Sur la prostitution

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par jedi69 » 28 Sep 2007, 13:56

Wesh les amis !!!

Bien ou bien ?



Par pornographie, j'entends juste une tendance de celle-ci, qui aujourd'hui doit être marginale. Déjà la pornographie en soit est marginale, alors une tendance éducative qui ne serait pas machiste, SM, pédophile, zoophile et je passe sur toutes les pratiques dégradantes.


Donc je suis pas là pour défendre LA pornographie en générale, c'est claire que c'est une autre voie du commerce, de la perversion sexuelle à notre époque comme la prostitution. Je parle d'éducation sexuelle, elle peut se faire pratiquement, tout seul dans son coin, mais je trouve pas ça trés épanouissant, un peu soulageant mais sans plus :sleep: . On peut en parler dans le cadre scolaire, associatif ou d'une thérapie, on peut lire des livres, se faire conseiller des revues, des études scientifiques ou artistique.


Voilà, aprés je sautais sur l'aspect audiovisuel, les documentaires, les films ... ... on peut filmer différents processus de l'amour, de la sexualité, les expliquer, les mettre en perspectives, en faire des programmes entiers, des séries et je ne sais quoi d'autres. On peut scanner le corps lors de l'amour, des rapports sexuelles, on peut être de plus en plus précis sur les processus. J'ai vu un documentaire qui n'est pas excellent, mais je trouve que ça ouvre une porte : "L'HISTOIRE DU SEXE"

http://www.glowria.fr/viewTitleDetails.do?titreId=15460

où il parlait évidemment pas mal d'érotisme, de pornographie mais aussi d'éducation séxuelle. Alors j'ai appellé ça UNE TENDANCE de la pornographie, pour moi, c'est juste de l'éducation sexuelle sur support audiovisuel, aprés, téléchargeable, visionable sur internet ...


Je veux pas créer ou défendre un énième commerce, ou un réseaux d'abrutissement par la pornographie, car c'est de ça qu'il s'agit aujourd'hui sur le net, et les gamins y ont accés facilement, c'est dangereux, alors qu'il pourrait être fait des films éducatives, des documentaires ... genre L'ODYSSEE DE L'ESPECE, ou HOMO SAPIENS, ou ce dont j'ai déjà parlé : "LE CLITORIS CE CHER INCONNU" sous forme éducative, disant la vérité, exposant la sexualité sous tout ses angles et adapté à tout le monde, pour l'épanouissement de chacun.


Sinon, sans tourner autour du pot, est ce qu'il y en a qui connaisse des trucs dans ce sens là. A une époque j'avais vu au théatre MONOLOGUES DE VAGIN. A un moment, il y avait la vidéo sur le net, j'ai pas réussi à la télécharger. Voilà encore une autre façon d'en apprendre sur la sexualité, ses douleurs, son histoire(car elle a une histoire partout dans le monde ça n'a pas toujours été pareil, dans les classes sociales non plus, non ?), son épanouissement.


allé ...


A+
jedi69
 
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Message par Louis » 28 Sep 2007, 14:01

Sur ce point, je ne crois pas qu'il y ait une "opinion unanime" a la ligue. On es tous d'accord sur le constat : on est contre la prostitution. Mantenant il y a aussi des nuances dans les différentes pratiques que peuvent avoir les militant(e)s investis dans ce domaine. Mais bon, le principe de base c'est d'etre contre la prostitution sans aucune complaisance, et de penser que la libération des femmes sera l'oeuvre des femmes elles meme, et pour ce qui concerne ce probléme, les prostituées

quelques points de vue développé dans rouge :

a écrit :La prostitution génère un fantasme : celui d'une personne sexuellement disponible, sur la base d'un « contrat » - acte sexuel contre argent. La prostitution est alors considérée comme un métier comme un autre. Mais cette vision se situe en contradiction avec les idées progressistes et le combat pour l'émancipation humaine. Si on pousse cette logique jusqu'au bout, le système éducatif devrait reconnaître et développer une formation spécifique dotant la personne prostituée des qualifications nécessaires à l'exercice de son métier et, pourquoi pas, inclure cette activité sur la liste des professions proposées aux enfants lors de leur orientation scolaire... La prostitution étant envisagée de la sorte, les prostituées1 devraient relever, comme tout travailleur, d'une convention collective. Les proxénètes allemands n'ont-ils pas obtenu le statut de patron ?

