Che Guevara

Marxisme et mouvement ouvrier.

Message par Ottokar » 08 Oct 2007, 22:26

Je poste ici cet article de LO que vous avez lu je suppose, car je le trouve très bien.
a écrit :9 octobre 1967 : l'assassinat de « Che » Guevara

Le 9 octobre 1967, le guérillero Ernesto « Che » Guevara, fait prisonnier la veille par des soldats boliviens accompagnés d'un cadre de la CIA, était abattu dans le dos par un sous-officier dans le village de La Higuera, dans la région où, onze mois auparavant, le « Che » avait entamé une guérilla à partir de laquelle il espérait ouvrir un nouveau front contre l'impérialisme américain. Né en 1928 à Rosario en Argentine, il avait 39 ans.

Quarante ans après, le révolutionnaire mort au combat reste un mythe, symbole de la résistance à l'impérialisme américain, d'abord en Amérique latine, mais aussi dans les milieux altermondialistes ; une icone suffisamment durable pour que les commerçants du monde capitaliste en aient fait un sujet de poster ou de T-shirt.

De la Bolivie à la révolution cubaine...

Né dans une famille de grands propriétaires argentins ruinés, où l'on cultivait des idées libérales, sa jeunesse fut celle d'un anticonformiste curieux et ne tenant pas en place. Étudiant en médecine, il s'intéressait à la littérature et aux civilisations pré-colombiennes. Au cours de ses voyages, il découvrit l'extrême misère des plus déshérités du continent, les paysans d'origine indienne, mais aussi la violence des affrontements sociaux qui découlait du fait que c'était le plus souvent l'armée qui tranchait les débats politiques, avec le soutien, parfois armé, des dirigeants des États-Unis, qui intervenaient sans vergogne sur un continent considéré comme leur arrière-cour.

En 1953, le « Che » était en Bolivie, quelques mois après la révolution de 1952 qui avait nationalisé l'industrie minière. Il y fut plus sensible au racisme du nouveau régime vis-à-vis des indiens qu'au radicalisme des mineurs qui avaient pourtant été le moteur du changement de régime. En 1954, au Guatemala, il assista impuissant au renversement du régime du général Arbenz par des troupes aux ordres de la compagnie américaine United Fruit qui entendait empêcher une réforme agraire pourtant modeste. Jusqu'à sa chute, Arbenz se garda d'armer la population contre les putschistes. Le « Che » expliqua plus tard que c'est là qu'il était devenu partisan de la lutte armée.

En 1956, au Mexique, Guevara se lia aux révolutionnaires qui, autour de Fidel Castro, se préparaient à déclencher une guérilla à Cuba contre la dictature de Battista, homme-lige des États-Unis, qui avait fait de l'île un paradis... pour les riches touristes amateurs de jeux et de prostituées.

C'est au cours de trois années de guérilla dans la Sierra Maestra, qui allait déboucher sur le succès de la révolution cubaine, qu'il vit de près le monde paysan et sa sensibilité au thème de la réforme agraire. Mais il continua aussi à se méfier des militants des villes qui, pour lui comme pour Castro, devaient rester une force d'appoint subordonnée aux guérilleros.

La victoire acquise, le « Che » se retrouva à la tête de l'appareil économique cubain et, s'il participait à toutes les tâches à l'égal des autres, il entendait aussi inciter les ouvriers à en finir avec cette « mentalité de classe ouvrière exploitée et spoliée, qui lutte seulement pour des revendications économiques ». Par la suite, le régime devait se féliciter du succès de la « campagne grandiose pour déraciner le vieux vice d'un économisme étroit chez les travailleurs » qui avait imposé à ceux-ci heures supplémentaires non payées et baisses de salaires.

... et de Cuba à la Bolivie

Mais, en 1965, Guevara reprit la guérilla, au Congo d'abord puis en Bolivie l'année suivante. Pour lui, il fallait « créer un, deux ou trois Viêt-nam », un « internationalisme » qui était plutôt un inter-nationalisme : faire que dans différentes régions du monde, à l'imitation du combat du peuple vietnamien, se multiplient les foyers de lutte contre l'impérialisme américain.

