ça concerne pas directement la grève, juste un souvenir de 1982 touvé aux archives de l'INA.
http://www.ina.fr/archivespourtous/index.p...e=CAA8200434201
("Liberation" a écrit :Chez PSA, le conflit sème la division syndicale
Cinquième semaine de grève soutenue par la CGT à l'usine d'Aulnay-sous-Bois.
Par Nicolas CORI
QUOTIDIEN : samedi 7 avril 2007
Cela fait maintenant plus d'un mois que la grève a débuté à l'usine Peugeot-Citroën d'Aulnay-sous-Bois. Et, même s'ils se rencontrent, la direction et les syndicats qui mènent le mouvement (CGT, Sud, Unsa) n'arrivent toujours pas à engager de réelles négociations. Les 400 à 500 grévistes sont toujours autant accrochés à leurs revendications : une «augmentation de 300 euros», «l'embauche des intérimaires» et «la retraite pour les plus de 55 ans». La direction ne propose que des mesures symboliques de sortie de grève (1).
Face à ce statu quo, ce sont les syndicats non grévistes qui se font entendre. Avec des arguments qu'on attendrait habituellement venant de la direction. Cette semaine, FO Métaux a ainsi publié un communiqué dénonçant «les revendications démagogiques d'une minorité de salariés» à Aulnay :halalala: . Qui ne pourraient que «donner des arguments supplémentaires aux employeurs pour délocaliser ou fermer des sites, au détriment de l'emploi en France». La CGT est montrée du doigt, car elle passe outre l'accord salarial signé par la direction avec cinq organisations syndicales (dont FO), qui prévoyait une augmentation générale de 1,6 %, avec un minimum de 26 euros pour les bas salaires. «Ce n'est pas responsable de demander 300 euros», argumente Frédéric Homez, secrétaire général de FO Métaux. «Si vous multipliez cela par le nombre de salariés, on va mettre en péril l'entreprise».
FO se dit aussi concerné par le comportement des grévistes vis-à-vis de ceux qui poursuivent le travail. «C'est difficile pour nos camarades FO d'Aulnay de subir la pression des extrémistes», ajoute Frédéric Homez, sans vouloir en dire plus. Du côté de la CFDT, on est plus explicite : «La grève est politique», avance Christian Hourte, délégué central du constructeur. «Il y a le contexte de la campagne électorale, et puis la CGT est noyautée par la LCR et LO.» Mais la CFDT est moins sévère que FO vis-à-vis de ceux qui suivent le mouvement : «Contrairement à d'autres organisations, nous n'avons pas exclu nos militants qui faisaient grève, poursuit Christian Hourte. Notre préoccupation, c'est de les sortir de là. On ne veut pas les laisser seuls au moment où ils reprendront le travail et devront assumer un échec.» Car pour la CFDT, les salariés grévistes n'ont aucune chance de l'emporter. Et le délégué central de raconter qu'il est allé expliquer cela aux grévistes, mais qu'il s'est retrouvé face à un mur. «On leur a dit qu'il fallait prendre au sérieux les réalités économiques, qu'une négociation, c'est toujours un compromis. Mais nous n'étions pas sur la même longueur d'onde. Eux sont butés. Ils veulent sortir du conflit la tête haute.» Une revendication pourtant bien naturelle...
(1) Une diminution du prix de repas de 30 centimes, une prime de reprise de 50 euros brut, et une journée de grève payée.
http://www.liberation.fr/actualite/economie/246127.FR.php
© Libération
("Liberation" a écrit :Une grève soutenue à gauche
Par Nicolas CORI
QUOTIDIEN : samedi 7 avril 2007
Malgré l'opposition de certains syndicats, les 400 grévistes de PSA Aulnay sont loin d'être isolés. Depuis le début du conflit, le 28 février dernier, ils ont reçu la visite de cinq candidats de gauche à l'élection présidentielle : Arlette Laguiller, Olivier Besancenot, Marie-George Buffet, José Bové et, mardi dernier, Ségolène Royal. Un soutien qui peut même se faire financier. Le conseil général de la Seine-Saint-Denis, présidé par Hervé Bramy (PC) a voté cette semaine l'octroi de 20 000 euros à une association qui les reversera aux familles des grévistes. Une somme qui vient s'ajouter aux 95 000 euros de dons de particuliers, d'associations, de syndicats ou de municipalités récoltés dans la «caisse de grève».
Un gala de soutien est d'ailleurs prévu le 14 avril, à Bobigny. Le mouvement commence aussi à toucher certains sous-traitants de PSA. Lear, assembleur de sièges pour les Citroën C2 et C3, montés à Aulnay, s'est mis en grève fin mars. Ce qui va encore plus perturber la production.
http://www.liberation.fr/actualite/economie/246126.FR.php
© Libération
a écrit :oui en fait en 1982 c'est aussi expliqué dans l'HUMA HeBDo de cette semaine, c'est l'année où le "syndicat maison" (cisl je crois) a été débordé par les autres syndicats...
a écrit :Cette semaine, FO Métaux a ainsi publié un communiqué dénonçant «les revendications démagogiques d'une minorité de salariés» à Aulnay
(Crockette @ samedi 7 avril 2007 à 16:26 a écrit : bon tout le monde el sait : la CGT n'appartient à personne, elle n'est ni noyautée par LO ni par la LCR ni par le PC d'ailleurs.
Seulement c'est le dernier syndicat anti-libéral de france...c'est le seul qui refuse de laisser les ouvriers se faire tailler en pièces par le "réformisme" alias la perte progressive de tous ses droits dans le contrat de travail.
je vais arrêter de parler de la CFDT car ils commencent vraiment à me les gonfler ceux là...
Fo comme d'habitude on sait jamais sur quel pied danser avec eux.
tiens quand même un petit jeu pour les grévistes :
1) j'étais la grande chef d'une organisation syndicale...
2) je suis devenue aujourd'hui présidente directrice générale d'un grand groupe européen chargé des bilans- diagnostics des relations sociales dans les multinationales... :33:
celui qui trouvera le premier gagnera un porte clef de la cfdt ou un stylo... :rofl:
Nicole Notat?
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