(Barikad @ vendredi 7 septembre 2007 à 08:36 a écrit : (bidule @ jeudi 6 septembre 2007 à 23:04 a écrit : En plus, il paraît que les démocrates (pour qui Moore roulait dans sont "Fahrenheir 9/11)...
??????
C'est la fin de la phrase qui te manque ou bien ce sont mes sources que tu veux ?
Sicko : Michael Moore rend les démocrates malades (Rue89 a écrit :Mais si tous les démocrates se sont découverts une passion pour la lutte contre le réchauffement de la planète après le succès du film d’Al Gore, "Sicko" les met plutôt dans l’embarras. Lorsque Michael Moore a organisé une première de son dernier film pour le tout Washington, les membres du Congrès venus assister à la projection se comptaient sur les doigts de la main (du premier personnage du film). Des dix-huit candidats à la Maison Blanche de 2008, un seul avait accepté l’invitation: Dennis Kucinich, considéré comme l’allumé de la gauche du parti.
Pourtant, contrairement aux armes à feu ("Bowling for Columbine") et à la guerre contre le terrorisme ("Fahrenheit 9-11"), sujets qui divisaient l’Amérique au moins au moment de leur sortie, le système de couverture médicale fait relativement l’unanimité : trois Américains sur quatre le trouvent mauvais.
Qu’est-ce qui a donc fait fuir les invités? Michael Moore himself d’abord. La droite américaine en a fait un tel épouvantail (situé entre Sean Penn, Barbara Streisand et Chirac) que les démocrates centristes redouteraient presque son soutien. En 2004, l'appui de Moore au général Wesley Clark pendant les primaires démocrates lui avait plutôt porté malchance. Clark avait été accusé de ne pas avoir pris suffisamment de distance avec le réalisateur quand il avait qualifié Bush de "déserteur". L'équipe de campagne de John Kerry avait ensuite fait très clairement savoir que le candidat démocrate n’avait pas vu "Fahrenheit 9-11".
Pour ne rien arranger, Michael Moore répète dans ses conférences de presse que "les démocrates sont aussi coupables" que les républicains des dysfonctionnements du système médical américain. "Sicko" montre l’arrivée à Washington, en 1993, d’une Hillary Clinton aux grands idéaux, nouvelle première dame "sexy", "impertinente", bataillant pour une couverture médicale universelle. Après une cabale républicaine agitant les dangers d’une médecine socialiste technocrate, son projet échoue. On la retrouve ensuite en cheftaine de la chasse aux œufs de Pâques dans le jardin de la Maison Blanche.
Quand elle revient en politique, elle ne parle plus de couverture universelle. La voix de Moore affirme qu’elle est devenue, des sénateurs américains, la deuxième en termes de contributions de campagne reçues des grandes compagnies d’assurance médicale. Selon Moore, Harvey Weinstein, producteur du film et proche d’Hillary, l’aurait "supplié" de couper cette partie (selon la règle qui veut que toute promotion d’un film de Moore comporte un scandale à la presque-censure).
A moins que tu trouves que Moore ne roulait pas pour les démocrates dans "Fahrenheit 9-11" ?
C'est vrai qu'il y critiquait aussi les démocrates, pour leur manque d'opposition à la guerre en Irak, mais c'était avant tout une virulente charge anti-bush, et en période électorale... Voici ce que je trouve :
Fahrenheit 9/11: un documentaire virulent (solidaire.org a écrit :"Fahrenheit 9/11 est-il pour autant un film de promotion de la candidature de John Kerry et celui-ci va-t-il suivre une autre voie que celle de Bush? La réponse de Michael Moore: «J'espère également produire le film sur DVD pour la fin octobre, de sorte que plus d'Américains puissent encore le voir avant d'aller voter. Mais je veux non seulement influencer les votes, mais également les événements après les élections. Je n'ai pas encore entendu John Kerry dire comment il envisage de mettre un terme à cette guerre.»
Il choisit Kerry contre Bush, tout en disant que Kerry ne va pas assez loin, si tu veux. Mais cette réserve, ce n'était pas ce qu'on entendait dans son film
(logan sur le fil "fahrenheit" le 28/07/2004 a écrit :Mais pour l'instant il est tout à fait dans la ligne "N'importe qui sauf bush", ce qui revient à proclamer "N'importe qui mais Kerry"
On est loin de la création d'un parti représentant les véritables intérêts des travailleurs américains.
Bon et finalement, même si j'ai apprécié Sicko et même si, dans ce film, Moore n'épargne pas Hilary Clinton, cela ne veut pas dire qu'il ne recommencera pas à faire campagne pour les démocrates à la prochaine élection, même par défaut...
...
:33:
Tous comptes faits, je ne suis déjà plus certaine d'être tombée juste dans ma critique des "critiques" hier :
a écrit :Chaque fois qu'un film dénonce clairement, franchement, directement, sans détour esthétisant, il est accusé de ne pas être convaincant. Trop grossier, trop caricatural.
Tous ces critiques qui ont déjà tout compris, qui savent déjà, ne veulent pas que les autres comprennent ou apprennent, en quelque sorte. Ils préfèrent les allusions subtiles, réservées aux initiés, aux démonstrations tonitruantes

, à commencer par les plus pauvres, justement. Sans doute pourrait-il avoir un mot qui montre qu'il leur exprime sa solidarité.

:dead:
Il est temps que j'aille me coucher ...