effet de serre climat et energie

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par canardos » 08 Mars 2007, 08:17

a écrit :

Antarctique : le point faible des modèles climatiques

Par Jonathan Toubeau, Futura-Sciences, le 07/03/2007


L’Homme est amplement responsable du réchauffement global ; sur ce point, la plupart des modèles sont d’accord. Mais un nouveau rapport démontre leur difficulté à reproduire le climat antarctique : un désaccord existe entre les prédictions et les températures relevées sur ce continent.

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Presque tous les modèles climatiques prédisent que la température et les précipitations sur le continent austral vont augmenter suite au réchauffement planétaire. L’été dernier, un groupe de recherche de l’Ohio State University révélait pourtant qu’aucune intensification des précipitations n’avait eu lieu ces 50 dernières années. Peu après les conclusions de l’IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change), David Bromwich et son équipe apportent cette fois la preuve que la température n’a pas non plus suivi la tendance attendue. « Ce que nous observons maintenant, c’est que le régime de température est largement similaire à ce que nous avons vu avec les chutes de neige. Cette dernière décennie, toutes deux ont diminué », constate Bromwich.

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Moyenne annuelle de l'accumulation de neige sur l'Antarctique de 1955 à 2004. Lors d'une précédente étude, l'équipe avait montré qu'aucune augmentation des précipitations n'avait été enregistrée en Antarctique ces 50 dernières années.
Crédits : Ohio State University


Alors que la pointe nord de la péninsule antarctique est très sensible au réchauffement, il est pour le moment ardu de mettre en évidence l’impact de l’activité humaine sur l’ensemble du continent. « C’est très difficile, dans ces latitudes polaires, de faire ressortir un signal du réchauffement global », explique Bromwich, en partie à cause de la grande variabilité qu’il y règne. Ce problème vient de plusieurs complications : l’Antarctique est aussi vaste que les Etats-Unis et le Mexique réunis, la quantité de données disponibles est faible (on compte seulement une centaine de stations météo pour des milliers sur le reste de la planète) et elles ne remontent qu’à un demi-siècle.

Bromwich et son équipe se sont également intéressés au comportement des westerlies circumpolaires, cet important système de vents entourant le continent. « Les wersterlies se sont intensifiés au cours des quatre dernières décennies, voyant leur force augmenter de 10 à 20 % », précise-t-il. Cela peut avoir un impact important sur le mécanisme de mélange dans l'océan Austral, dont l'effet est de dissiper la chaleur et d'absorber le dioxyde de carbone, qui est, faut-il le rappeler, un des éléments clés du réchauffement global. De surcroît, certains chercheurs suggèrent que le renforcement des westerlies joue aussi un rôle dans l'effondrement des plates-formes glaciaires le long de la péninsule antarctique.

L'agrandissement du trou dans la couche d'ozone au-dessus de l'Antarctique peut également affecter les températures sur le continent : « Si vous avez moins d'ozone, il y a moins d'absorption de la lumière UV et la stratosphère ne se réchauffe pas autant ». Cela se traduirait par des conditions hivernales qui subsisteraient plus tard au printemps, abaissant ainsi les températures.

Pour Bromwich, le désaccord qui existe entre les modèles climatiques et les données de températures et de précipitations récoltées ces 50 dernières années sur les terres australes ne signifie pas nécessairement que ceux-ci soient faux. « Il n’est pas surprenant que ces modèles ne marchent pas aussi bien dans ces régions reculées du monde. Il s’agit de modèles globaux et on ne devrait pas attendre d’eux qu’ils soient similairement exacts en tout lieu », conclut-il.

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Message par Harpo » 08 Mars 2007, 23:25

Quelques questions naïves, mais peut-être quelqu'un pourra m'éclairer.

J'ai lu je ne sais plus dans quel journal de vulgarisation scientifique que l'erruption du Pinatubo, il y a une vingtaine d'années, avait provoqué, du fait de l'éjection de poussières dans la stratosphère, une baisse générale des températures de 0,5 °C.
Je crois me souvenir que l'explosion du Mont Sainte Hélène avait eu aussi des conséquences climatiques.

Il était d'usage à l'époque où des essais atmosphériques russes et américains de dire que ça détraquait le temps, sans que ceci soit pris très au sérieux. Mais cependant, il semble averé qu'une guerre nucléaire provoquerait un hiver de plusieurs années, bouleversant complètement l'équilibre thermique de la planète. Finalement, les bombes de juqu'à 100 mégatonnes qui ont explosé au sol ont eu probablement un effet sur le climat, pour la même raison que les erruptions volcaniques. Quelle est l'ampleur de cet effet ?

