Prodi démissione!

Dans le monde...

Message par Tchen » 26 Fév 2007, 17:42

Si c'est le cas c'est honnete de sa part. Et sinon quelqu'un a des infos sur la scission du PRC dont j'ai parlé plus haut. PdAC-LIT?
Tchen
 
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Message par Louis » 27 Fév 2007, 00:00

aucune idée ! déja que j'ai aucune idée des scissions en france... Mais il faut je crois remettre la situation dans son contexte : imaginez chers camarades en france une "opération" judiciaire qui liguide totalement le ps et l'ump. Et imaginez ensuite une situation ou sarko ferait alliance avec le front nat ? Vous voyez l'topo ? Quest ce que vous ferez alors si cette alliance gouvernait assez longtemps et était chassé du bout des lévres par un rassemblement "mou du genou" composé d'ex du ps et de centristes et que c'est vous qui auriez la clé de l'élection ? Chasseriez vous les centristes pour remmetre en selle les fachos (et sarko, un sarko relifté grave, de telle façon que pour péter il est obligé de sourire)¨Pour résumer, la situation est vraiment merdique, et quelle situation adopter (alors qu'en france, lo est largement plus hésitante dans une situation largement plus simple)
Louis
 
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Message par com_71 » 27 Fév 2007, 00:25

[quote=" (Tchen @ lundi 26 février 2007 à 17:42"]
Si c'est le cas c'est honnete de sa part. Et sinon quelqu'un a des infos sur la scission du PRC dont j'ai parlé plus haut. PdAC-LIT?
Tu veux parler de ces camarades ?
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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com_71
 
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Message par Barnabé » 27 Fév 2007, 07:24

(com_71 @ mardi 27 février 2007 à 00:25 a écrit :
(Tchen @ lundi 26 février 2007 à 17:42 a écrit : Si c'est le cas c'est honnete de sa part. Et sinon quelqu'un a des infos sur la scission du PRC dont j'ai parlé plus haut. PdAC-LIT?

Tu veux parler de ces camarades ?

non, à ce que j'ai compris ce sont pas les mêmes. Il y a deux groupes issus du courant Progetto Comunista, et sortis du PRC à des moments un peu différent (à quelques mois d'écart pendant la campagne Prodi). Ferrando et Grisolia (qui ont donc lancé leur mouvement pour un Parti Communiste des Travailleurs), et d'autres autour de Ricci, qui ont lancé le PC-ROL devenu depuis PdAC (Parti de l'alternative communiste) qui a lors de son congrès de constitution adhéré à la LIT (le courant du PSTU). Il me semble par ailleurs qu'il reste un bout de ce courant (les militants qui appartiennent à la tendance du PO argentin si je ne m'abuse) qui sont resté dans le PRC.
Barnabé
 
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Message par Tchen » 27 Fév 2007, 19:07

La fraction de LO semble avoir été invité au congres de fondation du PdAC.. Quel regard font les camarades de la fraction de la démarche et des positions de ce groupe (notamment sur la guerre en Irak)?
Tchen
 
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Message par laredorte » 01 Mars 2007, 19:33

a écrit :Le camarade Turigliatto, militant de la section italienne de la IV Internationale, a démissionné du Sénat après avoir s'être abstenu sur ce vote. Une abstention qui a débouché sur la chute du gouvernement Prodi. Cette fois ci, nos camarades n'auront pas cédé au chantage des sociaux-traîtres impérialistes.


Les membres du SU viennent de voter à nouveau la confiance à Prodi.
laredorte
 
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Message par Combat » 02 Mars 2007, 03:15

Le SU a pu avoir dans ses rangs officiels un ministre pendant des annees sans broncher et deux sections dans des partis au pouvoir(histoire non-exhaustive et donc recente). Ce n'est ainsi pas le vote de confiance a quelques partis bourgeois en Italie qui va lui poser probleme :hinhin: .
Combat
 
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Message par laredorte » 02 Mars 2007, 09:17

jeudi 1 mars 2007, 12h40
Italie: Romano Prodi remis en selle, mais pour combien de temps?
Par Françoise MICHEL


ROME (AFP) - Le chef du gouvernement italien Romano Prodi a été remis en selle mercredi soir par un vote de confiance très serré du Sénat mais la presse et les experts doutaient déjà jeudi de sa capacité à durer au-delà de quelques mois.

