Naima exclue deux ans ! L'UNEF au service de la re

Rien n'est hors-sujet ici, sauf si ça parle de politique

Message par Jenlain » 22 Fév 2007, 11:01

(Tom @ samedi 17 février 2007 à 23:57 a écrit : Le meeting « Tous Unis Contre la répression » s’est déroulé le mercredi 14 février à l’Université de nanterre

Cette initiative, organisée par l’AGEN et le CAP (n)PCI-Paris, a été un moment important pour dénoncer les politiques sécuritaires et créer un front unique contre la répression.

Le bilan du meeting est positif :

1) Pour la première fois sur le campus, cinq militants issus d’horizons divers ont témoigné et dénoncé la répression qui les frappe. Naïma, militante de l’AGEN et étudiante en licence d’histoire, exclue pour deux ans par la direction de l’Université sur la base d’un faux prétexte pour son engagement de syndicaliste de combat, Angelo d’Arcangeli, menacé d’extradition en Italie pour son engagement auprès du (n)PCI (nouveau parti communiste italien) avec ces deux camarades Giuseppe Maj et Giuseppe Czeppel ; Sébastien Schiffres , jeté en prison en 2004 suite à une action anti-sécuritaire à Nanterre, Amandine, licenciée de Virgin pour son activité syndicale à SUD, et enfin, Khadija, militante de l’APEIS, poursuivie pour « délit de solidarité » car elle a osé s’élever contre une expulsion d’un sans-papier à Roissy.

2) L’initiative a été organisée autour du mot d’ordre : « La France sécuritaire, aimez-là, ou combattez-là ». Des personnalités et organisations ont participé.Elles ont toutes exprimées leur solidarité active et leur engagement pour construire une riposte commune. Le grand militant anticolonialiste Henri Alleg a salué dans un message le meeting et le développement de la lutte contre la répression. Mendes Sargo, maître de Conférences à l’Université de Saint-Denis, a rappelé l’ampleur des dégâts concernant les libertés démocratiques et les droits politiques en montrant les liens entre la répression sur les campus et ce qui se passe dans le reste de la société. Alima Boumedienne-Thiery, sénatrice des Verts, a soutenu l’initiative et à travers son assistant parlementaire a envoyé un message de solidarité et a expliqué la teneur des lois sécuritaires mises en place récemment. Bamba Gueye Lindor, militant des Damnés de la Terre, a appelé à une résistance sans concession en affirmant qu’il est possible de vaincre la réaction en créant un véritable rapport de forces. L’Union des Jeunes Progressistes Arabes (UJPA) est intervenu pour exiger la réintégration immédiate de Naïma et l’arrêt des poursuites contre le (n) PCI. L’UJPA a exprimé vivement sa solidarité avec tous les révolutionnaires poursuivis et persécutés en appelant à la solidarité avec Georges Ibrahim Abdallah, communiste libanais emprisonné en France depuis 23 ans. La Fédération Syndicale Etudiante (FSE) a dénoncé la répression contre le mouvement étudiant durant la lutte dite « anti-CPE » ainsi que la répression de la jeunesse des quartiers populaires. . En outre, La FSE-Tolbiac s’est engagée à organiser un meeting de même nature à l’Université de Tolbiac le 22 mars. L’AGET-FSE (Toulouse) a expliqué les contrôles et rafles contre les sans-papiers qui ont lieu devant l’Université du Mirail. Un meeting contre la répression aura lieu le 20 mars sur cette université en invitant Naïma, l’AGEN et le CAP(n)PCI. Les organisateurs ont salué cette initiative. Secours rouge France a évoqué la généralisation du flicage en liaison avec la répression de classe et les prisonniers qui croupissent dans les geôles de la bourgeoisie. Emiliano du groupe de rap conscient la K-Bine a présenté le CD qu’ils ont réalisé en solidarité avec les prisonniers d’Action Directe en expliquant que tous les fonds récoltés iront directement et intégralement aux prisonniers.

Ce compte-rendu ne serait pas complet si nous n’évoquions le soutien apporté par deux mouvements de jeunesse révolutionnaires de Turquie, l’ADGH, Mouvement Démocratique de la Jeunesse en Europe et l’ASEP (YDG-Association de Solidarité entre les peuples). Nous avons appris que 9 militants de cette organisation sont réprimés en France dont 7 toujours en préventive depuis juin 2006.

