Vers un grand parti anti-capitaliste

[jeug]

Frédo, je ne comprends pas bien tes remarques.
Si tu veux dire que le programme d'urgence n'est pas un programme révolutionnaire, tu n'es pas allé chercher bien loin : Arlette le dit dans toutes ses allocutions.
Et si tu venais un jour à un de ses meetings, tu entendrais qu'elle explique la différence entre l'un et l'autre, et même mieux : la différence d'usage entre l'un et l'autre.
Quant au détail du programme révolutionnaire des trotskystes, celui qui permettrait de changer la société, je peux t'engager à lire les textes de LO par exemple pour en découvrir les détails, si ce n'est déjà fait.

[Gaby]

Frédo, aujourd'hui, ca n'a pas de sens de développer un véritable programme de transformation communiste de la société, non pas parceque ces idées ne valent plus rien, mais parcequ'il s'agit du chapitre 39 d'un livre qui en compte 40 et que nous en sommes à la préface.

Oui, il existe un "camp des travailleurs". Oui, il faut un contrôle des travailleurs et de la population sur la production et la distribution. Oui, il faut une contre-offensive du monde du travail pour défendre ses revendications les plus urgentes. Oui, il faut un vrai parti ouvrier qui défende les intérêts des travailleurs dans chaque quartier, dans chaque entreprise. Voilà le sens de la candidature d'Arlette Laguiller, et si ces idées progressaient, alors on aurait déjà fait un grand pas dans le combat contre le capitalisme.

Tu dis qu'une réforme au sein du capitalisme ne le "tue" pas mais le préserve. En réalité, une victoire partielle du prolétariat n'est pas nécessairement une façon de préserver le système (mais peut être une étape dans une prise de conscience offensive), tout comme une attaque de la bourgeoisie ne se traduit pas forcément par un regain de la colère (mais parfois par un découragement).

Par ailleurs, tu dis que la pauvreté est affaire d'égoisme et non pas de capitalisme, je ne suis pas d'accord. Ce n'est pas la morale des Bolloré, Bouygues, Lagardère, ces barons voleurs modernes, qui les font exploiter et surexploiter les travailleurs du monde entier. C'est le système capitaliste même qui les y pousse, par la concurrence.

Enfin, tu défends l'idée de libre entreprise parceque tes proches se lancent dans une aventure et ne te rappellent pas l'image des capitalistes qui portent des haut de forme. Certes, mais tu peux partir de leur expérience pour te rendre compte que la libre entreprise, le libre échange, etc, c'est en réalité le renard libre dans le poulailler libre. Tes amis font figure de renard riquiqui et ceux qui dirigent l'économie sont des renards avec des armes nucléaires. Il ne peut pas y avoir de liberté des talents là où ce qui est déterminant, c'est le capital, l'argent.

[jamesbataille]

Frédo, aujourd'hui, ca n'a pas de sens de développer un véritable programme de transformation communiste de la société, non pas parceque ces idées ne valent plus rien, mais parcequ'il s'agit du chapitre 39 d'un livre qui en compte 40 et que nous en sommes à la préface.

Oui, il existe un "camp des travailleurs". Oui, il faut un contrôle des travailleurs et de la population sur la production et la distribution. Oui, il faut une contre-offensive du monde du travail pour défendre ses revendications les plus urgentes. Oui, il faut un vrai parti ouvrier qui défende les intérêts des travailleurs dans chaque quartier, dans chaque entreprise. Voilà le sens de la candidature d'Arlette Laguiller, et si ces idées progressaient, alors on aurait déjà fait un grand pas dans le combat contre le capitalisme.

Tu dis qu'une réforme au sein du capitalisme ne le "tue" pas mais le préserve. En réalité, une victoire partielle du prolétariat n'est pas nécessairement une façon de préserver le système (mais peut être une étape dans une prise de conscience offensive), tout comme une attaque de la bourgeoisie ne se traduit pas forcément par un regain de la colère (mais parfois par un découragement).

Par ailleurs, tu dis que la pauvreté est affaire d'égoisme et non pas de capitalisme, je ne suis pas d'accord. Ce n'est pas la morale des Bolloré, Bouygues, Lagardère, ces barons voleurs modernes, qui les font exploiter et surexploiter les travailleurs du monde entier. C'est le système capitaliste même qui les y pousse, par la concurrence.

Enfin, tu défends l'idée de libre entreprise parceque tes proches se lancent dans une aventure et ne te rappellent pas l'image des capitalistes qui portent des haut de forme. Certes, mais tu peux partir de leur expérience pour te rendre compte que la libre entreprise, le libre échange, etc, c'est en réalité le renard libre dans le poulailler libre. Tes amis font figure de renard riquiqui et ceux qui dirigent l'économie sont des renards avec des armes nucléaires. Il ne peut pas y avoir de liberté des talents là où ce qui est déterminant, c'est le capital, l'argent.
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