(quijote @ dimanche 25 novembre 2007 à 19:52 a écrit : L Par contre avoir des élus sur le plan local , c'est possible et c'est possible de dire et de faire beaucoup de ,choses sur le plan local et sans renier ntre programme national qu 'on développe par ailleurs. c'est sur un autre plan .
On ne peut pas séparer de cette façon la politique nationale et la politique locale.
Les élections municipales ont toujours un impact national et sont considérées comme un test, meme si le role des personnalités locales joue davantage évidemment que pour une élection présidentielle. (Dans les deux cas on vote pour des individus souvent davantage que poour un parti.)
Donc une campagne pour les élections municipales ne peut pas se limiter, meme au niveau local, aux problèmes locaux. Ce n'est pas du tout comme pour un syndicat qui n'avance que des revendications concernant une entreprise ou une branche.
Les situations locales insolubles sont le plus souvent le résultat de la politique nationale de l'Etat, c'est à dire de la politique nationale des partis de gauche et de droite. Prenons l'exemple du logement : bien des municipalités communistes se trouvent devant des problèmes insolubles parce qu'il n'y a pas de logements pour tous. Elles ont certes leurs responsabilités locales, quand elles font construire des programmes immobiliers pour attirer la petite bourgeoisie, comme à Montreuil ou Aubervilliers par exemple. Mais il y a aussi les responsabilités nationales de l'Etat, présentes et passées.
Il en résulte qu'un accord local, sur un programme minimum correspondant aux interets des travailleurs, pour constituer une liste ne peut pas se limiter à des questions locales.
__
Encore à Pelon.
-Je ne fais pas une fixette sur D. Bousquet, mais c'est tout de meme une personnalité d'envergure nationale, un symbole donc, à qui LO a choisi de s'adresser publiquement en priorité (ou parmi les premiers destinataires de ses propositions.)
Ne prenant pas les dirigeants de LO pour des imbéciles ou des ignorants qui ne sauraient pas qui est D. Bousquet, j'imagine que c'est un choix. Qui a par conséquent son importance.
-Je ne comprends pas du tout, mais pas du tout cette histoire de la LCR qui risquerait, dans des meetings communs de parler de son projet de parti ( "100 % à gauche 0 % révolutionnaire", a écrit quelqu'un, ce qui est tout de meme ttrès méchant pour nos camarades). Dans un meeting commun, soit on se met d'accord avec ses partenaires sur les sujets à aborder et les sujets à ne pas aborder, soit chacun raconte ce qui lui plait. Mais ça vaut aussi pour des meetings avec le PC, qui sortira des trucs nationalistes ou pour le PS qui sortira des choses encore plus horribles...
___
A Bidule. Pourquoi s'offusquer du terme "virage" ? Un virage, c'est un changement de politique significatif. On a le droit de prendre des virages... à condition de ne pas déraper et qu'ils conduisent dans la bonne direction. Mais, si on ne voit pas qu'il y a un virage, comme cela semble être ton cas, on part dans le décor... :wacko: