Wesh les amis !!!
Bien ou bien ?
En tout cas, moi j'ai bien apprécié La Journée Mondiale de LA Femme du 8 Mars 2003. C'était le début de Ni Pute Ni Soumise, Il y avait eu une manifestation monstre à Paris. J'avais apprécié les réunions en Banlieue dans les quartiers plus ou moins chauds. C'étaient des choses inhabituelles, des bonnes initiatives. J'avais retrouvé ça dans l'Enfer des Tournantes de Samira Bellil et le Ni Pute Ni soumise de Fadéla Amara. J'avais trouvé Fadéla Amara trés militante, bien sûr son côté républicain étaient pesant et l'est toujours. Mais voilà, les activités de NPNS en Banlieue contre le machisme, le port du voile, pour dénoncer les tournantes, et surtout mettre en lumière les racines profondes de ce mal : Le Chômage, les bas salaires, les écoles, les MJC et autres associations de quartiers qui manquent de moyens, et qui ont de moins moins de moyens.
Voilà, en 2003, même pas un an aprés la réélection de Chirac, c'était le début des luttes. On ne pouvait que soutenir ces actions de NPNS, ça soulevait plein d'autres problèmes en banlieue et dans la société. Puis n'ont pas tardé les luttes contre les projets Raffarin, ce sont enchainés les luttes des Intermittants, et pour finir la catastrophe sanitaire de ce gouvernement avec la Canicule.
Qu'est ce qu'on pouvait faire à l'époque ? Sinon développer les luttes là où elles étaient, étendre le mouvement, les petits mouvements de l'époque ? Ca passait par le soutient de NPNS.
Alors, moi j'ai toujours vu Fadela Amara, non comme une révolutionnaire, mais comme une socialiste, mais une socialiste un peu spéciale, une femme des cités, des quartiers, elle savait de quoi elle parlait. Mais voilà, je l'entendais, et ça me faisait un peu penser à Jamel qui fréquente le Showbizz, elle aussi avait ses entrées "Peoples", elle connaissait du "beau" monde dans la bourgeoisie, dans les milieux politiques, ça me faisait grincer des dents.
En fin, c'est comme ça que je vois les choses, NPNS, c'est pas une organisation révolutionnaire, mais c'est des banlieusardes qui s'organisent pour se défendre et qui sont un minimum lucide sur la société, sur le chômage et ce que ça engendre, bah ça, je soutiens, je suis dedans. C'est bien mieux que les barbus qui pullulent, ou que les émeutiers !!!
Maintenant des banlieusards carriéristes, hou la la la ... il y en a trop ... avec le Hiphop, le rap en particulier, j'en ai vu trop se faire récupérer, ils ont vite abandonné leur révolte, ils "foutent la mort". Fadéla c'est pas la première, ni la dernière. C'est claire que tant qu'on aura pas une organisation indépendante implanté en banlieue et ailleurs défendant les intérêts des travailleuses, travailleurs, ça se reproduira facilement.
a+