Si cet effet est non négligeable, serait-il envisageable de détruire ces engins de mort au profit de l'humanité en les faisant péter dans les zones les plus reculées possibles, avec toutes les précautions possibles ? Le problème des retombées radioactives rend ceci probablement peu souhaitable mais des bombes H de grande puissance peuvent peut-être être construites avec des allumettes (bombes A) moins puissantes et limitant les retombées (les réactions de fusion dans une bombe H ne produisent pas en elles-mêmes des nucléides dangereux, seule l'allumette en produit).

Il y a certainement d'autres solutions au problème du réchauffement climatique, et je n'ai bien sûr aucune confiance dans les gouvernements actuels pour appliquer cette solution, probablement saugrenue, en évitant toute conséquence néfaste. Mais si l'on assiste à un emballement de ce réchauffement, il faudra peut-être penser aussi aux solutions qui semblent actuellement farfelues...
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Message par canardos » 09 Mars 2007, 08:03

hmm, oui, le fait de faire exploser simultanement un bon paquet de bombes atomiques pourrait avoir un effet transitoire d'abaissement des luminosité et de la températures, mais à condition qu'elle provoquent l'envoi dans la haute atmosphère de milliards de tonnes de poussières et de cendres crées par des incendies massifs.....c'est le scénario "hiver nucléaire" connu depuis pres de 40 ans.

et apres si ces incendies géants, la temperature pourrrait tomber de quelques degrés pendant quelques mois ou quelques années le temps que les particules retombent.

Mais apres cette retombée le taux de CO2 serait encore plus important et les forets ne seraient plus la pour l'absorber, bref la montée des températures reprendrait de plus belle.

il y a 65 millions d'années quand un asteroides a envoyé des milliards de tonnes de poussieres et de cendres dans la haute atmosphere, les dinosaures qui n'avaient pas grillé dans l'incendie ou qui n'avaient pas été englouti spar le tsunami de 800 metres de haut qui a parcouru la planete sont morts de froid pendant la nuit de plusieurs années qui a suivi. Mais si certains ont survécu ils ont du etre tués quand le soleil est revenu par le manque de nourriture et accessoirement par l'intensité du rayonnement ultraviolet entrainé par la destruction de la couche d'ozone dans la haute atmosphère.

bref, tout ça pour dire que cette idée me fait penser à cette qui consiste à se tirer une balle dans la tete pour supprimer une migraine....
canardos
 
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Message par Harpo » 10 Mars 2007, 14:50

Merci Canardos. Ce n'est pas "mon idée" mais une question.

Tu y réponds, partiellement. Si l'hypothèse de l'hiver nucléaire est basée sur des incendies de forêts dus aux explosions atomiques, il est évident que ce n'est pas faisable parce que tout à fait nuisible. Je ne pensais qu'à des explosions en zones désertiques et aux éventuelles projections de poussière dans la stratosphère. De toute façon, les essais nucléaires atmosphériques n'ont, à ma connaissance pas provoqué d'incendies de forêts mais ont-ils eu ou pas, c'est là la question, des répercussions sur le climat.

D'ailleurs, je ne pense pas que les fumées dues aux incendies puissent monter assez haut pour avoir des effets climatiques autres que locaux; les incendies gigantesques qui ont, pour diverses raisons, obscurci les ciel du Koweit ou d'une partie de l'archipel indonésien et de Singapour en témoignent.

Pour être le plus explicite possible, je reformule la question :
La projection dans la stratosphère d'une quantité importante de poussière par divers moyens (je pense aux bombes H, mais il y en a peut-être d'autres) est-elle possible à une échelle suffisante pour avoir un effet bénéfique sur le climat ?

De toute façon, à moins d'envisager, dans le cas où ce serait efficace, la répétition périodique d'une telle opération, ça ne peut résoudre le problème de fond. il faudra bien arrêter de produire des gaz à effet de serre le plus tôt possible pour stoper le réchauffement climatique : même si l'on trouve des moyens de stocker le dioxyde de carbone, ce ne peut être qu'une solution à moyen terme.