La lecture de son Journal de Bolivie, où le « Che » a consigné au jour le jour ses impressions et les difficultés rencontrées, révèle l'isolement de sa dernière guérilla. Les rares paysans rencontrés par les guérilleros étaient si effrayés par leur présence que, d'après le « Che », ils avaient tôt fait de les dénoncer aux forces armées. Guevara y montre aussi que jusqu'au bout, il considéra la classe ouvrière au mieux comme une force d'appoint à la guérilla. Lorsque l'armée bolivienne réprima dans le sang le 24 juin 1967 un mouvement de protestation des mineurs, il écrivit que « le massacre dans les mines éclaircit considérablement le panorama pour nous ». Et dans une adresse à ces mineurs, il estimait qu'« il ne faut pas persévérer en des tactiques fausses, héroïques sans doute, mais stériles », invitant les mineurs à le rejoindre : « Ici, nous transformerons la déroute en triomphe et la plainte des veuves prolétariennes en un hymne de victoire ».

Le sort tragique de Guevara fut celui de beaucoup d'hommes et de femmes d'Amérique latine dont les guérillas, isolées et anéanties par l'armée, furent le tombeau. Comme Guevara, même quand ils se réclamaient du socialisme, ils ne comptaient nullement sur la classe ouvrière pour transformer mais plutôt sur les masses paysannes. Mais, surtout, pour eux, c'était à l'appareil militaire de la guérilla de diriger la révolution, pas aux masses populaires. Ils se méfiaient plutôt de la force potentielle que donne au prolétariat sa place dans la production capitaliste.

Le « Che » était un révolutionnaire désintéressé, mais son combat comportait des limites précises, qu'il a ressenties lui-même au sujet de la révolution cubaine, finalement réduite à la lutte pour l'indépendance nationale et à la mise sur pied d'une économie nationale pour tenter d'échapper un peu à la tutelle de l'impérialisme. Ces limites n'étaient rien d'autre que les limites sociales et nationales que les révolutionnaires réunis autour de Castro avaient eux-mêmes tracées. Étrangers à la classe ouvrière, jamais ils ne cherchèrent à élargir leur lutte en appelant, et en aidant, les travailleurs du monde entier à se soulever, comme l'avait tenté, par exemple, la révolution russe à ses débuts.

Tant mieux si le combat du « Che » impose à beaucoup la volonté de lutter contre le capitalisme et l'impérialisme. Mais ils doivent aussi savoir qu'il n'offre aucune clé pour le renverser.

Jacques FONTENOY

Ottokar
 
Message(s) : 731
Inscription : 16 Jan 2005, 10:03

Message par gerard_wegan » 08 Oct 2007, 23:16

Tout à fait d'accord sur le fond.

Quelques remarques cependant :
1) point de détail :
(LO 2044 % 5 octobre 2007 à 23:26 a écrit :Le 9 octobre 1967, le guérillero Ernesto « Che » Guevara [...] était abattu dans le dos par un sous-officier dans le village de La Higuera.
D'où sort donc cette précision (qui, au demeurant, n'apporte pas grand-chose) que ni les témoignages ni les photos que je connais ne semblent attester ?

2)
(LO 2044 % 5 octobre 2007 à 23:26 a écrit :En 1953, le « Che » était en Bolivie, quelques mois après la révolution de 1952 qui avait nationalisé l'industrie minière. Il y fut plus sensible au racisme du nouveau régime vis-à-vis des indiens qu'au radicalisme des mineurs qui avaient pourtant été le moteur du changement de régime.
Cela suggère-t-il un lien avec les choix politiques du Che discutés plus loin dans l'article ? Si c'est le cas, cela ne me semble pas forcément juste. Après tout, ce n'est pas forcément la condition ouvrière qui conduit à l'engagement politique, révolutionnaire en général ou communiste et prolétarien en particulier.

