Grève à Aulnay

Message par DocStarrduck » 12 Mars 2007, 09:21

Ca me fait vraiment plaisir de voir que le site de Arllette soit améliorer.
Il y a plein de vidéos, et d'interview et de meeting sur le site

C'est vraiment trés interessant et indispensable.
J'espers que Lutte Ouvrière va devellopper ce type de media. =D>

DocStarrduck
 
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Message par azadi » 13 Mars 2007, 12:22

Ben ça fait chaud au coeur des nouvelles comme ça :-P

a écrit :aux grévistes qui menaçaient de bloquer les usines PSA d’Aulnay et de Madrid


Madrid n'est pas très loin mais c'est déjà un début de conscience de classe internationaliste =D>

Bravo les gars, ne lâchez rien ! :wavey:
azadi
 
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Message par Pélagiste » 13 Mars 2007, 13:27

Articles paru dans l'Huma le 12/03/07 :

a écrit :Les syndicats du 93 avec les grévistes de PSA
Automobile . Un rassemblement de soutien était organisé vendredi devant l’usine d’Aulnay, alors que la grève est entrée dans sa deuxième semaine.
Au dixième jour de la grève qui paralyse la chaîne production des C2 et des C3 chez PSA Aulnay, les syndicats CGT, Sud, UNSA, CFDT et CFTC du département ont organisé vendredi un rassemblement devant l’usine. Jeudi matin, une bonne partie des 400 grévistes s’était rendue à Poissy où les ouvriers avaient effectué un débrayage. Ils réclament 300 euros d’augmentation, l’amélioration des conditions de travail, l’embauche des intérimaires, et une prise en compte des victimes d’accidents du travail et de maladies professionnelles.
Bonne période pour se faire entendre
Heureux d’être soutenus, ils ont acclamé les syndicalistes qui ont pris la parole, réservant un accueil particulièrement enthousiaste à une salariée de Chanel qui s’est écriée : « Nous aussi avec nos rouges à lèvres, nous sommes délocalisés ! »
Annick Coupé, porte-parole de Solidaires, a expliqué qu’il était « important que des luttes crédibles et durables se développent, comme chez PSA. Cette lutte ne doit pas rester isolée. Après une - semaine de grève, la direction commence à mettre la pression sur les grévistes ». Thierry Dumez, secrétaire général de la CGT de Seine-Saint-Denis a mis en avant les « avancées obtenues la semaine dernière chez Magnetto (un sous-traitant de PSA qui a accordé 100 euros d’augmentation de salaire après une grève) », pour justifier « le déclenchement de la grève ici dans le but d’obtenir une victoire ». Et d’insister : « Nous espérons que cette grève donnera l’idée aux autres salariés du département de réclamer leur dû. C’est une période favorable pour se faire entendre. »
Travailler plus et gagner moins
Mohammed El Ghali, délégué syndical central chez le transporteur DHL à Roissy a expliqué en quoi la situation vécue dans son entreprise est similaire à celle de PSA : « Conditions de travail exécrables, salaires ridicules. Eux comme nous travaillent dans des groupes qui font des profits record et ferment des établissements. » Une délégation de DHL était venue soutenir les salariés de Magnetto pendant leur grève. « Chez DHL, les salariés savent désormais que quand le dialogue échoue, il n’y a que la lutte pour obtenir gain de cause. »
Pour Philippe Martinez, secrétaire de la fédération CGT de la métallurgie, « cette grève montre le décalage entre la manière dont on parle de l’automobile, et la réalité des salaires, de l’emploi, des conditions de travail ». Pour lui, la multiplication des grèves sur les salaires « montre le malaise de salariés soumis à des pressions de plus en plus fortes. Cela fait des années qu’on leur parle de crise pour justifier les bas salaires et les efforts, des années qu’ils travaillent plus pour gagner autant, ou moins. Ceux qui nous disent qu’il faut travailler plus pour gagner plus n’ont jamais travaillé sur une chaîne de montage automobile ».
Les unions départementales CGT, CFDT et CFTC ont écrit vendredi au préfet de Seine-Saint-Denis pour protester contre l’utilisation par la direction de l’usine de « personnel extérieur ». Selon Jean-Pierre Mercier, délégué CGT, « la direction fait entrer une vingtaine d’intérimaires par jour pour remplacer les grévistes ». La grève devait se poursuivre ce lundi.
Lucy Bateman