Femmes marchandises

Or, la prostitution n'est pas un métier. La quasi-totalité des prostituées sont, dans leur grande majorité, victimes du système prostitutionnel et proxénète. Les prostituées sont contraintes, soit à cause de leur situation socio-économique, soit en raison d'une manipulation affective ou de menaces sur leur personne. Mais ce sont avant tout les abus sexuels et le viol qui contraignent les prostituées. Le corps étant vécu comme un « objet » détestable et sans valeur, il est alors possible de le vendre. La répression des sexualités « hors normes » ou des personnes transsexuelles favorise la marginalisation sociale d'une partie des jeunes et alimente, elle aussi, le marché de la prostitution. C'est également une violence en soi, d'autant que le milieu prostitutionnel est un lieu propice aux mauvais traitements, aux viols, à la torture, voire aux meurtres. Dans ce contexte, la légalisation de la prostitution ne peut apparaître comme une mesure progressiste, même envisagée de manière transitoire dans le but d'accorder les droits du travail élémentaires aux prostituées.

Aujourd'hui, le libéralisme promeut une éthique de la liberté individuelle qui masque tous les mécanismes de contraintes marchandes et oppressives. Les prises de position d'intellectuelles comme Marcela Iacub, Catherine Millet et Catherine Robbe-Grillet, Élisabeth Badinter, en faveur de « la liberté de se prostituer » sont typiques d'une vision libérale. Pour elles, il s'agit d'un simple contrat entre une personne qui vend un « service sexuel » et un consommateur qui l'achète. Le recours des clients à la prostitution, la construction sociale de la sexualité et du rapport à la sexualité (modelée aujourd'hui par les images produites par les médias, l'industrie pornographique et la publicité) débouchent sur une vision du sexe comme produit de consommation au même titre qu'un achat dit d'impulsion. Faut-il en conclure qu'il vaut mieux légaliser une oppression, voire l'aménager plutôt que de lutter contre ? Certainement pas, car ce choix ne concerne qu'une petite minorité de personnes.

L'immense majorité des femmes prostituées, traitées comme des marchandises, subit de plein fouet la mondialisation libérale. Cette mondialisation de la prostitution multiplie les réseaux mafieux. Ainsi, chaque année, des dizaines de milliers de femmes sont attirées par des offres d'emploi fallacieuses et se retrouvent achetées par des proxénètes, brisées psychologiquement par la violence, vendues et revendues dans d'autres pays. Source de profit qui générerait au niveau mondial entre 5,4 et 7,6 milliards d'euros, la prostitution bénéficie surtout aux proxénètes et aux réseaux mafieux qui pratiquent la traite des êtres humains à fin d'exploitation sexuelle (prostitution, industrie de la pornographie) et économique (esclavage moderne, ateliers clandestins).

Dans un monde où les conditions de circulation des populations se sont sensiblement modifiées, des milliers de femmes, essentiellement originaires des pays de l'Est et d'Afrique, font l'objet d'un trafic. Et la traite des êtres humains s'inscrit dans le mouvement des migrations internationales : le sens des flux migratoires va toujours des pays pauvres vers les pays riches. Dire que la prostitution existera toujours et militer pour sa légalisation implique l'acceptation d'un marché du sexe, qui légitime ces violences faites aux femmes.

Hypocrisie

Mais combattre la prostitution ne veut pas dire, d'un point de vue progressiste, la réprimer. Or la situation actuelle se double d'une politique sécuritaire criminalisant les populations les plus pauvres, les plus vulnérables, et visant au rétablissement de l'ordre moral. La loi sur la sécurité intérieure (LSI), défendue par Nicolas Sarkozy, n'est pas une réponse au problème de la prostitution, bien au contraire : c'est une stigmatisation accrue, moraliste et hypocrite. Son but consiste à cacher la prostitution en la chassant des centres-villes et des beaux quartiers. La LSI ne s'attaque pas à la prostitution en tant que système d'exploitation et d'oppression. Elle n'assure pas non plus la sécurité des personnes prostituées et ne crée pas les conditions de leur émancipation. Elle possède également un aspect raciste, car Sarkozy organise ainsi l'expulsion des personnes prostituées étrangères coupables de racolage. Les prostituées se retrouvent donc à la périphérie des agglomérations ou s'enferment dans des chambres d'hôtels sordides... La LSI fait passer l'idée que la prostitution est une « activité » qu'il faut encadrer. L'État ne joue-t-il pas déjà le rôle de proxénète, dans la mesure où les prostituées sont obligées de lui verser taxes et cotisations2 ?

