je rajoute que si cela juge quelque chose, c'est d'une part l'incapacité du PS à obliger ses barons à faire de la place aux nouveaux, contrairement à des démagogues à la Sarkozy. Même pas fichus d'offrir des places à des Fadela Amara, Azouz Begag et compagnie ! Mais en même temps cela juge ces gens-là qui peuvent dire des choses bien à un moment donné, se retrouver à défiler à nos côtés (ou nous aux leurs) et sont finalement plus arrivistes que révoltés, c'est-à-dire révoltés contre le fait qu'on leur bloque le passage à eux, mais pas sur le fait que l'avenir est bouché pour les autres.
Ou au mieux, comme peut-être Fadela Amara ou Hirsch (le gars d'Emmaus au gouvernement) des gens qui se font des illusions sur ce qu'ils pourront faire de concret qui croient qu'ils vont "faire avancer des dossiers", quand ils vont servir de caution à Sarko et faire oublier par leur présence les mots "karcher" et "racaille", le ministère des expulsions et cette campagne sur les terres de Le Pen.
Ce ne sont pas les premiers, mais leur manque d'originalité ne peut servir d'excuse. "Ni pute ni soumise", c'est un beau slogan. Evidemment ce n'est pas ici qu'on fera de jeu de mots vaseux et dégueu sur la première partie du slogan. Mais pour la seconde partie, constatons que c'est déjà faux.