Wesh les amis !!!
bien ou bien ?Dans le journal municipal de vénissieux(Mairie PC)
http://www.expressions-venissieux.fr/ :
a écrit :
CHEMINOTS, FONCTIONNAIRES, ÉTUDIANTS, LYCÉENS…
Convergences
sociales
Les mouvements contre la réforme des régimes spéciaux et la loi Pécresse sont entrés dans leur deuxième semaine. Cheminots et étudiants, rejoints par les lycéens, ont fait la jonction le 20 novembre avec les fonctionnaires, lors d’une manifestation massive à Lyon.
Côte à côte, mardi 20 novembre, dans le cortège qui s’est élancé de la place Jean-Macé pour rallier Bellecour : des étudiants,lycéens, cheminots, fonctionnaires, et même des salariés du privé. Ils étaient entre 10 000 et 15 000 selon les sources. Une très forte mobilisation, comme dans la plupart des grandes villes de France. Certes les craintes des uns et des autres sont différentes : les premiers s’inquiètent de la privatisation rampante de l’enseignement supérieur contenue dans la loi sur l’autonomie des universités, les seconds se battent pour préserver le droit de partir à la retraite après 37,5 années de travail, les fonctionnaires dénoncent pour leur part la faiblesse des salaires et les suppressions de postes. Des revendications diverses donc, mais à l’évidence un fond commun, une convergence sociale pour exiger le respect du principe d’égalité des chances, des services publics forts, des salaires décents, une répartition plus équitable des richesses. Et un front commun contre les différents projets du gouvernement : de la réforme des régimes spéciaux à la loi Pécresse, en passant par les franchises médicales et le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. Les slogans repris dans le cortège étaient sans ambiguïté. Au fameux “Travailler plus pour gagner plus” de Nicolas Sarkozy, les manifestants opposaient un “Lutter plus pour gagner plus” et réactualisaient le célèbre “Tous ensemble” des grandes grèves de 1995.
À Vénissieux, les fonctionnaires ont été nombreux à cesser le travail le 20 novembre, notamment dans les services municipaux. On signalait également des débrayages dans le privé : Bosch, Renault Trucks, DHL, ou encore les entreprises du couloir de la
chimie à Saint-Fons et Feyzin. Chez les enseignants, le mot d’ordre a été très largement suivi. Dans plusieurs groupes scolaires, aucune classe n’était ouverte.
Depuis le 14 novembre, les cheminots du dépôt de Vénissieux et de la gare de triage (plus de 500 personnes au total) ont reconduit le mouvement chaque matin en assemblée générale. Des AG très fréquentées. “C’est largement supérieur à ce que l’on a connu en 95”, note Didier Astre, responsable CGT à la gare de triage. Serge Mosnier, du dépôt de Vénissieux, observe que “les gars sont remontés comme jamais, on les sent extrêmement mobilisés”. Beaucoup se déclarent sceptiques quant à l’issue des négociations qui devaient débuter le mercredi 21 novembre entre l’État, la direction de la SNCF et les syndicats. “Nous n’avons pas confiance dans le gouvernement, explique Guillaume Berthézène, tout jeune syndicaliste. Il a essayé de diviser les syndicats et de nous opposer aux salariés du privé en nous faisant passer pour des privilégiés. Mais on ne se bat pas seulement pour nous. Tout le monde doit comprendre que la remise en cause des régimes spéciaux n’est que la première étape d’un allongement pour tousde la durée de cotisation à 41 ans, voire 42 ans.”
GILLES LULLA
a écrit :
Quatre semaines
de grève
à la Cogedem !
Une partie du personnel de la plateforme logistique Cogedem (Conforama) est entrée lundi dans sa quatrième semaine de grève. Un nouveau rassemblement avait lieu vendredi 16 novembre devant l’entreprise, située rue Eugène-Hénaff, en présence d’André Gerin, député-maire de Vénissieux, et de sa suppléante, Michèle Picard. L’Union locale CGT a également apporté son soutien. Et une petite délégation de cheminots a remis aux grévistes une collecte. Les 9 salariés de la Cogedem se battent pour une revalorisation des salaires et l’intégration de la prime de rendement
dans le salaire de base. Mais face à la détermination de la direction, ils n’excluaient pas de reprendre le travail le mardi 20 novembre (jour de notre bouclage). “Je crois qu’on pourrait rester trois mois comme ça sans rien obtenir”, déplorait un salarié.
Les Cogedem ont été rejoints dans leur lutte par le personnel de la société Oxymetal, leader national de la découpe laser, située avenue du 24-août-1944. Les 20 salariés organisent des débrayages réguliers pour protester contre les conditions de
fermeture du site vénissian. “Nous réclamons 500 euros par année d’ancienneté
sur notre prime de licenciement. Mais la direction refuse, pour ne pas créer de précédent si d’autres sites venaient à fermer”, soulignait un salarié.
Michèle Picard a estimé qu’il était “important de ramener ce mouvement au contexte national : des entreprises nombreuses à se mettre en grève, une baisse sans précédent du pouvoir d’achat et des conditions de travail qui se détériorent.”
Sinon, dernièrement, il y a eu aussi des grêves à RVI, en fin, ça continue peut être ... Comme le souligne l'édito à propos de la hausse du cout de la vie, ça tout le monde le ressent, pire tout le monde le calcule, aussi bien la bourgeoisie qui en profite, mais surtout l'ensemble des travailleuses, travailleurs qui voient leurs salaires se réduire comme une peau de chagrin de mois en mois. L'augmentation des prix est vraiment flagrante !!!
Ca m'étonnerait que ça s'arrête là le bras de fer contre le gouvernement. Il y a des grêvistes prés à militer(militants syndicalistes et politiques, sympathisants, nouvelle génération qui s'ouvre à la lutte ouvrière) pour reconduire et étendre le mouvement, j'espère qu'on saura convaincre les hésitants : L'aversion du gouvernement et ses différents projets, le côut de la vie, les dégradations des conditions de travail ... augmentation générale des salaires, embauches massives des CDD et Intérimaires en CDI. Aller chercher l'argent là où il est. On est tout le temps à deux doigts du contrôle des comptes financiers des entreprises, de ceux de l'Etat. Vérifier pour pas se laisser endormir, et décider en fonction de nos intérêts et non de ceux des capitalistes !!!
Faudrait pas que le nain de jardin de l'Elysée et ses acolytes prennent trop leurs aises comme un Raffarin !!! Qu'ils prennent une claque, une plus grosses claques que celle qu'a reçu Villepin par les Lycéens !!! La claque de la classe Ouvrière !!!! :boxing:
allé ...
A+