a écrit :
Beate Klarsfeld, dans les années 60-70, était membre d'un groupe d'extrême gauche (en 1968, elle avait défrayé la chronique en s'introduisant dans un congrés de la CDU pour dire ses quatre vérités à l'ancien nazi recyclé Kurt Georg Kiesingers). Je me demande ce qu'elle peut bien penser de l'évolution de son fils, dont l'espèce de crétinisme nationalo-identitaire l'avait amené, il y a quelque temps, à s'engager volontairement dans les rangs de Tsahal !
Oui c'est justement par rapport à ça que j'utilise des mots un peu dur à l'égard d'Arno Klarsfeld. Quand on connait l'engagement de sa mère on à l'impression que le fils n'a pris pour cible que le FN et la chasse aux nazis. C'est plus large que celà. On dit que les chiens ne font pas des chats mais là j'ai l'impression qu'il y a eu un bug dans le parcours du fils. J'admet que l'histoire de nos parents est différente de la notre, que l'on puisse rejeter leurs idées mais on ne peut pas ignorer un engagement tel que celui de sa mère. Et de plus faire le tri entre ce qui est un combat progressiste et ce qui ne l'est pas. Il ne faut pas oublier que cette droite et son idéologie pleine des vieux réflexes pétainiste a été mis au rebut par De Gaulle à la fin de la seconde guerre mondiale. Elle prend sa revanche. Cette même doite si demain on devait se retrouver devant le cas de figure de ce passé pas si lointain prendrait la même voie : collaboration pour raisons idéologiques mais aussi financières. Et là Arno qu'est-ce qu'il ferait ?