chat krivine

Message par Ottokar » 14 Avr 2007, 21:44

Evidemment qu'el convidado n'est pas fou et je ne lui prête aucun délire (d'ailleurs il vaut mieux donner que prêter) ! j'ai simplement voulu dire que cela ne nous avançait pas à grand chose de mettre trop de caractéristiques sociologiques sur de si petits groupes. Je préfère dire que les militants révolutionnaires en France sont dispersés en plusieurs groupes et ne sont pas séparés par des différences de classes, ce qui me permet d'espérer que, le jour venu, ils pourront se regrouper, comme cela s'est fait dans le passé.

(si on prend les grands ancêtres, comme Trotsky et son groupe adhérant au parti bolchévik en 17 ou les différents groupes allemands fusionnant pour fonder le parti spartakiste en décembre 18).
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Message par Barikad » 14 Avr 2007, 21:56

cette discussion est vaine, la composition de LO et de la LCR etant sensiblement la meme. Et le petit jeu des caractèrisation des attitudes politiques des uns et des autres ne nous menera pas bien loin.

De plus, cette histoire des "electorats differents" et un mythe de journaleux et de sociologue du dimanche.
Jamais aucune études serieuse ne l'a demontré.
L'electorat de LO et de la LCr, c'est celui de l'extreme gauche, c'est à dire environ 10 % des ouvriers et des employés, un peu plus des jeunes, etc... (sondages sortis des urnes sur les derniers elections).
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Message par Barikad » 14 Avr 2007, 23:14

(El convidado de piedra @ samedi 14 avril 2007 à 22:27 a écrit : Les divergeances dans un petit groupe telle le POSDR en 1902 et 1904 ont donné en 1917 des combattants des deux cotés de la ligne de révolution, contre-revolution. C'est un fait. Et j'espère qu'on n'arrivera pas là. Entre autres parce que la composition sociale est bien plus favorable, infiniment plus favorable qu'en 17.

oui, et justement en 1917 certains qui etaient "mencheviques" en 1903 etait pour pousser l'avantage après fevrier (Trotsky) et d'autres, vielle garde Bolchevique avaient une attitude pour le moins conciliante avec Kerenski (quasiment toute la direction du parti à l'exception notable de Lenine qui dut mettre tout son poid pour les gagner au "thèses d'avril".)

Comme quoi, les comparaisons historique, hein...
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Message par Ottokar » 15 Avr 2007, 05:48

et c'est reparti dans les grandes comparaisons...

Bon, allez on ne va pas se convaincre ni se fâcher pour un mot. LO n'a jamais eu sa langue dans sa poche et a toujours parlé de l'influence des milieux petits-bourgeois ou de la sensibilité de certains groupes à ces milieux, dans d'autres cas de l'adaptation aux milieux syndicaux dans lesquels on travaille, etc. La question n'est donc pas de "masquer" les choses et je suis capable d'appeler un chat un chat (le minet, pas le lieu de bavardage). Tout ce que je dis, c'est qu'à l'heure actuelle, et vu nos poids respectifs, cela ne nous sert pas à grand chose. Ce n'est pas un "concept opératoire" comme aurait dit la Ligue de mes jeunes années... :D
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Message par artza » 15 Avr 2007, 06:32

(Ottokar @ dimanche 15 avril 2007 à 06:48 a écrit :Tout ce que je dis, c'est qu'à l'heure actuelle, et vu nos poids respectifs, cela ne nous sert pas à grand chose. Ce n'est pas un "concept opératoire" comme aurait dit la Ligue de mes jeunes années...  :D

Ca sert quand même à justifier l'existence de deux ou trois organisations séparées, depuis....67 ans!

A l'initiative des lointains précurseurs de LO en 1940 il faut le rappeler, qui persévèrent et signent en 1944... En 1956 ceux qui redréssèrent ce "drapeau tombé" ne le firent pas pour le fun ou les plaisirs de l'isolement.

Ils n'hésitèrent pas à qualifier les ancêtres de la LCR "d'organisation petite-bourgeoise" plus social-démocrate que bolchevik introduisant par contrebande une politique "pivertiste" (socialiste de gauche, 100% à gauche?) (citation de mémoire) en guise de trotskysme (marxisme, bolchevisme c'est tout pareil).

La suite à mon sens, ne leur à pas donner tort à défaut de leur donner pleinement raison.
Ca seuls des succès décisifs le peuvent.

Quand même un peu de retour historique.

C'est quoi les bolcheviks et Lénine avant 1918?

Pour beaucoup une secte blanquiste menée par un petit Robespierre.
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Message par Ottokar » 15 Avr 2007, 08:11

Ah, Artza est revenu ! je ne disais pas du mal de nos grands ancêtres (que le grand cric me croque) je disais qu'il n'y a pas les fleuves de sang qui séparent la social-démocratie et le bolchévisme, ou le stalinisme et le trotskisme !

a écrit :C'est quoi les bolcheviks et Lénine avant 1918?