a écrit :La grève fait tache d’huile
Chez PSA Mulhouse, la CGT appelle les salariés à débrayer ce lundi pour l’augmentation des salaires et pour défendre l’emploi.
Mulhouse (Haut-Rhin), envoyé spécial.
Mulhouse-Aulnay : même combat ? Depuis le début du mouvement en banlieue parisienne (lire ci-contre), la CGT informe presque au jour le jour les 10 000 salariés de PSA à Mulhouse. Via des tracts et même quand ça se présente, par les articles de l’Humanité... « Ce qui est en train de se passer à Aulnay, ça fait vraiment discuter dans les ateliers, témoigne Vincent Duse, délégué syndical. Les gars ne parlent que de ça. Alors, on a décidé de lancer un appel à la grève, ce lundi 12 mars, pour obtenir ce que revendiquent nos camarades là-bas : 300 euros d’augmentation générale, un plan de départ pour les anciens dès cinquante-cinq ans et l’embauche des intérimaires en CDI. Pour gagner, on sait qu’il faut étendre le mouvement sur les autres sites à Sochaux et chez nous. On table sur un effet boule-de-neige. La direction va faire le boulot pour intimider les troupes, mais, je le crois, ils ne sont pas à l’abri d’une très mauvaise surprise pour eux... Et une très bonne pour nous ! »
Les salariés de PSA à Mulhouse sont confrontés à une « restructuration » permanente qui ne dit pas son nom mais vise à réduire les effectifs du constructeur. Ils viennent, par les voix de FO et de la CGT, d’apprendre lors de la présentation de la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) le projet de suppression de 400 emplois supplémentaires dans la « structure », c’est-à-dire parmi les cadres, les techniciens, les chefs d’équipes et les contremaîtres. D’après la CGT, PSA envisage d’arriver à ses fins par des « aides au passage à temps partiel », des « primes de départ en congé de longue durée », des « aides à la mobilité », des « temps partiel pour les fins de carrière », des « primes de retour au pays pour les salariés étrangers » et des « primes d’incitation au licenciement économique volontaire ». « Cette dernière disposition, c’est une nouveauté chez nous, relève Vincent Duse. Cela ressemble à ce qui se fait chez les équipementiers comme Faurecia ou Behr France. Globalement, il s’agit comme toujours de faire baisser les coûts en tapant, en particulier, dans la main-d’oeuvre. On va à contre-courant de ce qui est nécessaire : permettre aux salariés usés de partir à la retraite en embauchant les jeunes intérimaires et augmenter les salaires afin qu’on puisse relancer la consommation, y compris celle des voitures que nous produisons. »
Thomas Lemahieu


quelqu'un a des nouvelles sur la réussite d'hier à Mulhouse ... et sur la situation à Aulnay ?
Pélagiste
 
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Message par revolté » 13 Mars 2007, 23:23

[SIZE=14][COLOR=red]SOLIDARITE AVEC LES TRAVAILLEURS DE PSA!TENEZ BON CAMARADES =D> =D> =D> =D>
revolté
 
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Message par Pélagiste » 14 Mars 2007, 00:33

a écrit :SOCHAUX (Doubs), 13 mars 2007 (AFP) - 17h00
Débrayages à PSA Sochaux pour les salaires et contre le plan du président

200 salariés selon les syndicats, 80 selon la direction, sur un effectif de 14.000, ont débrayé mardi sur le site de PSA Sochaux (Doubs) pour demander une hausse des salaires et protester contre la politique du président de PSA Peugeot Citroën, Christian Streiff. "Nous demandons une augmentation des salaires de 300 euros, des préretraites pour les anciens et l'embauche des précaires en CDI", a indiqué à l'AFP Bruno Lemerle, responsable CGT du site sochalien de Peugeot. "Nous manifestons au moment où M. Streiff a mis en place un quasi-blocage des salaires avec la baisse des primes d'intéressement et de participation. En 2007, les salariés gagneront moins qu'en 2006", a-t-il ajouté. Le mouvement a été lancé à l'appel de la CGT en solidarité avec les salariés du site d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), en grève depuis le 28 février. Environ 300 d'entre eux ont manifesté mardi devant le siège social du groupe à Paris pour demander l'ouverture de négociations salariales
Pélagiste
 
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Message par revolté » 14 Mars 2007, 01:10

va t'on vers un mouvement de grêve de tout les sites PSA?au tour de tout les manufacturier qui fournissent a PSA du matériel!! :boxing:
revolté
 
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Message par Sterd » 14 Mars 2007, 19:59

(Lutte Ouvrière n°2015 du 16 mars 2007 a écrit :
Dans les entreprises
Peugeot Citroën PSA Usine d'Aulnay (93) La grève pour les salaires se poursuit


Mercredi 14 mars, la grève chez Citroën, à Aulnay-sous-Bois, en est à son dixième jour. La semaine précédente, la direction pariait que la grève serait terminée lundi, eh bien, c'est raté, la grève se poursuit et se stabilise. Si certains reprennent, d'autres entrent en grève. En deux jours, le comité de grève a délivré 480 cartes de gréviste ! Et tous ne sont pas encore passés.

