des prix abordables.

Consciente des carences de la vie étudiante à Bourges, Irène Félix a également promis de développer l’offre de logements étudiants. « Le logement étudiant est passé de 450 à 300 sous le mandat de Serge Lepeltier ! » a soutenu Irène Félix. Il faudra sans doute en effet bien davantage de logements étudiants pour atteindre l’objectif de 5000 étudiants à Bourges fixé par Irène Félix et... Serge Lepeltier. « Avec lui, le nombre d’étudiants est passé de 3500 à 3700. Sera-t-il capable de faire dix fois mieux en un seul mandat ? » a interrogé Irène Félix qui a estimé que la droite s’était montrée incapable d’exploiter au mieux le secteur de Lahitolle.

Le lien social contre l’événementiel

« Pourquoi Serge Lepeltier ferait-il ce qu’il n’a pas fait jusque là ? » a questionné Colette Cordat. « Nous avons fait des choix », a commenté Irène Félix. « Et ces choix concernent la lutte contre les inégalités sociales, le développement du pouvoir d’achat, l’éducation. Il s’agit d’un choix budgétaire où le lien social importe plus que l’événementiel. Nous choisissons de ne pas faire une politique des grands équipements, en dehors du projet de piscine ludique, qui nous permettra de ne pas alourdir les prélèvements ». Ironisant sur les accusations d’avoir signé un pacte avec le diable en accueillant Lutte Ouvrière, Irène Félix a estimé qu’en écoutant le discours de Colette Cordat, elle n’avait pas eu le sentiment que le diable était entré dans la salle. Par ailleurs, s’adressant implicitement à la liste anti capitaliste « A gauche Bourges », Irène Félix lui a sobrement conseillé de regarder ses propositions et de bien réfléchir. « Certains nous reprochent d’être trop à droite. D’autres nous reprochent d’être trop à gauche. C’est rassurant, car au fond, cela signifie que nous sommes bien à notre place, a déclaré en conclusion Irène Félix.

[1] Jean-Claude Sandrier, Député du Cher, était absent pour cause de débat sur la modification de la constitution et l’adoption du traité européen.

[2] Le maire de Bourges Serge Lepeltier a vu dans l’accord passé avec Lutte Ouvrière et Colette Cordat, une alliance avec le diable.
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Message par pelon » 12 Fév 2008, 09:47

a écrit :
LUTTE OUVRIÈRE • Nicole Baudrin et Claude Martin, candidats.-


Dans un communiqué, hier, le parti d'extrême gauche Lutte ouvrière a fait savoir qu'il présentera une liste à Lille pour les prochaines élections municipales. Comme en 2001, elle sera menée par Nicole Baudrin, sage-femme au CHRU de Lille. Claude Martin, professeur en lycée professionnel à Lomme, est inscrit en numéro 2.
Nicole Baudrin, 54 ans, est une habituée des campagnes électorales. Elle se présente depuis maintenant plus de trente ans. Elle a ainsi été candidate aux législatives dans la 1re circonscription en 1988, 1993, 1997 et 2002. Elle a été conseillère régionale entre 1998 et 2004. Sa liste aux municipales de 2001 à Lille avait recueilli 5,43 % des voix.
Nicole Baudrin rejoint les huit autres têtes de liste déclarées : Martine Aubry (PS), Sébastien Huyghe (UMP), Jacques Richir (MoDem), Éric Quiquet (Verts), Étienne Forest (social-démocrate), Éric Dillies (FN), Jan Pauwels (LCR) et Lydéric Maes (sans étiquette).

La Voix du Nord
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Message par pelon » 12 Fév 2008, 09:51

a écrit :
Lutte ouvrière : « La voix des plus défavorisés »
Hélène Defrance, conseillère sortante, conduit une liste de militants et sympathisants de Lutte Ouvrière aux municipales à Nantes.
44 ans de moyenne d'âge. Cette liste s'affirme « représentative du monde du travail et de la population en général ». Ses chevaux de bataille seront l'emploi, le pouvoir d'achat et le logement. L'équipe comprend 33 femmes et 32 hommes. Et a 44 ans de moyenne d'âge. Elle est composée d'employés, ouvriers, enseignants, étudiants, retraités et même d'un poète. « Tous ne militent pas à Lutte Ouvrière, fait remarquer Hélène Defrance, tête de liste et conseillère municipale sortante. Mais ils sont sympathisants ou tout simplement d'accord pour qu'une liste LO représente les intérêts du monde du travail ».

