a écrit :l'auteur principal Dirk Babendreier travaille pas mal pour la firme montsanto ! Pur hasard, bien entendu...
(Louis @ samedi 10 novembre 2007 à 19:52 a écrit : Ca ne fait pas de lui quelqu'un de "désonsidéré" a priori (contrairement aux scientifiques qui feraient des recherches a la demande d'associations de citoyen et qui sont systématiquement considéré par Canardos comme "bidon" "malhonnétes" "sans valeur scientifique"...)
j'ai l'esprit d'escalier....j'ai effectivement dénoncé un certain nombre d'hoax et de bidonnages, moutons indiens mais mexicains, etc....
et j'ai apporté les preuves....
tu maintiens toujours que ces études étaient sérieuses?
- canardos
- Message(s) : 18
- Inscription : 23 Déc 2005, 16:16
a écrit :
[center]Maïs Bt et abeilles: le biologiste Marcel Kuntz réagit à l'étude de Lilian Ceballos[/center]
21/01/2008 22:04 (Par Michel DEPROST)
Le chercheur grenoblois met en avant des études suisse et allemandes qui selon lui ont levé le doute sur les risques des OGM sur les abeilles.
Enviscope poursuit la publication d’éléments d’informations dans le dossier sur les effets des plantes génétiquement modifiées sur les abeilles. Nous avions publié le samedi 19 janvier, un article évoquant une étude de Lilian Ceballos, pharmacien et écologue, sur les études qui devraient selon lui être menées pour évaluer correctement les risques auxquels les OGM exposent les abeilles. Marcel Kuntz, directeur de recherche au CNRS, chercheur à l’Université Joseph Fourier (Grenoble), auteur de plusieurs ouvrages sur les OGM et la santé réagit à cette étude. Le chercheur, que les anti-OGM critiquent pour ses positions " pro-OGM", estime que l’étude de Lilian Ceballos « ne résiste pas à une analyse scientifique digne de ce nom"
Le chercheur en biologie indique par exemple que plusieurs études en Suisse et en Allemagne ont conclu à l’absence de risques pour les abeilles. Le chercheur grenoblois met en avant le fait que Lilian Ceballos cite bien dans son travail, une étude réalisée en 2002 par des scientifiques de la Station de recherche Agroscope Liebefeld-Posieux (voir documents téléchargeables aux adresses ci-dessous) Ces travaux, reconnaît Marcel Kuntz, concluaient que des interrogations demeuraient quand aux effets de la protéine Bt sur les abeilles et leurs larves.
Mais Marcel Kuntz souligne que Lilian Ceballos ne cite pas une autre étude publiée en 2006 par les mêmes chercheurs, qui estiment après quatre années d'études supplémentaires, répondent à leurs interrogations. Ils estiment dans leurs conclusions que les effets de la toxine Bt produite par le maïs transgénique, sur les abeilles ou leur larves ne sont pas constatés lors des études. La conclusion de ces recherches est que des effets à long terme sur les abeilles sont très improbables. Marcel Kuntz met en cause " l’honnêteté intellectuelle de ce nouveau “rapport” anti-OGM » .
Ne sont pas prises en compte non plus les études allemandes, par exemple, qui arrivent aux mêmes conclusions. Ces études sont consultables , rappelle Marcel Kuntz, « sur le remarquable site réalisé par les chercheurs allemands, avec l’aide du Ministère Fédéral de l’Education et de la Recherche". Le biologiste reconnaît un point recevable dans l’étude de Lilian Ceballos, les limites d’études en laboratoire. Lilian Ceballos recommande en effet des études en condition d’exploitation apicole. Mais Marcel Kuntz souligne le paradoxe d’une demande d’expérimentation en plein champ.
michel.deprost@free.fr
Pour consulter les travaux de la station de recherche suisse :
http://www.alp.admin.ch/themen/00502/00538...hmfhnapmmc7Zi6r
Pour consulter les travaux de recherche en Allemagne:
http://www.gmo-safety.eu/en/oilseed_rape/h...s/339.docu.html
a écrit :Nouvelles connaissances au sujet des effets du maïs Bt transgénique sur les abeilles
a écrit :
[center]Abeilles et OGM: Yves Markowicz (UJF) met en cause l'étude de Lilian Ceballos[/center]
02/02/2008 07:30 (Par Michel DEPROST)
Yves Markowicz ( Université Joseph Fourier) met en cause à son tour l’étude de Lilian Ceballos dont Enviscope a rendu compte. Le chercheur souligne les références scientifiques tronquées de l'opposant aux OGM. Enviscope publiera bientôt une synthèse sur le sujet.