3)
(LO 2044 % 5 octobre 2007 à 23:26 a écrit :[Le Che] entendait aussi inciter les ouvriers à en finir avec cette « mentalité de classe ouvrière exploitée et spoliée, qui lutte seulement pour des revendications économiques ». Par la suite, le régime devait se féliciter du succès de la « campagne grandiose pour déraciner le vieux vice d'un économisme étroit chez les travailleurs » qui avait imposé à ceux-ci heures supplémentaires non payées et baisses de salaires.
Là aussi, je ne suis pas sûr que la critique soit très juste. Tout dépend des perspectives politiques du régime. Après tout, un Etat ouvrier inciterait aussi les travailleurs à ne pas se contenter de revendications économiques et ne pourrait s'interdire par principe l'accroissement du travail et la diminution des salaires (qu'on appelle cela "dimanche socialiste" ou autrement n'y change rien...)
gerard_wegan
 
Message(s) : 2
Inscription : 31 Oct 2002, 08:32

Message par jeug » 08 Oct 2007, 23:48

Gérard, on va dire qu'il est tard. Mais, même à cette heure-ci, comment peux-tu déformer à ce point ?

2) C'est formulé comme un fait simplement relaté. Mais c'est un élément qui éclaire sacrément l'écart entre lui et nous. Et je te mets dans le nous. L'article dit qu'il s'est moins intéressé, qu'il a sous-estimé l'importance, du combat des mineurs. Si je comprends bien, ça n'est pas le fait en lui-même que tu contestes mais que ça nous révèle les points forts de son idéologie. Libre à toi. Mais franchement, je ne sais pas de quoi tu te fais l'avocat...

3) Tu as faux sur 2 points à mon avis :

1 - Entre "se contenter" et "tirer une croix sur", il y a un fossé que seule l'obscurité de la nuit qui s'avance t'a rendu invisible

2 - Justement, les "perspectives politiques" de ce régime-là, on les connaît, l'article évoque explicitement ce cas-là et pas un autre. Il est bien dit que par la suite "ce régime devait se féliciter". Un régime qui l'aurait utilisé comme pis-aller dans des circonstances exceptionnelles ne s'en féliciterait pas !
jeug
 
Message(s) : 35
Inscription : 18 Jan 2007, 16:13

Message par gerard_wegan » 09 Oct 2007, 01:40

(jeug @ mardi 9 octobre 2007 à 00:48 a écrit :2) C'est formulé comme un fait simplement relaté. Mais c'est un élément qui éclaire sacrément l'écart entre lui et nous. Et je te mets dans le nous. L'article dit qu'il s'est moins intéressé, qu'il a sous-estimé l'importance, du combat des mineurs. Si je comprends bien, ça n'est pas le fait en lui-même que tu contestes mais que ça nous révèle les points forts de son idéologie. Libre à toi. Mais franchement, je ne sais pas de quoi tu te fais l'avocat...
Je ne me fais l'avocat de rien du tout. Je relève un point en m'interrogeant sur ce que le rédacteur a voulu dire, précisément parce que dans un article politique on relate rarement un fait pour le plaisir de la relation. D'où la forme interrogative que j'avais choisie.
Je ne conteste évidemment pas le fait, mais ce que toi du moins (sinon l'article lui-même ?) en tires, c'est-à-dire que "c'est un élément qui éclaire sacrément l'écart entre lui et nous". C'est que je n'aime pas les réécritures rétrospectives. En 1953, lors de son séjour en Bolivie, le Che a 25 ans. Si l'on se fie à ses écrits lors de ses voyages de jeunesse à travers l'Amérique latine, il a été plus directement confronté à la misère paysanne et aux injustices vis-à-vis des Indiens qu'à la condition ouvrière. Et alors ? Il n'y a heureusement aucun déterminisme ; cela n'impliquait nullement les choix politiques qu'il a faits plus tard comme révolutionnaire. On peut certes toujours suggérer que cela les a influencés, mais ça n'a pas grand intérêt !