Romano Prodi (67 ans) a obtenu 162 voix contre 157, exactement une semaine après un vote-sanction sur la politique étrangère provoqué par les défections de deux communistes qui n'avaient pas suivi la ligne de leur parti et de plusieurs sénateurs à vie.

Sans compter les quatre sénateurs à vie qui ont voté pour lui mercredi, Romano Prodi a sauvé sa tête grâce à deux élus, dont l'un recruté au centre par la majorité à la faveur de la crise politique. Ce résultat traduit un effritement de sa majorité, déjà très courte à la Chambre haute, qui est constituée d'une dizaine de partis allant des communistes aux centristes catholiques en passant par les Verts.

Lors du vote d'investiture du gouvernement en mai 2006 après la victoire de l'Union de la gauche aux législatives d'avril, 165 sénateurs contre 155 avaient soutenu la nouvelle équipe. "La coalition a survécu péniblement (...) La durée de ce gouvernement et de cette législature suscitent de sérieux doutes", soulignait jeudi le Corriera della Sera (modéré).

Le gouvernement, en place depuis 9 mois et théoriquement jusqu'à l'échéance électorale de 2011, n'aura pas le temps de souffler alors que se profile déjà le vote à haut risque sur le refinancement de la mission militaire en Afghanistan, probablement au cours de la première quinzaine de mars.

L'un des deux communistes "dissidents", Franco Turigliatto, a déjà averti mercredi soir que bien que votant la confiance, il refuserait de donner sa voix à "la guerre en Afghanistan". Le chef de l'opposition de droite Silvio Berlusconi a confirmé jeudi que son parti, Forza Italia, voterait le refinancement de la mission forte d'environ 2.000 soldats italiens, bien conscient de la situation embarrassante dans laquelle il va placer Romano Prodi sur un sujet aussi essentiel que la politique étrangère.

Après l'Afghanistan, le gouvernement devra attaquer le dossier brûlant de la réforme des retraites qui a déjà suscité la grogne des syndicats et des communistes et celui de la liaison à grande vitesse Lyon-Turin, dont le tracé est dénoncé par les populations locales, appuyées par les Verts. "La survie du gouvernement Prodi est une question de mois, peut-être moins. La majorité est trop étroite et on va doucement vers une solution provisoire", a déclaré l'ancien diplomate et historien, Sergio Romano.

Alors qu'aucun parti ne veut retourner aux urnes dans l'immédiat en raison de la loi électorale qui rend quasi-impossible une majorité claire au Sénat, le président de la République Giorgio Napolitano a laissé entendre sa préférence pour un gouvernement transitoire dont la tâche essentielle serait la réforme du système électoral.

En cas de "nouvel incident de parcours, l'unique solution sera un gouvernement constitué sur une base parlementaire large, capable de rédiger la nouvelle loi électorale et de conduire le pays aux urnes", soulignait aussi jeudi l'éditorialiste du quotidien économique Il-Sole-24 Ore, Stefano Folli.
laredorte
 
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Message par Leonid » 03 Mars 2007, 01:05

Turigliatto a démissioné du Sénat, il attend que la démission soit accepté. Entre temps, le vote de confiance a eu lieu ( il était donc obligé de voter, pour/contre/abstention ) - Turigliatto a dit qu'il allait voter la confiance mais refuserait de voter les crédits de guerre, la TAV ou la casse des retraites et de manière générale, l'orientation de Prodi. Son intervention au Sénat a été explicite : je ne voterai pas votre politique, quitte à faire chuter le gouvernement.

Sur ce même sujet, je n'ai toujours pas d'avis tranché. On fait quoi nous dans ce cas de figure ? Par exemple, LO et la LCR obtiennent des députés à l'Assemblée nationale. Ils sont fraichement investis et en mesure de faire tomber un gouvernement de gauche plurielle si ils refusent de voter la confiance dans les jours qui suivent. Bien sur, on refuse systématiquement de voter les politiques anti-ouvrières et on ne doit pas céder au chantage des directions partisanes, mais est ce que on vote la non confiance à ce gouvernement ou pas?
Leonid
 
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