Des élus au conseil. La liste espère que la population reconduira à la mairie au moins un élu, en la personne d'Hélène Defrance. Celle-ci avait obtenu 5,6 % des suffrages en 2001. LO regrette que l'extrême-gauche n'ait pas fait liste commune : « Cela n'a pas été possible du fait essentiellement du refus de la LCR à ce que je sois tête de la liste », explique Mme Defrance.

La belle vie des promoteurs. Selon Lutte Ouvrière, il manque 20 000 logements sociaux à Nantes. Le parti, dès lors, s'insurge contre les démolitions. « Et quand on reconstruit, comme sur l'Île de Nantes, ce n'est bien évidemment pas au même prix de loyer qu'aux Dervallières ou de Malakoff. » Pour LO, « les promoteurs ont la vie belle à Nantes. On leur cède même des terrains où il y avait des HLM, comme au Breil-Malville ». Ce qui fait dire aux candidats « que tout cela ne va pas dans le bon sens ».

Non à l'hôtel 5 étoiles. La liste ne comprend pas qu'on construise un 5 étoiles dans l'enceinte de l'ancien palais de justice. « On pourrait en faire une piscine ou une crèche, ou encore des HLM, explique Hélène Defrance. Ce serait une bonne occasion d'introduire de la mixité sociale et dans les quartiers riches, cette fois. »

Contrôler les aides au patronat. Lutte Ouvrière s'élève contre les patrons qui empochent des fonds publics et ne rendent pas de comptes, « ne serait-ce que pour dire précisément combien ils ont embauché de gens ». D'où cette remarque à l'adresse de Jean-Marc Ayrault : « Le devoir d'une municipalité au service de la population serait d'exiger au moins ce minimum et le remboursement des subventions s'il n'y a pas d'embauche ou délocalisation. »

Non au privé subventionné. La liste ne peut accepter que des fonds publics soient versés à des associations à caractère religieux affirmé : « C'est pourtant ce qui se passe à la mairie de Nantes. » Dans la même logique, elle plaide pour le subventionnement des écoles privées et « pour reverser cet argent en vue de développer et favoriser un enseignement public de qualité ».

Des transports gratuits. La seule façon de résoudre le problème de la circulation dans les grandes villes consiste « à créer des transports fréquents et gratuits ». Et cela pour les rendre concurrentiels par rapport à la voiture. Comment s'y prendre ? « Il faut mettre à contribution l'État, les employeurs et les grandes surfaces. »

Contrôler le conseil municipal. Lutte Ouvrière veut s'appuyer sur les mobilisations populaires d'importance à créer, pour appliquer son programme : « Car la véritable démocratie consiste d'abord dans le fait que la population s'occupe elle-même de son sort et impose ses choix aux autorités. » À ce sujet, les actuels conseils consultatifs de quartier ne sont, pour les militants, « que des coquilles vides et des instruments de propagande municipale ».

Les yeux et les oreilles. Pour faire entendre la voix des plus défavorisés, la liste veut faire élire des conseillers. « Nous serons les yeux et les oreilles des classes populaires que nous appellerons à intervenir, dit Hélène Defrance. Nous voulons faire de notre présence au conseil un moyen pour exiger du maire qu'il dénonce les décisions qui seraient contraires aux intérêts de la population. »

Ouest-France
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Message par com_71 » 12 Fév 2008, 15:17

Ile de la Réunion :

(CLICANOO.COM 12 février 2008 a écrit :Saint-Benoît : LO veut “au moins un élu au conseil”

Jean-Yves Payet, candidat aux municipales de Saint-Benoît et leader de Lutte ouvrière dans l’Est, compte sur les voix des travailleurs, des RMistes, des chômeurs et des retraités afin d’avoir “au moins un élu au conseil municipal, pour être le porte-parole, les yeux et les oreilles de la population”. Dans son programme, le syndicaliste prévoit la création de conseils de quartiers qui décideront de l’utilisation du budget communal.

“Ce n’est pas uniquement à la veille des élections que nous sommes au côté des plus vulnérables, mais tout au long de l’année, même les samedis et les dimanches, dans les mouvements de grèves et autres combats contre toutes formes d’injustice sociale.”