Le maïs OGM n'a pas les effets prétendus par Lilian Ceballos: c'est la réponse d'Yves Markowicz, chercheur au Laboratoire Adaptation et Pathogénie des Micro-organismes (CNRS UMR
5163) de l'Université Joseph Fourier, qui réagit à l'article publié par Enviscope sur le sujet.
Enviscope, a publié récemment un article à partir d’une étude réalisée par Lilian Ceballos, pharmacien, étude financée par l’association Rés’OGM, association elle-même financée par la Région Rhône-Alpes. Yves Markowicz sans avoir fait lui-même des travaux sur les abeilles ( de même que Lilian Ceballos) a abordé explique-t-il à plusieurs reprises le dossier des OGM et des abeilles, lors de conférences, en particulier lors d'un congrès national apicole.
Pas d'effet sur l'aspect des fleurs
Lilian Ceballos explique dans son article que des risques pourraient exister d'effets indirects des OGM, par exemple la modification du phénotype floral. Des modifications d’aspect des fleurs butinées par les abeilles, pourraient modifier le comportement de ces dernières. Ces modification, pourraient influencer l'interaction plantes/pollinisateurs. Lilian Ceballos cite à l’appui de ses craintes des travaux portant sur des colzas non transgéniques.
« Mr Ceballos, ce faisant, a tendance à oublier plusieurs points. Le MON 810 n'est pas un colza mais un maïs. A ma connaissance, le phénotype floral du MON 810 est indiscernable de celui du maïs non transgénique dont il est issu . Enfin les abeilles ne butinent que peu le maïs, plante qui ne produit pas de nectar » explique le chercheur en biologie de l'Université Joseph Fourier.
Lilian Ceballos ne mentionne pas plusieurs études
Yves Markowicz critique l’affirmation de Lilian Ceballos selon qui "seuls les produits purifiés du transgène (protéines)" auraient été donnés aux abeilles adultes ou aux larves dans les ruches. Le fait de donner un produit purifié fausserait l’étude. « Or, cette affirmation est totalement fausse !!! affirme Yves Markowicz. Un article publié en janvier 2008 dans la revue PlOS One, intitulé "A meta-analysis of effects of Bt crops on Honey bees" mentionne cinq études différentes menées avec des pollens. Cet article accessible librement à tout un chacun, mentionne des études est ont été respectivement publiées en 1997, 1999, 2003, 2005 et 2007. Ces études ne sont pas trop récentes pour avoir été inclus dans l'étude de Mr Ceballos. Donc, Mr Ceballos a visiblement des lacunes dans sa bibliographie, et j'ose espérer que ces lacunes ne sont pas le fait d'un choix idéologique..."
Des essais en conditions réelles
Yves Markowicz cite le conclusion de l'article. "Bien que seuls des résultats d'études en laboratoires soient synthétisés ici, le fait qu'aucun effet ne soit observé converge avec les résultats d'une étude en champ récente et faisant l'objet d'une bonne répétitivité. De plus, le fait que des études en laboratoires exposent généralement les abeilles à des doses de protéines Cry qui sont au minimum 10 fois supérieures à celles qu'elles rencontrent dans les champs est également de nature à donner l'assurance que la toxicité dans les champs est improbable. Cependant, la nécessité d'études
supplémentaires en champs peut être utile si l'on estime que des stress tels que chaleur, pesticides, pathogènes, ... sont suspectés d'altérer la sensibilité des abeilles à la toxicité de la protéine Cry".
Comme ses collègues, Yves Markowicz ne trouve pas inintéressants de nouveaux essais en conditions réelles. Un travail que préconise aussi Lilian Ceballos pour conforter ses doutes et au fond son opposition. Le problème, explique Yves Markowicz, c'est que les adversaires des plantes modifiées sont aussi opposés aux essais en plein champ...
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