Tu vas peut-être dire que je suis un obsédé de la fusion nucléaire, mais je ne vois pas d'autre solution à long terme que de réussir à maîtriser ces réactions pour produire, directement, de l'énergie et, indirectement, pour avoir des températures suffisantes pour produire en abondance de l'hydrogène, destiné à remplacer les carburants carbonés, par décomposition de l'eau.
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Message par canardos » 10 Mars 2007, 22:07

effectivement, d'apres les archives météo l'éruption du krakatoa semble bien avoir provoqué un refroidissement de plisuers mois en 1883



a écrit :Le panache de cendres volcaniques monta à 40 km dans l’atmosphère, accomplit plusieurs fois le tour du globe, et répandit suffisamment de particules pour abaisser la température moyenne mondiale de 0,25°C l’année suivante. Ces poussières furent également à l’origine des couchers de soleil flamboyants, puis rouge lie-de-vin qui inspirèrent nombres d'artistes, ainsi que des colorations vives inhabituelles de la lune. Dans plusieurs villes des États-Unis, des lueurs rougeoyantes furent prises pour des incendies et l’on fit appel aux pompiers.
Ces phénomènes, provoqués par la diffraction de la lumière par les particules de lave pulvérisées montées dans la stratosphère, se manifestèrent pendant environ trois ans.


et pour ça plusieurs kilometres cubes de roches avaient du etre pulvérisées...il faudrait un gros paquet de bombe atomiques pour en faire autant. autrement dit c'est irréaliste de faire ça tous les ans pour un quart de degrés ....sans parler des retombées radioactives

en fait le scénario de l'"hiver nucléaire" développé notamment par le physicien Carl Sagan se fondait lui sur l'explosion quasisimultanée de plusuers centaines de bombes h de plusieurs mégatonnes, leurs effets thermiques se cumulant pour creer des incendies gigantesque avec des colonnes d'air chaud tourbillonnant projetant de grandes quantités de particules de suies dans la haute atmosphere.

on a deja vu ce phénomene lors des incendies de tokyo et de dresde en 1945.
canardos
 
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Message par Crockette » 14 Mars 2007, 11:33

ce qui est interessant sur cet évènement c'est qu'il y a eu le témoignage écrit d'une famille de hollandais qui était à la limite géographique du "brouillard" projeté par le krakatoa (cendres+vapeur d'eau brulante) qui s'est répandu suite à l'effondrement du volcan sur lui meme.
Cette famille s'était réfugiée (suite au tsunami qu'elle avait affrontée plusieurs jours avant) en hauteur sur une petite ile, et lorsque le nuage est arrivé sur l'ile en brulant et soufflant arbres et habitants, cette famille s'était cachée derrière une maison en bois.
les deux enfants ont survécu le père et la mère aussi mais pas le bébé.
les habitants survivants étaient tous brulés et nombre d'entre eux sont ensuite décédés des suites de leur brulure.

il y a eu aussi le témoignage de marins sur un bateau vapeur : le volcan dégageait tellement de roches et de cendres que les marins devaient jour et nuit dégager à la pelle le pont, les passagers eux avaient du descendre dans les cales pour décaler le centre de gravité et éviter ainsi que le bateau chavire.

cette famille est rentrée en europe sept ans après leur pire cauchemar.

Crockette
 

Message par Crockette » 15 Mars 2007, 11:06

en fait ce "brouillard" n'était pas à confondre avec une coulée pyroclastique;

car le premier intervient après le second dans le temps, lorsque une coulée massive rencontre l'océan à forte allure, c'est ce qui donne ensuite ce "brouillard" brulant et étouffant qui peut se répandre à la verticale sur plusieurs dizaines de kilomètres.
Crockette
 

Message par canardos » 18 Mars 2007, 17:56

a écrit :

[center]L'hiver 2006-2007 a été le plus chaud jamais enregistré, d'après une agence américaine[/center]

LEMONDE.FR avec AFP | 16.03.07 |


Les températures mondiales enregistrées entre décembre et février ont été les plus élevées jamais répertoriées à cette période de l'année, avec une température moyenne supérieure de 0,72 °C à la moyenne du XXe siècle, selon l'Administration américaine océanique et atmosphérique (NOAA).

Il s'agit de la température moyenne la plus haute jamais enregistrée depuis que les relevés systématiques ont débuté, en 1880, en raison notamment d'un mois de janvier exceptionnellement chaud au niveau mondial, précise la NOAA.

La NOAA ne conclut toutefois pas que les émissions de gaz à effet de serre soient à l'origine de cette hausse des températures. Pour Jay Lawrimore, responsable du centre national de données climatiques au sein de la NOAA, "les facteurs qui ont contribué [à cette hausse des températures] sont une tendance à long terme au réchauffement ainsi qu'un El Nino modéré dans le Pacifique."

En janvier, les températures mondiales, à la fois terrestres et océaniques, constatées par la NOAA ont été les plus élevées jamais répertoriées. De décembre à février, la moyenne des températures océaniques est la deuxième plus haute jamais enregistrée, soit 0,06 °C en dessous du record établi en 1998, au plus fort du phénomène El Nino.