La grève reçoit de nombreux soutiens, sous forme de débrayages dans les autres usines du groupe PSA : Poissy, Mulhouse, Saint-Ouen, Sochaux ; ils ont regroupé le milieu syndical, ce qui ne s'était pas vu depuis longtemps. Dans l'usine aussi, il y a des soutiens. La grève est populaire : de nombreux travailleurs refusent d'occuper les postes des grévistes.

La direction reconnaît sur son site interne la perte de 6 698 véhicules depuis le début de la grève. À peine 800 véhicules sortent par jour, au lieu des 1 350 habituels et encore il faudrait voir combien n'ont pas besoin de retouches. Un tiers de l'effectif ouvrier est en grève, mais c'est la moitié de la production qui ne sort pas !

Le moral des grévistes est bon et tous ressentent une réelle fierté de réussir cette grève qui se déroule dans la dignité. Tous les jours, les assemblées décident démocratiquement, le comité de grève écoute les propositions des grévistes et décident devant tous ceux qui le veulent - parfois jusqu'à 150 travailleurs - ce qu'il y a à faire. Un journal de grève publie chaque jour des réponses aux arguments de la direction, informe des décisions, des événements.

La direction, malgré les 9 milliards de bénéfices accumulés depuis sept ans, prétend toujours ne pas pouvoir satisfaire les revendications des grévistes qui pourtant ne la mettraient pas à genoux : 300 euros net d'augmentations pour tous, pas de salaires inférieurs à 1 520 euros net, l'embauche de précaires, le départ des anciens à 55 ans. Elle utilise la précarité de nombreux travailleurs pour leur demander de remplacer les grévistes à leur poste. 150 intérimaires travaillent ainsi sur les chaînes, ce qui est illégal. Elle a fait venir des travailleurs d'autres usines du groupe pour tenter de sortir la production. Mais, même à plusieurs par poste, ce n'est pas très efficace...

Jeudi 8 mars, le comité de grève a organisé le déplacement de quatre cents grévistes pour expliquer aux 10 000 travailleurs de PSA Poissy les raisons de la grève. Les discussions ont été nombreuses. Un débrayage de 50 travailleurs a pu aussi marquer le coup dans l'usine elle-même.

Vendredi 9 mars et lundi 12 mars, deux déplacements ont été aussi organisés à la préfecture de la Seine-Saint-Denis pour dénoncer les pratiques illégales du patron pour casser la grève avec des intérimaires. Mardi 13, ce fut le tour du siège de PSA de recevoir les grévistes toujours aussi nombreux qui ont même occupé joyeusement le pavé parisien, de la place de l'Étoile au siège de PSA !

Poser le problème des 300 euros net qui manquent à tous les travailleurs, à ceux de PSA comme à tous les autres, c'est effectivement tout à l'honneur de ceux d'Aulnay de l'avoir fait.

Correspondant LO

http://www.lutte-ouvriere-journal.org/inde...&num=2015&id=34


(Lutte Ouvrière n°2015 du 16 mars 2007 a écrit :
Dans les entreprises
Peugeot Mulhouse : débrayage pour les salaires


Lundi 12 mars, à l'appel de la CGT, près de 150 ouvriers ont débrayé pour les salaires à Peugeot Mulhouse. Cet appel faisait suite à la grève des travailleurs de Citroën Aulnay et aux différents débrayages qui ont lieu dans plusieurs usines du groupe PSA.

Sur la tournée du matin, c'est à près de 100 que nous avons défilé au Montage et au Ferrage, et à midi un barbecue était organisé par les grévistes, en plein milieu du site. L'après-midi nous étions moins nombreux, mais nous avons encore défilé dans plusieurs ateliers.

Nous nous sommes fait entendre, en scandant notamment « Augmentez les salaires, pas les actionnaires », et « Aulnay, Mulhouse, Sochaux, Poissy, même combat ! C'est tous ensemble qu'il faut lutter ! »

Le nombre de participants à ces débrayages reste peu élevé par rapport au nombre de salariés - plus de 10 000 - du site de Mulhouse. Mais pour beaucoup c'était le premier arrêt de travail, avec des jeunes venus à plusieurs de secteurs de Mécanique, du Ferrage ou de l'Emboutissage. Et certains d'entre nous rappelaient que cela faisait plusieurs années que des débrayages n'avaient pas réuni autant d'ouvriers à Peugeot Mulhouse.

Un nouvel appel à des débrayages pour les salaires était prévu le jeudi 15 mars.