GÂCHIS FINANCIER

Tout naturellement, Jean-Yves Payet a alors constitué pour les municipales une liste “composée de travailleurs, de RMistes, de chômeurs et de retraités” en comptant sur les voix de tous les Bénédictins se trouvant dans ces catégories. Lutte ouvrière vise “au moins un élu au sein du nouveau conseil municipal. Cet élu sera non seulement le porte-parole, mais aussi les yeux et les oreilles de la population pour s’opposer aux magouilles, par exemple dans les attributions des marchés publics”. Et Jean-Yves Payet d’entrer dans le vif de son programme : “On ne présentera pas un catalogue de promesses comme les autres. Le budget communal doit être utilisé dans le logement social, l’emploi, l’éducation des jeunes, l’augmentation des salaires des employés communaux, l’animation des quartiers. Nous proposons d’ailleurs la création de conseils de quartiers qui décideront eux-mêmes de l’utilisation du denier public.” Lutte ouvrière constate qu’avec la politique de l’équipe sortante actuelle, “on assiste à du gâchis financier et foncier considérables”. “La municipalité a privilégié la construction pour les locations chères, non accessibles aux 90 % des familles à revenu modeste.” Entouré de ses colistiers dont Xitra Rosemonde, professeur d’histoire, Jean-Yves Payet n’a pas manqué de tirer à boulets rouges contre la politique de Sarkozy : “Le blocage des salaires, l’absence de mesure face à la hausse de l’inflation, la suppression de postes, les diverses attaques contre la santé des plus démunis, ou encore les 15 milliards euros de cadeaux fiscaux accordés aux plus riches. C’est la population qui va devoir payer à travers les impôts locaux qui vont exploser. Nous lançons un appel à la population laborieuse pour s’opposer fermement à ce gouvernement.”
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par Ottokar » 12 Fév 2008, 15:25

Dans Le Monde daté du 13 février
a écrit :EXTRME GAUCHE ALLIANCES ET MUNICIPALES
Lutte ouvrière confrontée à des problèmes de discipline

LUTTE OUVRIÈRE n'aime pas les entorses à la discipline de parti. Surtout quand le mouvement d'extrême gauche vient d'opérer un virage politique remarqué sur les élections municipales qui rompt avec des années de présentation de listes en solo ou avec sa rivale trotskiste, la Ligue communiste révolutionnaire (LCR).

Une petite trentaine de militants de la minorité - appelée la fraction L'Etincelle - ont été " suspendus " pour avoir exprimé leur désaccord. Cette " suspension " est prise jusqu'à ce que le congrès de LO en décembre " statue sur les relations entre ces camarades et la majorité de l'organisation ".

Tout est parti de Wattrelos, où la direction de Lutte ouvrière a négocié, comme dans une cinquantaine de villes, la présence de ses militants sur une liste unitaire avec le PS et le PCF. Deux élus sortants, membres de la fraction, ont fait savoir leur opposition et ont présenté une liste siglée Lutte ouvrière.

La direction a réagi en prenant des sanctions contre les deux militants " qui ont enfreint la discipline ", mais aussi contre l'ensemble de leur tendance.

La minorité, emmenée notamment par Jacques Morand, refuse en effet le virage opéré à l'occasion des municipales par leur organisation. Ils estiment qu'elle ne doit pas se fourvoyer avec des partis de gauche " réformistes " mais se présenter sous ses propres couleurs.

Pour justifier le changement de stratégie électorale de Lutte ouvrière, Roger Girardot, alias Hardy, alias Robert Barcia, figure tutélaire de LO, a pris la plume et expliqué que ses amis " ne veulent pas nuire à la gauche ". L'organisation a été échaudée par les reproches qui lui ont été faits après la perte de mairies par la gauche en 2001 dans des villes où elle avait présenté ses propres candidats.

LE PLUS D'ÉLUS POSSIBLE

L'objectif dans les discussions avec les représentants du PS comme du PCF est également d'avoir le plus d'élus possible. Et ainsi de tenir la dragée haute à la LCR qui fait cavalier seul aux municipales.

" Lutte ouvrière souhaite qu'il y ait dès le premier tour une union de toutes les forces de gauche et elle est prête à y participer ", explique un éditorial de l'hebdomadaire Lutte ouvrière, le 25 janvier. Le même jour, la tribune habituelle de la fraction est censurée.

Les militants suspendus sont exclus du comité exécutif, du comité central et des réunions des groupes de militants dans les entreprises.

