a écrit :Alain Carignon candidat à la mairie de Grenoble
GRENOBLE (AFP), 11:36
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Alain Carignon le 08 novembre 2002 à GrenobleL'ex-maire de Grenoble et actuel président de l'UMP Isère, Alain Carignon, a annoncé qu'il se présenterait en 2008 aux élections municipales à Grenoble, "dans l'espoir de reconquérir la ville", dans un entretien publié mercredi par le quotidien le Dauphiné Libéré.
"C'est parce que le combat est difficile que je dois le conduire (...) mon devoir ce n'est pas seulement de gagner l'élection législative dans la première circonscription, c'est aussi de conduire le combat aux élections municipales", explique M. Carignon.
L'ancien ministre a été choisi par la commission nationale de l'UMP pour se présenter aux législatives dans la première circonscription de l'Isère. Sa candidature est contestée par le député sortant Richard Cazenave (UMP), qui a annoncé sa décision de se représenter malgré le vote des militants de cette circonscription qui s'étaient prononcés à une large majorité pour M. Carignon, en novembre dernier.
Alain Carignon, de retour à la vie politique depuis 2002, considère que "son action à la mairie de Grenoble est reconnue". "Il y a eu une tache. J'ai payé. Je suis quitte vis-à-vis de la société. Et je souhaite laver cette tache", souligne-t-il.
Michel Destot (PS), maire de Grenoble depuis 1995 et député depuis 1988, a déjà annoncé qu'il se représenterait aux prochaines municipales. Il est également candidat aux législatives dans la troisième circonscription de la ville, qu'il détient. L'annonce de la candidature de M. Carignon "est un non évènement qui relève des affaires internes de la droite", affirmait-on mercredi dans l'entourage de M. Destot.
M. Carignon, 55 ans, avait vu sa fulgurante ascension politique interrompue par la justice. Interpellé peu après avoir démissionné de son poste de ministre, mais alors qu'il détenait toujours plusieurs mandats, il a été reconnu coupable de "corruption et abus de biens sociaux" en 1996, condamné à 29 mois de prison et écroué. Il a retrouvé ses droits civils et civiques, dont il avait été privé, en 2002. Il est devenu en 2003 le président de l'UMP en Isère.
Nicolas sarkozy semble donc plus prompt à pardoner les fraudes des puissants que celles des sans-papiers qui prennent le métro sans payer ...
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