Et c'est quoi Trotsky et son groupe avant 17 ? un groupe confusionniste subissant les pressions unitaires social-dém et les illusions petites-bourgeoises... mais composé de révolutionnaires et capable de passer outre à leur ego pour fusionner (c'est-à-dire adhérer) au parti de Lénine dont ils avaient pourtant dit pis que pendre auparavant ! La LCR, le PT et d'autre en seront-ils capables ? l'histoire dira. Pour certains, c'est apparemment bien tard, et on le voit aux discussions débiles ici (genre Monty Python), ils ont pris de telles habitudes de petit groupe qu'ils n'en sortiront jamais. Pour d'autres comme le PT, ils sont partis bien loin et je crains fort qu'ils ne reviennent jamais de leurs dérives nationalos-anti Europe ou de leur adaptation à la bureaucratie syndicale FO. Pour la LCR enfin, certains sont aussi partis loin, loin même de la LCR (Aguitton par exemple, Husson auparavant) et pour les autres, on verra quand ça se posera.

Pas plus pas moins, Madame Chamoin comme qui dirait...
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Message par com_71 » 19 Avr 2007, 09:35

a écrit :A Paris, Olivier Besancenot revendique "le droit à l'utopie"
 

PARIS (Reuters) - A trois jours de la fin d'une campagne de premier tour "déjà gagnée, quel que soit le score", Olivier Besancenot a revendiqué mercredi lors de son dernier meeting parisien "le droit à l'utopie" et présenté l'option LCR comme un "vote utile pour préparer les luttes de demain".

Devant plusieurs milliers de personnes réunies en soirée à la Mutualité - 4.000 selon des cadres de la Ligue communiste révolutionnaire qui ont parlé d'un record depuis 1968, le candidat trotskyste a étrillé les capitalistes ("race de vautours" ou "race de vampires") et réservé ses meilleures flèches à Nicolas Sarkozy, dont le nom a plusieurs fois été hué.

Mais le facteur-candidat n'a épargné aucun des quatre favoris du scrutin, accusés de courir les uns après les autres. Il a pointé "un double dialogue à distance à coup de 'je t'aime moi non plus'" entre Jean-Marie Le Pen et Nicolas Sarkozy d'un côté, et Ségolène Royal et François Bayrou de l'autre.

"Le vote utile à gauche, ce n'est pas seulement de penser au second tour mais de penser aux cinq années à venir", a-t-il déclaré. "Le rapport de forces global des cinq prochaines années ne sera pas le même si l'option d'une gauche indépendante du PS se compte par milliers ou par millions de voix".

Citant tour à tour Auguste Blanqui, Malcom X ou Louise Michel au cours d'une envolée d'une heure et demie à la tribune, le porte-parole de la LCR a jugé que la grande gagnante du scrutin serait la présidente du Medef, Laurence Parisot.

"Moi je fais toujours la différence entre la gauche et la droite, mais ce n'est pas le cas des deux principaux candidats", a-t-il dit, en signalant que Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy parlaient tous les deux de "réhabiliter la valeur travail".

"Les salariés ne parlent pas de valeur travail, ils parlent du droit de pouvoir bosser", a-t-il lancé.

"ET UN, ET DEUX, ET 300 EUROS"

Peu avant, Eric Guérinaud, employé de PSA-Citroën, était venu raconter les six semaines de grève sur le site d'Aulnay.

"La minorité dominante doit subir la colère d'une majorité invisible, dont nous faisons partie", avait-il dit.

"Plus que jamais on est révolutionnaires", a renchérit le candidat, ulcéré de voir récupéré le thème de la rupture.

"La rupture, c'est de maintenir l'idée qu'une autre société que le capitalisme est possible. Si l'utopie, c'est de se remuer les méninges pour savoir ce à quoi peut ressembler la société de demain, alors on le revendique ce droit à l'utopie", a-t-il dit.

Dans la salle, les drapeaux rouges s'agitent. Quelqu'un, dans le public, crie "merci". Au-dessus, des banderoles reprennent le slogan de campagne: "notre avenir vaut plus que leurs profits".

"Mais on nous dit que si on applique ce que dit Besancenot, les très, très riches vont partir, comme Johnny", a ironisé le candidat. "Et après on appelle ça la fuite des cerveaux."

Interdiction des licenciements, gratuité des transports, partage du temps de travail, rétablissement de monopoles publics, contrôle des richesses... Olivier Besancenot a passé en revue les thèmes chers à la LCR.

"Et un, et deux, et 300 euros", scandaient en choeur les militants, en écho à une des proposition de réévaluer de 300 euros nets les salaires.

Premier candidat présenté par la LCR à une présidentielle depuis 1974, Olivier Besancenot avait créé la surprise en 2002 en recueillant 4,25% des suffrages, devant les communistes.

"Ni optimiste, ni pessimiste" quant à son score au premier tour, Olivier Besancenot s'est toutefois dit "super satisfait" d'une campagne "déjà gagnée quel que soit le score" de la LCR.

"Sans raconter d'histoire, on a une place politique qu'on a occupée dans cette campagne et qui dépasse même notre propre électorat", a-t-il dit aux journalistes. "Des tas d'électeurs de gauche disent qu'on a été utile pendant cette campagne."

Incapable de s'accorder de s'allier pour la présidentielle, l'extrême-gauche a fait campagne en ordre très dispersé.

S'il dit ne pas avoir d'adversaire "du côté de la gauche antilibérale", Olivier Besancenot a suggéré qu'il n'y aurait probablement pas de liste unitaire "à gauche de la gauche" pour les législatives, faute d'accord sur les rapports avec le PS.

En coulisse, Alain Krivine, porte-parole de la LCR, a confié que le parti trotskyste présenterait 450 listes en son nom. Mais que des listes unitaires verraient le jour, "dans quelques coins".
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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