Il faut abolir la prostitution en mettant en place des principes d'éducation non sexistes, en insistant sur l'autonomie des femmes, en dénonçant et en luttant contre l'oppression patriarcale faite aux femmes et en exigeant que la lutte contre toutes les formes de violence soit au cœur du politique et ne soit plus considérée comme une question secondaire qui se résoudra avec la révolution. Lutter contre la marchandisation du corps et des activités sexuelles doit conduire tous ceux qui se battent pour une société plus humaine à obtenir l'abolition de la prostitution.

Sophie Berjout

1. La prostitution touchant en très grande majorité des femmes, le terme « prostitué » est systématiquement féminisé dans l'article.

2. Pour obtenir une couverture sociale en tant que « travailleuses non salariée », les prostituées doivent verser des cotisations à l'Urssaf, qui ne se gêne pas pour demander les arriérés des années précédentes.

• À lire : la brochure « Prostitution » (La Brèche, 1,50 euro); Simone de Beauvoir, «La femme : objet d'échange ou partenaire ?» (synthèse thématique du Deuxième sexe); Pierre Bourdieu, « Synthèse de l'analyse de La Domination masculine »; Michel Field, « Quand la limite entre prostitution et conjugalité tend à se brouiller...» (Autrement); Jean Rhéa, Manifeste pour l'abolition de la prostitution.




Rouge 2007 06/03/2003
a écrit : Femmes et prostitution
Défendons les prostituées, pas la prostitution


"Ni coupables ni victimes : libres de se prostituer." C'est à cet article paru dans "Le Monde" du 9 janvier dernier et signé de Marcela Iacub, juriste, Catherine Millet et Catherine Robbe-Grillet, écrivaines, que répond ici Claudine Legardinier (1), au nom du Collectif national pour les droits des femmes.

"Ni coupables, ni victimes : libres de se prostituer." Beau lyrisme ! Des femmes se disant féministes, mais dont le concours actif dans les combats pour les droits des femmes est jusqu'ici resté pour le moins discret, se découvrent investies d'une mission : défendre les prostituées. N'ayant visiblement de la question que la maigre connaissance qu'en donne l'inévitable et politiquement correcte prostituée-de-service-si-contente-de-l'être chère aux plateaux de télé, elles brandissent quelques fortes idées, parmi lesquelles : créer des "espaces de prostitution libre" où puisse s'exercer cet "authentique métier".

Un enfermement

Faire vingt passes par jour en prenant du valium ; être sur le qui-vive "parce qu'on peut toujours tomber sur un cinglé". Voilà bien un "authentique métier" dont aucune des auteures de cet étrange manifeste ne voudrait pour sa fille ! En réalité, l'affirmation de liberté de quelques prostituées, et qui n'engage qu'elles, sert de masque à l'enfermement de toutes les autres. Et leur tonitruante revendication individuelle camoufle l'ensemble des causes sociales, économiques et politiques qui poussent à la prostitution les plus vulnérables, les plus abusé-e-s ou précarisé-e-s.
Certes, on comprend que certaines d'entre elles, lasses de subir le mépris, revendiquent un statut. Mais c'est la dignité qu'elles réclament. Persuadées au fond d'elles-mêmes de n'exercer ce sinistre "métier" que de façon transitoire. Espérant sortir au plus vite de cette activité irrespirable, tissée de dégoût, de violence "ordinaire" et de destruction lente. Et oublier.
La déclaration candide de mesdames Iacub, Millet et Robbe-Grillet, pathétique dans sa certitude de pourfendre l'ordre moral, est une apologie de l'ordre marchand et de la loi de la jungle. Une vision étonnamment réductrice d'un système aux dimensions internationales, fondé sur les inégalités sociales et les rapports de pouvoir : ceux qu'exercent les hommes sur les femmes, les riches sur les pauvres, les adultes sur les enfants. Une machinerie qui tire des profits faramineux du marché des corps, qui multiplie les trafics d'êtres humains pour alimenter la demande.
Ainsi, la solution tiendrait à la création d'"espaces de prostitution libre". Tant de naïveté confond. Sous leur joli nom, sous les fantasmes, ces espaces-là ont un nom : ce sont des bordels. Où pourront à nouveau s'exercer les méthodes des proxénètes, s'organiser leur invisibilité, prospérer leurs prête-nom, leurs moyens de corruption. En les instituant, l'Etat donnera sa bénédiction à l'enfermement des femmes pour le service sexuel.
Sans idée aucune du "libre choix" qui pousse des femmes et des adolescentes dans pareille galère - dettes à éponger, famille à nourrir, viols et incestes à exorciser -, les signataires de ce plaidoyer pro-prostitution délivrent donc un laisser-passer aux proxénètes qui, même dans leurs rêves les plus fous, n'auraient jamais imaginé un tel sésame : le consentement des femmes à être exploitées. Mieux, leur liberté d'être asservies à la loi de l'argent et du désir de l'autre. L'ordre va régner dans les bordels. Dans ce meilleur des mondes possible, pressions, chantages, manipulations, violences - tout ce qui fait l'ordinaire de la prostitution - seront recouverts d'un silence de mort. Le temps est venu, dans le sillage des Pays-Bas, des services sexuels "contractuels" assortis de conventions collectives et, pourquoi pas, remboursés par la Sécurité sociale.
Quant aux clients, les voilà une nouvelle fois légitimés dans leur irresponsabilité de toujours, leur droit à consommer des femmes comme des pizzas et à voir renouvelée la marchandise. Le règne du consommateur est avancé. Tant pis pour celles que leur itinéraire a condamnées au "service sexuel". Puisqu'on vous dit qu'elles sont libres !
Les lobbyistes pro-prostitution ont été habiles; feignant de se soucier (bien tardivement) des personnes prostituées, ils ont fait passer leur message : institutionnaliser la prostitution comme métier. Les conséquences ? Désastreuses : pour les femmes, pour l'égalité, pour la notion même de liberté et de démocratie, pour l'avenir. Mais qu'importe l'avenir en ces temps où seul le court terme impose sa loi, où seuls comptent les intérêts, sonnants et trébuchants, du libéralisme.

Etres humains de seconde zone

Mesdames Iacub, Millet et Robbe-Grillet ne font qu'accommoder au goût du jour cette vieillerie : une sous-catégorie d'êtres humains, en priorité des femmes bien entendu, doit être disponible en permanence pour le repos du guerrier, de l'esseulé ou du handicapé. L'homme serait seul doté d'une sexualité, qui plus est "irrépressible" et fonctionnant à l'urgence. Sous couvert de liberté et d'émancipation sexuelle s'effectue le recyclage de la pire idéologie machiste, et à échelle industrielle.
La prostitution n'est pas contraire aux bonnes moeurs, elle est contraire aux plus élémentaires droits humains. Aussi menons-nous un double combat : contre la répression qui vise les personnes prostituées, et pour une société sans prostitution. Utopie ? Tant mieux ! Car l'utopie est un moteur, une voie à défricher. Une résistance face à la résignation.

Claudine Legardinier

- Ce texte a aussi été signé par : Isabelle Alonso, écrivaine ; Isabelle Autissier, navigatrice ; Claire Brisset, défenseure des enfants ; Catherine Ceylac, journaliste ; Christine Delphy, sociologue ; Annie Ernaux, écrivaine ; Xavière Gauthier, écrivaine ; Susan George, écrivaine ; Benoîte Groult, écrivaine ; Gisèle Halimi, avocate ; Michèle Le Doeuff, philosophe ; Claudie Lesselier, militante féministe ; Malka Marcovich, présidente d'association ; Florence Montreynaud, écrivaine ; Suzy Rojtman, militante féministe ; Yvette Roudy, ancienne ministre des Droits de la femme ; Elisabeth de Senneville, designer ; Wassyla Tamzali, avocate ; Alain Touraine, sociologue ; Nelly Trumel, peintre ; et de nombreuses autres signataires.

1- Claudine Legardinier est journaliste. Elle collabore notamment à la revue du Mouvement du Nid. Elle est l'auteur de Prostitution et Société, dans laquelle elle publie les témoignages de personnes prostituées que nul n'entend jamais et qui décrivent crûment, à mille lieues du fantasme, les réalités de la prostitution.
Elle a publié dans la collection "Les Essentiels", chez Milan, La Prostitution (1996) et Les Trafics du sexe (2002), et rédigé dans Le Dictionnaire critique du féminisme (PUF, 2000) l'un des deux articles "Prostitution", face à Gail Pheterson.
Louis
 
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Message par sitting bull » 28 Sep 2007, 16:28

a écrit :je suis comme toi, et comme nous tous j'imagine, opposé à toute représentation dégradante de l'image de la femme (et de l'homme),



le probleme est là ,je crois, la difficulté que l'on a de définir ce qu'est une image dégradante , face à une image de ce type les hommes sont plus protégés que les femmes ,Depuis des siècles, la prostitution est un des piliers fondamentaux de la domination masculine. la société bourgeoise reprenant à sa sauce le règne du patriarcat, les femmes ont du mal à se définir par elles mêmes , ce sont les femmes qui sont traitée de "putes" ou "femmes de mauvaise" vie mais un rocco sifrédi n'a pas ses problémes là.
sitting bull
 
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Message par BuenaventurayAndreu » 02 Oct 2007, 14:24

(Koceila @ mardi 25 septembre 2007 à 14:13 a écrit : Certaines filles (ou même des hommes) sont contraints de subir des rapports avilissants et dégradants avec des animaux pour gagner de l'argent, ou en échange d'un peu de drogue..........

Un trés bon article parut sur le site suivant parle de jeunes africaines à qui l'on avait fait miroiter la promesse d'un beau mariage en Europe se font piéger et se retrouvent à tourner des films X avec des chiens ou d'autres animaux pour partenaires!!!

http://www.afrik.com/article7253.html

Au delà de la morale, ce genre de relations est dangereuse pour la victime: transmission de maladies, déterioration d'organes génitaux ou autre et traumatismes pouvant conduire au suicide..........