(jeug @ mardi 9 octobre 2007 à 00:48 a écrit :3) Tu as faux sur 2 points à mon avis :
[...]
2 - Justement, les "perspectives politiques" de ce régime-là, on les connaît, l'article évoque explicitement ce cas-là et pas un autre. Il est bien dit que par la suite "ce régime devait se féliciter". Un régime qui l'aurait utilisé comme pis-aller dans des circonstances exceptionnelles ne s'en féliciterait pas !
Admettons...
gerard_wegan
 
Message(s) : 2
Inscription : 31 Oct 2002, 08:32

Message par Vérié » 09 Oct 2007, 07:39

(gerard_wegan @ mardi 9 octobre 2007 à 00:16 a écrit : 3)
(LO 2044 % 5 octobre 2007 à 23:26 a écrit :[Le Che] entendait aussi inciter les ouvriers à en finir avec cette « mentalité de classe ouvrière exploitée et spoliée, qui lutte seulement pour des revendications économiques ». Par la suite, le régime devait se féliciter du succès de la « campagne grandiose pour déraciner le vieux vice d'un économisme étroit chez les travailleurs » qui avait imposé à ceux-ci heures supplémentaires non payées et baisses de salaires.
Là aussi, je ne suis pas sûr que la critique soit très juste. Tout dépend des perspectives politiques du régime. Après tout, un Etat ouvrier inciterait aussi les travailleurs à ne pas se contenter de revendications économiques et ne pourrait s'interdire par principe l'accroissement du travail et la diminution des salaires (qu'on appelle cela "dimanche socialiste" ou autrement n'y change rien...)
J'avais noté moi aussi ce passage à la lecture de l'article et je suis entièrement d'accord avec les remarques de Gérard Wegan. Cette critique de l'incitation des travailleurs à produire dans la situation qui était celle de Cuba au lendemain de la révolution ne me semble pas juste. D'autant que la révolution cubaine a beaucoup apporté aux travailleurs sur le plan matériel.

Sinon, l'ensemble de l'article est bon.
__

J'en profite pour dire que, face à l'avalanche de calomnies qui tombent en ce moment sur le Che, à l'occaion du 40ème anniversaire de sa mort, notamment venant de l'infame Machover qui l'accuse... d'avoir exécuté ou fait exécuter des tortionnaires de Battista au lendemain de la prise d epouvoir, alors que les révolutionnaires cubains ont été exceptionnellement cléments à leur égard, nous devons être solidaires de ce combattant anti-impérialiste.

Ca ne me gêne pas du tout que le Che soit devenu un symbole pour son engagement altruite et sa volonté de changer la société, et qu'on puisse s'en revendiquer A CE TITRE. Ses théories politiques, c'est évidemment autre chose...
Vérié
 
Message(s) : 0
Inscription : 08 Sep 2007, 08:21

Message par Ottokar » 09 Oct 2007, 07:45

(Vérié @ mardi 9 octobre 2007 à 07:39 a écrit : Ca ne me gêne pas du tout que le Che soit devenu un symbole pour son engagement altruiste et sa volonté de changer la société, et qu'on puisse s'en revendiquer A CE TITRE. Ses théories politiques, c'est évidemment autre chose...

c'est vrai. C'est ce que voulait démontrer l'article et ce qu'il fait très bien, au-delà des détails. Et c'est ce que ne font pas ceux qui s'en servent comme d'une icône depuis des années pour couvrir une politique réformiste (les PC) ou, à l'extrême gauche, une absence de politique et un refus d'assumer notre drapeau. C'est bien pourquoi je suis content que, sans cracher dessus comme ce calomniateur que j'ai vu à la télé hier et qui m'a gonflé, en disant que c'était un combattant, altruiste oui, révolté par la misère, LO ne s'en "revendique" pas.
Ottokar
 
