a écrit : Communiqué unitaire contre les violences policières à Paris X
Communiqué commun d’organisations politiques nanterriennes
Ce lundi 12 novembre, des dizaines de gardes mobiles ont usé de gaz lacrymogènes contre les piquets de grève des étudiants de Paris 10 en grève contre la loi relative aux Libertés et Responsabilités des Universités (LRU). Une loi d’inspiration purement libérale remettant en cause tous les principes d’égalité et préparant à courte échéance la privatisation de l’ensemble du système universitaire. Des agents en civil ont par ailleurs tenté de provoquer les étudiants.
La LCR, les Alternatifs et le PCF de Nanterre condamnent fermement l’usage de la force publique dans ce conflit social.
Elles constatent que le président Audéoud s’est permis des déclarations fallacieuses sur un noyautage du mouvement, dans le monde daté du 9 novembre. Il oublie de mentionner qu’il n’est pas lui même politiquement neutre : il est pressenti comme candidat aux municipales par l’UMP de Nanterre ! De plus l’affluence massive aux Assemblées Générales dépasse de loin les cercles militants. Les organisations signataires appellent au respect des mots d’ordre renouvelés en assemblée générale aujourd’hui, notamment celui d’abrogation de la loi LRU et le maintien de piquets de grève.
Elles constatent que dans nombre d’autres villes universitaires, le pouvoir réagit avec violence. Ces réactions montrent la fébrilité du gouvernement et du président face à la montée des contestations de sa politique de casse sociale.
Les organisations signataires saluent les mobilisations en cours dans de nombreux secteurs (transports, énergie, justice, universités, franchise médicales) et appellent les Nanterriens à se solidariser avec les luttes menées localement et nationalement.
Nanterre, le 12 novembre
Deux camarades de Nanterre m'ont informé y a une heure qu'à la suite de l'intervention des Gardes Mobiles , de manière complètement inattendue , ces méthoes ont choqué et retourné un grand nombre d'étudiants , y compris des a-première vue anti-grèves , au final peu d'étudiants ont franchi le piquet brisé , et ça a même abouti à un comité de mobilisation phénoménal , entre 800 et 1000 personnes se sont retrouvées dans le théâtre du batiment L , commissions et mobilisation toute la semaine ( en fonction de la possibilité de se rendre sur la fac par rapport à la grève des transports )