(LesPaul @ mardi 17 avril 2007 à 14:36 a écrit :Eh bien je trouve dangereux d'identifier l'appartenance de classe à l'appartenance nationale, voilà! On n'a pas besoin de passer par la nation pour revendiquer l'égalité des droits, pas d'accord?
OK, je comprends. Il y a une confusion.
La discussion portait sur "être français" pas sur "faire partie de la classe ouvrière". Etre français = faire partie de la classe ouvrière de France. Mais l'inverse n'est pas vrai. Tu peux très bien faire partie de la classe ouvrière en France, et ne pas te considérer français, vouloir rester italien, algérien, turc, portugais, ce que tu veux.
On passe par la classe pour revendiquer l'égalité des droits, pas l'inverse, évidemment.
Exemple : Tu bosses en Allemagne. C'est un régime socialiste. Tu fais partie de la classe ouvrière, donc tu as les mêmes droits que les autres travailleurs. Après, ta nationalité, comment dire, "culturelle" ou "historique", tu en fais ce que tu veux, tu la gardes, tu l'oublies.
Je crois qu'on est d'accord.
Cela dit, la question, dans l'état actuel des choses, n'est pas vraiment là. On en est au stade programmatique, revendicatif, non réalisé. Alors il faut dire et redire que les droits dans le cadre de la nation doivent être les mêmes pour tous les travailleurs, producteurs de la richesse, indépendamment de leur origine, statut national, ou autre.
Je pense qu'on est toujours d'accord.