a écrit :Société - Pan Afrique

Les nouvelles formes de pornographie africaine
Les pratiques extrêmes


Les filières de la pornographie africaine gagnent ses tristes lettres de noblesse en France et en Europe. Spécialisées de plus en plus dans les pratiques extrêmes, zoophilie, scatologie, urologie, elles semblent ne plus avoir de limite. Plongée au cœur du phénomène.
Piégées par des annonces juteuses de mariage sur des sites Internet, dans des tchats, ou par les pages « Correspondances » de certains magazines, de nombreuses jeunes filles africaines se retrouvent dans des réseaux de pornographie en Occident. Mais souvent, le corps de ces jeunes femmes crédules, impuissantes, devient un jouet obligé d’accepter les pires scènes immondes donnant libre cours à la perversion de l’homme. Des scènes, avec des animaux, des excréments, des pointes acérées et autre cire de bougie qui reviennent à 4 500 euros l’heure (3 millions de FCFA). Jetées innocentes dans ce monde, certaines ne veulent plus en sortir. Par appât du gain. Ces K7 dont elles sont les « héroïnes », ont leurs clientèles, leurs lieux de distribution et un marché qui prospère en douce.
"Chiennes de Blacks"
Eté 2001. Il est un peu plus de 23 h, le RER A s’arrête à son terminus : Marne-la-Vallée. Une banlieue au Sud-Est de la capitale française. Les voyageurs, fatigués par trente, soixante voire quatre-vingt-dix minutes de trajet en sortent, s’éparpillent. Dans le lot, un groupe de quatre femmes, dans lequel se trouve une assistante sociale venue incognito et dont nous tairons l’identité. Elles avancent de quelques mètres, atteignent l’extérieur de la gare. Un coup de fil dans une cabine d’à côté et voilà qu’en moins de dix minutes, deux Mercedes arrivent. Après dix minutes de route, elles stationnent devant une grande maison isolée de toute habitation. Un Blanc sexagénaire attend les filles, en compagnie de sa femme, blanche elle aussi mais un peu moins âgée. Au fond, les bords d’un cours de tennis se dévoilent. Dans le jardin bordant une large piscine quiète, neuf autres filles, toutes africaines, discutent joyeusement avec six Africains bien musclés. Tout le monde est introduit par le couple, dans une très grande salle au sous-sol, aux murs couverts d’un tissu épais de couleur bordeaux. A droite, un bar américain, sur lequel traînent à volonté des bouteilles de champagne, de Whiskies, de scotch et autre Clan Campbell, qui côtoient des petits fours au saumon. Le sol de la salle est couvert à moitié d’un épais matelas de la même couleur. Un caméraman et ses deux techniciens pénètrent à leur tour dans la pièce, font leurs branchements, vérifient les éclairages, le son, et un dresseur, après un prompt claquement de mains du propriétaire des locaux, apparaît. En compagnie de six bergers allemands. Ainsi commence le tournage d’un film de zoophilie tourné avec des Africains. Film qui a été vendu dans les magasins spécialisés français et européens sous le titre de Chiennes de Blacks, sorti en été 2001, et depuis en rupture de stock.
Zoophilie
L’homme se gargarise la bouche avec de l’alcool, le projette dans les yeux de ses chiens : cette technique aurait pour but de rendre nerveux et agressifs les bestiaux lors des rapports sexuels. Pendant ce temps, les douze filles et six hommes se déshabillent et commencent les préliminaires. Le dresseur excite les chiens, et lorsque leur membre devient tendu, les filles leur font des fellations, eux leur font des cunnilingus. Puis, l’acte sexuel avec les chiens commence. Parfois, un malabar africain est appelé par le maître de céans, pour s’introduire dans un autre orifice sexuel de la fille, pendant que le chien se sert d’un autre. Ces coïts avec des animaux rapporteraient à l’heure, 4 500 euros (3 millions de FCFA) aux expertes et cette même somme pour la journée aux novices.
De temps en temps, le caméraman zoome, filme les séquences importantes, demande aux acteurs de reprendre certaines scènes clés qu’il n’aurait pas bien captées. Pour bien exploiter les quatre heures pour lesquelles les filles devront tourner, la maîtresse de maison les remaquille de temps en temps, leur change de tenue, de perruques, de lentilles de couleur et elles reviennent devant les objectifs, puis se remettent au travail. Le but de ces changements d’aspects (de look) est de chercher à faire croire aux spectateurs, que ce sont de nouvelles actrices car, pour les 4 h de rush, au moins dix K7 seront obtenues et commercialisées, rappelle un tenant de sexe shop à Paris. A certains moments, les membres sexuels des chiens se gonflent, et il est impossible pour eux de se retirer. C’est une scène qui serait prisée dans le milieu, surtout quand on essaie de tirer sur les deux corps pour les séparer, ce qui fait encore plus mal à l’actrice. Pendant ces prises, le coordonnateur de tout ça, le sexagénaire, qui en fait son fonds de commerce, lance aux filles, des paroles avilissantes et obscènes : « Salope, suce lui les loques », « Pétasse, fais-toi bien cogner par mon berger allemand », ... Vers la fin du tournage, sa femme apporte quelques chiots qu’elle oblige à sucer les seins d’une des filles. La douleur ressentie par celle-ci à chaque succion, est pour l’autre, une source de plaisir sadique.



La suite de l'article est encore plus atroce p.....de société
C'est atroce :vomit2: :headonwall:
BuenaventurayAndreu
 
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Message par Vérié » 02 Oct 2007, 14:38

Il y a aussi les fameux "snuff movies" (les films ou on torture et on tue quelqu'un pour de bon) qui ont inspiré... un certain nombre de livres et de films, en raison de leur caractère "spectaculaire".

Mais ces pratiques criminelles sont tout de même marginales par rapport aux sujets dont nous discutons.
Vérié
 
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Message par BuenaventurayAndreu » 02 Oct 2007, 14:44

(Vérié @ mardi 2 octobre 2007 à 15:38 a écrit : Il y a aussi les fameux "snuff movies" (les films ou on torture et on tue quelqu'un pour de bon) qui ont inspiré... un certain nombre de livres et de films, en raison de leur caractère "spectaculaire".

Mais ces pratiques criminelles sont tout de même marginales par rapport aux sujets dont nous discutons.
Mmm y a le très sombre et très glauque " 8 mm " avec Nicolas Cage ... cauchemardesque
BuenaventurayAndreu
 
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Message par Vérié » 02 Oct 2007, 14:53

-Snuff,
-Hardocore de Paul Schrader,
- et surtout The Brave, avec Jhonny Depp et Marlon Brando - histoire d'un Indien misérable qui est volontaire pour être tué et torturé dans un Snuff Movie pour donner de l'argent à sa famille. (Horrible mais vraiment pas crédible). A en croire les spécialistes, les Snuff Movies font davantage partie des légendes urbaines que de la réalité.
Vérié
 
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