(totore @ vendredi 7 septembre 2007 à 19:09 a écrit : La situation est bien plus compliqué que cela. Et en ce qui me concerne , je me garderais bien de lancer des jugements à l'emporte pièce, certes, plein de bon sentiment et de révolte mais surtout une bonne dose de conneries.
Aubervillier comme d'autres communes populaires a un taux de logement sociaux de environ 40 % Il y a dans les 3 à 4000 demandes de logement en souffrance à Aubervillier. Ce n'est pas la première fois que des actions de ce type sont menés dans ces communes. Jamais bien sur à Neuilly, au Vésinet, à Levalois, etc ce n'est pas un hazard., et Rama Yade ferait bien d'aller demander des comptes à son patron.
Il y a même eu des squattes sauvages organisés par des truands qui font payer l'installation à des familles africaines sans logement !
alors que faire face à cela ? Ce qui est sur c'est que ce ne sont pas ces communes populaires à elles seules qui résoudront le problème.
Commencer déjà à ne pas foncer tête baissé en faisant n'importe quoi, et surtout comme certains, ne pas militer avec la peau des autres, c'est déjà pas mal.
Oui, assez d'accord avec çà.
Je peux temoigner, dans un autre coins d'Ile de France, de plusieurs cas où on a j'ai vu des appartement, liberés la veille par leurs locataires, dont des voyous deposait la porte pour ensuite y installer plusieurs familles sans logis contre des petites fortunes.
Une autre variante est de se faire passer pour le proprietaire d'un logement (en dehors donc du parc social) dont on a pris possesion, et de faire signer un bail (sans aucune valeur evidemment) a des gens en situation de detresse et en demandant un depot de garantie, en especes evidemment.
Je me souviens d'une jeune mere celibataire, logé à l'hotel avec son nourisson qui s'est retrouvé à payer 2000 € pour se retrouver dans un appartement où elle pensait etre la legitime locataire jusqu'au moment où une autre victime est arrivée plus tard dans la journée.
Ce sont des bandes mafieuses qui agissent ainsi, se payant sur le dos des sans logis (ou mal logés) qui se retrouvent doublement victimes.
J'ajoutes qu'un logement social squatté, c'est un demandeur (souvent depuis des années) qui n'aura pas son logement.
Dernier point: sans vouloir en aucune maniere defendre la municipalité, ne connaissant cette affaire uniquement par ce qu'en disent les journeaux, j'aimerais bien savoir comment les camarades preconiseraient de gerer une situation analogue dans l'hypothese où nous serions "aux affaires" dans une ville ?
Les vrais responsables de ces situations dramatiques, ce sont les spéculateurs de l'immobilier et leurs complices du gouvernement.
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