Rocard travaille avec SarkoZy

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Yves Jégo défend l'ouverture avec l'arrivée de Michel Rocard


PARIS (Reuters)
Le porte-parole de l'UMP Yves Jégo a fait l'éloge jeudi de la politique d'ouverture à des personnalités de gauche menée par l'Elysée, qui a provoqué de nombreux remous dans le parti majoritaire.
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Il a expliqué sur I-télé que si les anciens ministres socialistes peuplaient les commissions de réflexion, c'était parce que les talents de l'UMP étaient pris ailleurs.

"Il y a beaucoup de problèmes à régler et il faut mobiliser tous les talents. A l'UMP, ils sont mobilisés dans beaucoup de tâches, au gouvernement, ailleurs", a-t-il dit.

Il a salué "ceux qui veulent bien nous rejoindre pour dire pendant un temps, on met l'intérêt de son parti de côté et on travaille à l'intérêt du pays", rappelant que cette politique d'ouverture était, selon les sondages, plébiscitée par les Français.

Il promet que les nombreuses commissions de réflexion créées par le gouvernement et l'Elysée auront du pouvoir. "La rupture passe aussi par le fait que les commissions vont avoir un impact très fort (...) que ceux qui travaillent dans les commissions soient rassurés, il y aura des résultats après leurs travaux", a-t-il dit.

L'arrivée de l'ex-Premier ministre socialiste Michel Rocard à la tête d'une commission sur le statut des enseignants, annoncée mercredi, est le dernier développement de l'ouverture qui a vu Jack Lang, Jacques Attali et Hubert Védrine accepter des postes dans des commissions, tandis que Bernard Kouchner, Jean-Marie Bockel, Jean-Pierre Jouyet, Eric Besson et Fadela Amara entraient au gouvernement.
reuters

[pelon]

Comment Le Figaro voit les choses :

Avec Rocard, l'ouverture porte un nouveau coup au PS
NICOLAS BAROTTE et BRUNO JEUDY.
Publié le 30 août 2007
Actualisé le 30 août 2007 : 07h49

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« C'est le jeu du président de la République d'en faire un symbole politique, mais ça ne me concerne pas », a déclaré Michel Rocard.


Après Lang, Védrine ou Attali, l'ancien premier ministre PS accepte à son tour une mission de la nouvelle majorité.

OUVERTURE, deuxième service. Après avoir débauché avant l'été plusieurs personnalités de gauche pour composer son gouvernement ou présider des commissions, Nicolas Sarkozy poursuit sa stratégie avec succès. Avant d'installer aujourd'hui, à l'Élysée, la commission sur la libération de la croissance présidée par Jacques Attali, l'ancien collaborateur de François Mitterrand, le chef de l'État vient d'enrôler un nouveau gros poisson socialiste : l'ancien premier ministre Michel Rocard.

Âgé de 77 ans, l'eurodéputé PS, qui se remet d'une hémorragie cérébrale, a accepté de parrainer le comité chargé d'organiser la concertation sur la revalorisation du métier d'enseignant. Michel Rocard, qui se défend d'être un transfuge, a été sollicité par le ministre de l'Éducation, Xavier Darcos, qui entend placer ce comité sous sa « haute autorité morale ».

L'information, qui aurait dû être rendue publique mercredi prochain lors de la conférence de presse de rentrée, a opportunément « fuité » hier sur le site internet du Monde à la veille de l'ouverture de l'université du parti socialiste à La Rochelle. Xavier Darcos ne s'est pas fait prier pour la confirmer et valoriser la présence de Michel Rocard qui ne présidera pas l'instance. Le comité sera dirigé par le conseiller d'État Marcel Pochard, ancien directeur général de l'administration publique.

« Un membre de base »

Michel Rocard a cherché, lui, à minimiser son rôle. Il s'est même ingénié à faire croire qu'il ne fallait pas à y voir malice ! « Je suis un membre de base. C'est une grosse erreur. Il ne s'agit pas d'une commission sous mon autorité. C'était très clair entre Darcos et moi. Il y a un peu de baratin autour. Mon nom est un peu plus voyant que ceux d'un certain nombre d'experts. »

Interrogé par le Figaro, Michel Rocard a même tenu à préciser : « Si on ne sait pas faire la distinction entre l'ouverture politique, qui est autre chose dont je ne fais pas partie, et le fonctionnement de l'administration, on mélange tout. » Selon lui, sa nomination n'a rien à voir avec l'ouverture à gauche. « J'ai été choisi parce que je suis socialiste et parce que je le reste. C'est le jeu du président de la République d'en faire un symbole politique, mais ça ne me concerne pas. »

À entendre Michel Rocard, il ne faudrait donc pas y voir la main de Nicolas Sarkozy. À voir. Car la stratégie du président de la République semble claire comme l'eau de roche. Il est même le premier à se féliciter du « bordel » qu'il a mis au PS. Il a réussi à convaincre plus d'une dizaine de personnalités de collaborer avec lui, au gouvernement ou dans des commissions. Sans compter le « cas » Dominique Strauss-Kahn, dont la candidature à la direction du FMI a été annoncée par l'Élysée. Depuis, Nicolas Sarkozy ne ménage pas sa peine pour DSK. Et même lorsque le chef de l'État essuie un refus de la part de membres du PS, il fait en sorte que ça se sache. Ainsi a-t-on pu apprendre que Manuel Valls, Jean-Yves Le Drian ou Malek Boutih avaient été contactés pour devenir ministres. L'exécutif ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. « On va continuer à confier des missions à des personnalités de gauche », a confirmé hier Laurent Wauquiez, porte-parole du gouvernement.

Pour Sarkozy et l'UMP, la participation de Rocard à une commission gouvernementale, même comme « membre de base », tombe à pic. Elle va replonger la gauche dans ses querelles internes et ses contradictions. Interrogé sur le risque de nuire à son parti, Rocard ironise : « Ce risque existe mais c'est le risque de la sottise. » L'ancien premier ministre tient à sa liberté. Témoin : ce jugement sans appel sur Sarkozy : « Je continue de penser que sa vision économique n'est pas la bonne. » Michel Rocard, qui sera à La Rochelle samedi matin, a prévu de participer à une table ronde intitulée « Où en est la gauche ? »

[françois marcel]

et pendant que Sarkozy les occupe dans les commissions, ils ne sont pas tentés de faire parler d'eux dans les couloirs de l'assemblée, en faisant croire à leur opposition...

[Valiere]

Rocard est un vieillard malade alors... soyez gentil.

[Sterd]

Rocard travaille avec Sarkosy , Le plus offrant a toujours raison

:hmpf:

Sarkozy

[Valiere]

Pour les noms "propres" il n'y a pas d'orthographe

[Matrok]

Pour les noms "propres" il n'y a pas d'orthographe
C'est une idée reçue. Il n'y a pas de règles orthographiques, mais il y a une orthographe correcte quand même !

[Koceila]

Je me souviens que dans les années 60-70, il y avait des gauchistes pour nous présenter Rocard comme un leader révolutionnaire voire un nouveau Lénine...........

[abounouwas]

Vhalyairre a raison...

Laissons le camarade Rocard finir sa brillante carrière comme cireur de pompes...

[rudy]

Je me souviens que dans les années 60-70, il y avait des gauchistes pour nous présenter Rocard comme un leader révolutionnaire voire un nouveau Lénine...........

ce matin sur france inter, pour lui, il est comme marx "libéral"