L'objectif de Militant, selon le site web,
a écrit :est de promouvoir la nécessité du dépassement révolutionnaire du capitalisme et de l’avènement d’une société socialiste autogérée. Ses rédacteurs sont des militants politiques (PS, PCF, LCR), syndicaux (CGT, FSU) et associatifs unis autour d’une plateforme qui définit ce qui les rassemble
la plateforme :
a écrit :
Notre ambition est double :
1°) Contribuer à reforger une conscience de classe du prolétariat, sévèrement mise à mal suite à l'effondrement des Etats "socialistes" et au triste bilan des gouvernements "de gauche".
2°) Contribuer à rassembler au sein du camp ouvrier et populaire la fraction la plus résolue, celle qui montre la voie et se porte à la tête des luttes.
Ce qui nous réunit aujourd’hui, c’est une compréhension commune des conditions d’émergence, du développement et du débouché souhaitable des mouvements sociaux.
Disant celà nous voulons pointer le fait que la fin de la misère et des injustice ne peut se réaliser que par la rupture avec le capitalisme, l'autogestion généralisée, la fin du salariat et la disparition des classes sociales.
Nous voulons également dire que la lutte ne peut pas s'envisager sans s'appuyer sur l'énorme ensemble d'expériences pratiques comme théoriques accumulé par les dominés au cours de dizaines d'années de souffrance et de combats.
Il existe certes au sein de la gauche un grand nombre de groupes prétendant agir eux aussi dans une perspective émancipatrice et se réclamant d'idées révolutionnaires. Les partisans de Militant s'en distinguent sur quatre points fondamentaux, liés dialectiquement l'un à l'autre.
1°) Nous considérons que la priorité doit être clairement donnée au militantisme au sein du monde du travail et en particulier dans les secteurs les plus importants numériquement mais qui sont de véritables déserts politiques et syndicaux : le secteur privé en général et les petites entreprises en particulier.
2°) Nous considérons qu'il faut aller vers la partie la plus exploitée, qui est la partie jeune et active de la classe ouvrière, les jeunes précaires et les travailleurs immigrés. Elle est à l’extérieur des organisations, mais pourtant, c’est elle et elle seule qui peut constituer une base sociale solide sur le long terme pour une force de changement.
3°) Nous refusons le propagandisme messianique. Au contraire, nous cherchons à nous appuyer sur l’expérience vécue par les catégories populaires (personnes réalisant des travaux d’exécution, chômeurs…) pour construire une action politique où les travailleurs soient partie prenante. Il ne s’agit pas de donner des directives ou de faire à la place des autres, mais de faire ensemble. Nous prônons donc l'application dans le militantisme de base d'un certain nombre de méthodes originales, basées sur la définition d'objectifs politiques, la conscientisation du plus grand nombre et la systématisation des aspirations populaires.
4°) S'il est indispensable de chercher partout à organiser les inorganisés, cela ne signifie nullement qu'il faille se désintéresser des organisations de masse, syndicales et politiques, héritées de l'histoire. Hors de question donc de choisir à leur égard le mode de l'ultimatum.
Loin de prôner la construction d’un « nouveau parti » modelé selon nos conceptions et faisant de nos idées un point d’honneur, nous voulons les faire vivre au sein des luttes mais aussi au sein des organisations syndicales, des partis de gauche, des associations.
Le caractère international du capitalisme n'étant plus à démontrer alors que la globalisation l’étend aux quatre coins du monde, nous souhaitons enfin contribuer à promouvoir l'unité internationale du prolétariat et à construire dans le même temps une sensibilité autogestionnaire au sein du mouvement de résistance à la globalisation libérale.