Sylvia Zappi
Ottokar
 
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Message par com_71 » 12 Fév 2008, 23:31

Tract Saint-Nazaire (réunion publique du 14.02)



tract_saintnazaire.pdf
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par com_71 » 13 Fév 2008, 22:36

Toulouse :

(la dépêche a écrit :Le mouvement trotskyste a présenté sa liste pour les municipales, hier au Bijou. Loin de la « personnalisation de la politique», la tête de liste reste fidèle à ses classiques prolétariens.

Toulouse. Lutte Ouvrière toujours d'attaque

Extraits :
A 55 ans, cette laborantine à l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) de Purpan n'a rien perdu de sa volonté de lutter après 25 ans de LO.

[...] si elles devaient « défendre les intérêts des travailleurs » à la mairie de Toulouse, les deux militantes travailleraient sur les transports en commun gratuits, les logements sociaux, la gestion publique de l'eau (quand «depuis 18 ans, Véolia s'engraisse sur le dos des Toulousains») ou «l'équipement des quartiers populaires plutôt que des quartiers bourgeois ».

Ils sont enseignants, souvent, techniciens, parfois, prolétaires rarement. Une partie des 69 membres de la liste Lutte ouvrière pour les municipales de Toulouse se sont présentés hier soir au Bijou, haut lieu pour une culture différente. En tête, Sandra Torremocha ne joue pas les vedettes, et son extinction de voix n'a rien à voir là-dedans. Prof d'espagnol au collège de Muret, la jeune femme de 36 ans est une militante, une vraie, fidèle à Lutte ouvrière «depuis 17 ans».

«Je suis communiste, je veux changer la société, combattre les inégalités, tout ce système basé sur l'exploitation économique des plus pauvres par les plus riches», lâche-t-elle dans un souffle. Troisième sur la liste, Martine Guiraud vient à son secours, prolongeant des phrases qu'elles connaissent par cœur toutes les deux. A 55 ans, cette laborantine à l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) de Purpan n'a rien perdu de sa volonté de lutter après 25 ans de LO. Elle se dit «en révolte envers une société basée sur des inégalités qui ne cessent de s'accroître», se félicite qu'à Colomiers une de leurs amies de Lutte ouvrière soit conseillère municipale depuis 2001 «alors que le système électoral ne (nous) permet pas d'être justement représentés».

Fermement opposées à la «personnalisation de la politique», Sandra Torremocha et Martine Guiraud n'ont rien à dire - même pas une vacherie - sur Jean-Luc Moudenc ou François Simon, deux hommes qu'elles disent «ne pas bien connaître». Le seul candidat qu'elles ont approché, en pure perte, s'appelle Pierre Cohen. « On a fait une démarche auprès de lui il y a deux mois, évoquant la possibilité d'être sur sa liste, se souvient Sandra Torremocha. Il a refusé. Il souhait rassembler mais visiblement pas jusqu'à l'extrême gauche».

Alors, si elles devaient « défendre les intérêts des travailleurs » à la mairie de Toulouse, les deux militantes travailleraient sur les transports en commun gratuits, les logements sociaux, la gestion publique de l'eau (quand «depuis 18 ans, Véolia s'engraisse sur le dos des Toulousains») ou «l'équipement des quartiers populaires plutôt que des quartiers bourgeois ». Autant d'idées (dont beaucoup figurent aussi dans les programmes de François Simon…et Pierre Cohen) qu'Arlette Laguiller viendra appuyer le 6 mars à 20h30 lors d'un meeting dans la salle du 22, allées de Barcelone.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par Apfelstrudel » 13 Fév 2008, 23:06

Le journal ouest-france met sur son site et pour plusieurs villes de l'ouest des vidéos de présentation des candidats.
Pour le moment on peut voir des copains pour St-Brieuc, Nantes, St-Nazaire et Cholet.
Apfelstrudel
 
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Message par pelon » 14 Fév 2008, 23:11

a écrit :
Lutte Ouvrière dans les prochaines élections municipales
Lors des élections municipales du 9 mars, Lutte Ouvrière sera présente dans de nombreuses communes, en particulier dans les villes les plus importantes du pays.

Dans une soixantaine de ces communes, Lutte Ouvrière a finalisé des accords avec des listes de gauche. Par ailleurs, Lutte Ouvrière présentera des listes sous sa propre étiquette dans près de 80 autres villes, où le refus du PC, ou du PS, ou de ces deux partis, a rendu tout accord impossible.