Correspondant LO

http://www.lutte-ouvriere-journal.org/inde...&num=2015&id=33
Sterd
 
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Message par revolté » 14 Mars 2007, 22:51

tenez bon ! Il est temps que les patrons de PSA comprennent qu'il faut augmentez les salaire!!! Que fait l'inspection du travail,devant le recrutement illégal des intérimaires pour remplacer les grévistes?Rien j'imagine! Ce n'est pas une nouveauté! =D>
revolté
 
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Message par DocStarrduck » 14 Mars 2007, 23:43

l'avant-garde du prolétaria passe à l'action =D>
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Message par Pélagiste » 15 Mars 2007, 10:46

Article paru dans L’Humanité du 14 mars 2007

a écrit :Les grévistes de PSA défilent dans les beaux quartiers

Automobile. Au 12e jour de conflit dans l’usine d’Aulnay-sous-Bois, plusieurs centaines de salariés ont manifesté devant les bureaux de Peugeot dans le 16e arrondissement de Paris.
Déjà, dans les couloirs du RER, leur slogan résonne. « Et un, et deux, et trois cents euros », repris place de l’Étoile, par environ 300 salariés de l’usine Peugeot-Citroën d’Aulnay-sous-Bois, en grève depuis douze jours. « On vient rendre visite à notre PDG, lance Kamel Kana, militant de SUD. Puisque notre direction locale nous dit que les négociations sur les salaires se passent au niveau du groupe, on vient devant le bureau de Christian Streiff. »

« On vient faire du bruit »

Des sifflets, un tambour, et tous se mettent en rangs derrière la banderole du comité de grève soutenu par la CGT, SUD, la CFDT, la CFTC et l’Unsa. Le service d’ordre, brassard blanc au bras, court aussitôt bloquer la circulation sur un côté de l’avenue de la Grande-Armée. « Les télévisions sont là, il faut être disciplinés », crache un mégaphone. La première ligne est en chaîne, les ouvriers, en tenue de travail grise et blanche pour la plupart, scandent « la force des travailleurs, c’est la grève ».
Le mouvement lancé le 28 février dans l’usine de Seine-Saint-Denis concerne « entre 400 et 500 » salariés (sur 4 500) et affecte la production des C2 et des C3. « Alors que le site sort 1 400 véhicules par jour, il ne produit que 500 véhicules actuellement », estime Philippe Julien, le secrétaire de la CGT d’Aulnay. Les grévistes exigent 300 euros d’augmentation, le départ des anciens âgés de plus de cinquante-cinq ans, l’embauche des intérimaires et l’amélioration des conditions de travail.
Tournant le dos à l’Arc de Triomphe et face aux buildings de la porte Maillot, le cortège défile sous le regard amusé des badauds et des riverains. « On vient faire du bruit, explique Brahim, vingt-cinq ans et quatre ans d’ancienneté chez Peugeot-
Citroën. Je touche 1 200 euros par mois et je suis déjà abîmé, j’ai des problèmes digestifs à cause des odeurs au montage. Ils sont reconnus maladie professionnelle, mais la direction refuse de me donner un poste adapté. »

« À l’usine, y’a de l’esclavage ! »

À l’approche du numéro 75 de l’avenue de la Grande-Armée, les manifestants brandissent leur carte bleue de gréviste. Dessus sont inscrits leur nom et leur numéro d’atelier. À l’intérieur, des cases avec des dates et des tampons du comité de grève. « Tous les matins, je viens pointer comme gréviste, explique un salarié, trente et un ans d’ancienneté. Parce qu’avec nos paies, on ne peut pas vivre. »
À l’entrée des bureaux de Peugeot, les grévistes se pressent vers la porte, les slogans redoublent. Certains jeunes se collent à la vitrine. Une 401 Éclipse beige, intérieur bordeaux, de 1935, leur fait face. Des cadres les regardent. « Il y a de l’argent, mais nous on le voit pas, crie un manifestant. À l’usine, y’a de l’esclavage ! » « On vient simplement réclamer notre droit », lance Philippe Julien, au mégaphone. Chaque intervention syndicale est ponctuée par un « jusqu’au bout ! » lancé par les salariés. « C’est grâce aux efforts des travailleurs que PSA est devenu un grand groupe », argumente un ouvrier du ferrage. Un jeune de SUD : « On veut notre dignité, l’argent qu’on nous doit. » « On en a marre d’être pauvres, d’avoir du mal à payer les loyers, à nourrir notre famille, on en a ras le bol des découverts, reprend un syndicaliste de la CFDT. Il faut que Streiff paie ses salariés en les respectant. »
Les négociations annuelles obligatoires sur les salaires, qui viennent de se clôturer chez PSA avec un accord signé par toutes les organisations syndicales à l’exception de la CGT, prévoient une augmentation générale de 1,6 %, avec un minimum de 26 euros pour les bas revenus. Hier, une délégation a été reçue par la direction de Peugeot-
Citroën à l’issue de la manifestation parisienne, mais celle-ci refuse de « renégocier » des hausses de salaires. Le mouvement devrait se poursuivre aujourd’hui.

Lénaïg Bredoux
Pélagiste
 
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