Les scientifiques de la NOAA soulignent par ailleurs une accélération de la hausse des températures. Au siècle dernier, les températures mondiales ont progressé à un rythme de 0,06°C tous les dix ans."Mais ce taux de progression a été trois fois plus élevé depuis 1976, soit 0,18 degré tous les dix ans, avec certaines des plus fortes augmentations de températures intervenues dans les latitudes élevées de l'hémisphère Nord", près du pôle Nord, ajoute la NOAA.

Début février, le quatrième rapport scientifique du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) a, pour sa part, souligné que les émissions de gaz à effet de serre dues à l'activité humaine risquent de causer de graves dérèglements climatiques, avec un réchauffement qui pourrait aller jusqu'à + 4 °C d'ici à la fin du siècle et une hausse du niveau des mers jusqu'à 58 cm.






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Message par canardos » 27 Mars 2007, 00:58

dans futura sciences:

a écrit :

TERRE

[center]Les Etats-Unis émettent toujours plus de gaz à effet de serre[/center]

Extrait du BE Etats-Unis N°32 - Ambassade de France aux Etats-Unis, le 09/05/2006

En 2004, les Etats-Unis ont augmenté leurs émissions de gaz à effet de serre de 1,7% par rapport à 2003 et de 15,8% par rapport à 1990 selon le dernier rapport de l'EPA disponible depuis le 17 avril.

L'augmentation des émissions de CO2 dues à la production d'énergie à partir de combustible fossile (80% des émissions de gaz à effet de serre) est le principal responsable.

L'EPA explique cette augmentation par une croissance économique importante en 2004, l'augmentation de la production industrielle dans des secteurs à forte consommation d'énergie et une hausse des transports. Selon Stephen Johnson, administrateur de l'EPA, ces résultats montrent que "même avec une croissance importante de l'activité économique, les Etats-Unis font des progrès considérables et se rapprochent des objectifs de réduction d'émissions fixés par le président".

Le rapport souligne également l'augmentation des émissions de HFC (hydrofluorocarbures), PFC (polyfluorocarbones) et SF6 de 58%. Cette augmentation, qui s'explique par le fait que ces composés sont utilisées en substituts de composés nocifs pour la couche d'ozone, est inquiétante car même si les quantités émises sont faibles, il s'agit de puissants gaz à effet de serre (avec des potentiels de réchauffement global compris entre 140 et 23.900).

En revanche les émissions de méthane et d'oxide nitreux (N2O) ont diminué respectivement de 10% et 2% par rapport à 1990. Ceci notamment grâce à la capture des émissions provenant des sites d'enfouissement, au renouvellement des vieilles installations de gaz naturels (méthane), et à l'introduction de nouvelles technologies pour limiter les émissions des véhicules (N2O).

Malgré cela, les données de 2004 restent tout de même les plus importantes jamais enregistrées par un pays.

Par Elodie Pasco

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Message par canardos » 27 Mars 2007, 01:04

a écrit :

[center]Hydrates de méthane : bombe écologique ou manne énergétique ?[/center]

Extrait du BE Japon N°436 - Ambassade de France au Japon, le 26/03/2007

Le METI, Ministère de l'économie, du commerce et de l'industrie japonais a annoncé la découverte d'un vaste réservoir océanique d'hydrate de méthane. Ce dernier se trouve dans la fosse de Nankai dans l'océan Pacifique et pourrait produire l'équivalent de 14 ans de consommation d'énergie au Japon.

Au vu de ses besoins accrus en nouvelles sources d'énergies, le Japon a beaucoup investi pour la récupération d'hydrate de méthane et compte encore accroître ses efforts à partir de ce printemps pour continuer l'exploration de ses fonds océaniques.

L'hydrate de méthane est une source potentielle d'énergie fossile pour remplacer le pétrole trop cher, mais l'exploitation d'hydrate de méthane pourrait poser de sérieux problèmes en matière d'effet de serre. En effet, leur combustion émet d'une part du CO2 et en exploitant les hydrates du fond des mers, il est très probable que de grandes quantités de méthane remontent dans l'atmosphère, or le méthane a un pouvoir beaucoup plus élevé que le CO2 en tant que gaz à effet de serre. On craint aussi que le réchauffement climatique puisse élever la température des fonds marins de telle façon qu'une partie des hydrates "fonde", ce qui relâcherait énormément de méthane dans l'atmosphère, lequel viendrait à son tour augmenter l'effet de serre et créer un emballement.

Cependant, le Japon compte commencer ses essais d'exploitation d'hydrate de méthane du fond de l'océan Pacifique en 2009 et espère pouvoir utiliser cette exploitation à des fins commerciales en 2017.

Par Barbara N'gouyombo

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