Soutien d'Arlette Laguiller à Bruno Pascal Chevali

[Koceila]

28/01/2008 - Soutien d'Arlette Laguiller à Bruno Pascal Chevalier qui se bat contre les franchises, en grève des soins.
Cher Bruno Pascal,
Même si je ne souhaite pas que tu continues à mettre ta vie en danger, je tiens à t’apporter mon soutien et celui de tous mes camarades de Lutte Ouvrière dans ton combat contre les franchises médicales, un combat qui nous est commun.
Ces franchises sont une attaque contre le pouvoir d’achat des plus démunis et une menace sur leurs possibilités d’accès aux soins, d’autant qu’elles s’ajoutent aux divers « forfaits » non remboursables et aux déremboursements de médicaments.
Sarkozy a osé prétendre que ces franchises ne privent pas de soins les plus vulnérables car elles seraient remboursables par les mutuelles et les assurances complémentaires. C’est faux ! Parce que le gouvernement, au moment de l’instauration des franchises, a menacé ces organismes de leur retirer certains avantages fiscaux importants, si jamais ils les remboursaient.
Quant au discours du gouvernement sur la «responsabilisation» des malades, il est réellement ignoble. Tout particulièrement à l’égard de tous ceux qui souffrent de maladie de longue durée et qui, pas plus que les personnes âgées, n’échappent au racket des franchises.
Bien solidairement.
Arlette Laguiller
Pour signer la pétition contre les franchises mise en ligne par Bruno Pascal :

http://www.grevedesoins.fr

[Wapi]

Je suis très content de ce soutien d'Arlette, et vais signer tout de suite la pétition en ligne, qui en est à 109 627 signatures ce lundi 28 janvier à 14h00. Pas mal !! Souhaitons-lui d'avoir un succès encore grandissant en attendant d'autres ripostes.

[interluttant]

Franchement inacceptables

28 janvier 2008

La mobilisation contre les franchises médicales continue.

Plusieurs associations de malades, comme Vaincre la mucoviscidose, Aides et Europa Donna (cancer du sein), ont écrit ensemble une lettre ouverte à Nicolas Sarkozy pour exiger leur abolition. Elles rappellent au passage que de plus en plus de malades graves et chroniques, écoeurés contre cette mesure, sont entrés en grève de la faim pour protester.

Tous ensemble, nous pouvons obtenir l’abrogation de cette loi.

[Puig Antich]

Et sinon il y a une manif un de ces quatres ?