Nos lecteurs trouveront ci-dessous, d'une part un état encore incomplet des listes communes résultant d'un accord finalisé et d'autre part un état, incomplet lui aussi, des listes constituées sous l'étiquette Lutte Ouvrière.

Listes Lutte Ouvrière

Aisne Laon

Alpes-Maritimes Carros

Calvados Caen

Charente-Maritime La Rochelle

Côte-d'Or Chenove, Dijon, Talant

Côtes-d'Armor Saint-Brieuc

Doubs Besançon, Grand-Charmont, Montbéliard, Valentigney

Finistère Brest

Haute-Garonne Toulouse, Colomiers, Cugnaux, Muret,

Gironde Bordeaux, Mérignac

Ille-et-Vilaine Rennes

Indre Châteauroux

Indre-et-Loire Joué-les-Tours, Saint-Pierre-des-Corps, Tours

Isère Échirolles, Grenoble

Jura Dole

Loire-Atlantique Nantes, Saint-Nazaire

Loiret Orléans

Maine-et-Loire Cholet, Pont-de-Cé, Trélazé

Marne Reims, Vitry-le-François

Mayenne Laval

Meurthe-et-Moselle Nancy

Moselle Metz, Thionville

Nord Dunkerque, Lille, Wattrelos

Oise Beauvais, Clermont, Creil

Pas-de-Calais Calais

Hautes-Pyrénées Tarbes

Bas-Rhin Strasbourg

Haut-Rhin Ensisheim, Mulhouse

Rhône Lyon 1, 4, 5, 7, 8, 9 , Oullins, Villeurbanne

Saône-et-Loire Autun, Chalon-sur-Saône

Sarthe Le Mans

Paris Paris 9e, 10e, 11e, 12e, 13e, 14e, 17e, 18e, 19e, 20e

Seine-Maritime Oissel, Rouen, Sotteville les Rouen

Haute-Vienne Limoges

Yvelines Les-Clayes-sous-Bois

Somme Amiens

Vienne Poitiers

Hauts-de-Seine Colombes, Gennevilliers

Seine-Saint-Denis Aulnay-sous-Bois, Bobigny, Montreuil, Le-Pré-Saint-Gervais, Les Lilas

Val-de-Marne Créteil, Kremlin-Bicêtre, Maisons-Alfort, Villeneuve-Saint-Georges, Thiais

Val-d'Oise Bezons, Ermont



Présence de Lutte Ouvrière sur des listes d'union



Aisne Saint-Quentin

Aube La Chapelle-Saint-Luc

Bouches-du-Rhône La Ciotat, Marseille 1, 7, 8,

Cher Bourges, Saint-Doulchard, Vierzon

Côte-d'Or Marsannay-la-Côte

Doubs Pontarlier

Eure-et-Loir Chartres

Haute-Garonne Saint-Alban

Gironde Sainte-Eulalie

Isère Saint-Martin-le-Vinoux

Loire Saint-Chamond

Loiret Fleury-les-Aubrais

Maine-et-Loire Angers

Meurthe-et-Moselle Saulxures-lès-Nancy, Vandœuvre-lès-Nancy

Morbihan Lanester

Nièvre Nevers

Nord Fourmies, Sin-le-Noble, Villeneuve-d'Ascq

Oise Compiègne, Mouy, Nogent-sur-Oise

Pas-de-Calais Lens, Liévin

Puy-de-Dôme Clermont-Ferrand

Pyrénées-Orientales Perpignan

Rhône Saint-Fons, Vaulx-en-Velin, Vénissieux

Sarthe La Ferté-Bernard

Yvelines Sartrouville

Var Toulon

Territoire de Belfort Belfort

Essonne Corbeil, Draveil, Les Ulis, Vigneux

Seine-Saint-Denis Aubervilliers, Bagnolet, Drancy, Ile-Saint-Denis, La Courneuve, Le Blanc-Mesnil, Noisy-le-Sec, Pantin, Romainville, Saint-Denis, Saint-Ouen, Villepinte

Val-de-Marne Alfortville, Ivry, Limeil-Brévannes, Villejuif, Vitry

Val-d'Oise Argenteuil, Eaubonne, Louvres



http://www.lutte-ouvriere-journal.org/inde...&num=2063&id=44
pelon
 
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