Message(s) : 731
Inscription : 16 Jan 2005, 10:03

Message par artza » 09 Oct 2007, 08:11

(gerard_wegan @ mardi 9 octobre 2007 à 00:16 a écrit : Après tout, un Etat ouvrier inciterait aussi les travailleurs à ne pas se contenter de revendications économiques et ne pourrait s'interdire par principe l'accroissement du travail et la diminution des salaires (qu'on appelle cela "dimanche socialiste" ou autrement n'y change rien...)
:rofl:

Voilà ce qui s'appelle embrouiller la question à plaisir.
artza
 
Message(s) : 2525
Inscription : 22 Sep 2003, 08:22

Message par Vérié » 09 Oct 2007, 08:12

(Ottokar @ mardi 9 octobre 2007 à 08:45 a écrit : [C'est ce que voulait démontrer l'article et ce qu'il fait très bien, au-delà des détails. Et c'est ce que ne font pas ceux qui s'en servent comme d'une icône depuis des années pour couvrir une politique réformiste (les PC) ou, à l'extrême gauche, une absence de politique et un refus d'assumer notre drapeau. C'est bien pourquoi je suis content que, sans cracher dessus comme ce calomniateur que j'ai vu à la télé hier et qui m'a gonflé, en disant que c'était un combattant, altruiste oui, révolté par la misère, LO ne s'en "revendique" pas.
Oui, l'article exprime dans l'ensemble une certaine sympathie et une certaine solidarité, et c'est bien.

Cela-dit, je crois qu'on pourrait parfaitement se revendiquer du Che, car le combat que mène LO (et aussi la LCR) est certainement plus fidèle à son engagement contre cette société que la récupération hypocrite du PC qui lui a craché dessus de son vivant. Se revendiquer du Che n'est pas incompatible avec le fait d'"assumer notre drapeau". Mais, dans le cas de la LCR, il est vrai qu'il y a des gens qui aimeraient remiser le drapeau du communisme au grenier... ou à la cave.
Vérié
 
Message(s) : 0
Inscription : 08 Sep 2007, 08:21

Message par Vérié » 09 Oct 2007, 08:17

(artza @ mardi 9 octobre 2007 à 09:11 a écrit :
(gerard_wegan @ mardi  9 octobre 2007 à 00:16 a écrit : Après tout, un Etat ouvrier inciterait aussi les travailleurs à ne pas se contenter de revendications économiques et ne pourrait s'interdire par principe l'accroissement du travail et la diminution des salaires (qu'on appelle cela "dimanche socialiste" ou autrement n'y change rien...)

:rofl:

Voilà ce qui s'appelle embrouiller la question à plaisir.

Non, Artza, je ne pense pas que ce soit "brouiller la question".
Nous sommes d'accord que le Che ne cherchait pas à s'appuyer sur la classe ouvrière mondiale, et sur le fait que Cuba n'est pas un Etat ouvrier, car il n'a pas été mis en place par la classe ouvrière, soit. Mais tirer argument du fait que la jeune révolution cubaine demandait des sacrifices aux travailleurs n'est pas juste. D'autant qu'à cette époque, le régime cubain était certainement un des plus égalitaire du globe. Je me souviens que Castro avait déclaré qu'il dormirait sous la tente tant que toute la popûlation ne serait pas logée. Certes, ça fait plus d'un demi siècle, de l'eau a coulé devant le Malecon...
Vérié
 
Message(s) : 0
Inscription : 08 Sep 2007, 08:21

Message par artza » 09 Oct 2007, 08:29

Ce qui caractérise un Etat ouvrier, ce n'est certainement pas le fait qu'il puisse demander des "sacrifices" aux travailleurs.

Par contre ceux qui viennent raconter en défense d'un régime quelconque qu'un Etat ouvrier pourrait en faire tout autant sont pour le moins des gens qui ne comprennent pas la question.

Qui souvent "l'embrouillent" ce qui est le cas ici, car je connais par ses écrits G_W.

Quand à ton histoire de camping, pitié pour ceux qui se laisse promener par ce genre de phrases sonores.
artza
 
Message(s) : 2525
Inscription : 22 Sep 2003, 08:22

Suivant

Retour vers Histoire et théorie

Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 3 invité(s)