3) Un débat a eu lieu autour de la nature de la répression et de la ligne de riposte. Premièrement, l’aggravation de la répression montre que les libertés et droits arrachés pour les masses populaires sont piétinés. La classe dominante qui veut écraser à l’avance toute résistance d’ampleur mène une guerre intérieure au nom de la sécurité et de l’anti-terrorisme. Il s’agit donc d’une politique générale en France et en Europe.

Deuxièmement, la question de construire un réel rapport de force s’est affirmée unanimement. L’échange d’expériences durant ce meeting a montré que les autorités bourgeoises reculent face à la mobilisation et à la solidarité. C’est pourquoi, il est indispensable de mener une campagne large de front unique avec d’un côté la mobilisation des masses (rassemblement, actions, meetings, concert, affichage, table de presse) et de l’autre l’expression du soutien des démocrates sincères et de tous les progressistes. Dans le front unique chacun garde sa spécificité et son autonomie.

Face à l’isolement et à l’émiettement de la lutte contre la répression, nous pensons que cet objectif de front unique est l’apport principal du meeting. Unissons-nous et luttons !

Prochains rendez-vous :

Lundi 19 février : Rassemblement devant le conseil d’administration de l’Université de Nanterre (Bât. 8)

Samedi 24 février : Rassemblement devant la prison de Bapaume pour les 20 ans d’Action Directe et manifestation antifasciste à Lille. (Nous contacter pour le transport)

Samedi 3 mars : Manifestation pour Amandine, M°Strasbourg Saint-Denis, 15h

Agenparis10@hotmail.com site : http://www.agen-nanterre.net

Cap-npci-paris@voilà.fr site : cap-npci.awardspace.com

LA SOLIDARITE EST UNE ARME !

CREONS UN FRONT UNIQUE CONTRE LA REPRESSION !

HASTA LA VICTORIA SIEMPRE !
y a eu combien de personnes present au meeting?
Jenlain
 
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Message par sadek » 23 Fév 2007, 01:13

Pour répondre clairement une centaine de personne. Ceci peut sembler peu dans l'absolue dans une université, mais c'est à comparer à l'influence des meeting dans l'ensemble des universités. Enfin il est nécessaire dans cette lutte comme d'autre d'amplifier la mobilisation. Mais la prochaine fois il y aura une personne en plus avec Jeanlain ( si tu poses ta bière :-P ).
sadek
 
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Message par sadek » 24 Fév 2007, 00:28

LA FRANCE SECURITAIRE : AIMEZ-LA OU COMBATTEZ-LA ! Date des rassemblements en France
lA FRANCE SECURITAIRE : AIMEZ-LA OU COMBATTEZ-LA !

Avec les élections présidentielles, le théâtre de la politique bourgeoise s’anime. Dans cette tragicomédie, les amis deviennent ennemis pour leurrer la galerie, en l’occurrence, les masses populaires. Le programme commun de la droite et de la gauche bourgeoise (idéologie sécuritaire, destruction des conquêtes sociales et guerres contre les peuples opprimés) se démultiplie en programmes « différents » et « antagonistes ».

Le Pen représente la version la plus violente de ce programme commun et il a une influence sur tous les autres protagonistes. N’oublions pas que certaines idées nauséabondes véhiculées par l’extrême-droite française ont trouvé une réalisation pratique dans les politiques des gouvernements de gauche et de droite (contre les sans-papiers, les quartiers populaires, la diabolisation des immigrés arabes ou noirs).

Seulement, Le Pen est un danger d’autant plus que l’on accompagne sa résistible ascension en reprenant ses idées. Dans la foulée on le désigne comme le candidat anti-système alors qu’il est un des chiens de garde de ce système capitaliste. Dans la distribution des rôles, Le Pen est présenté comme l’unique danger par le « front républicain ». C’est une manipulation politique. Pour nous, il n’est pas possible d’être antifasciste sans être anticapitaliste. Aujourd’hui comme hier, lutter contre le fascisme c’est lutter contre le « ventre fécond de la bête immonde » : le capitalisme.

Ce qu’on appelle la lepénisation des esprits est la partie immergée du renforcement de l’ appareil répressif d’Etat. A travers les lois sécuritaires (de Jospin à Sarkozy) la criminalisation des luttes sociales (dockers, SNCM, la révolte des quartiers populaires et le mouvement dit anti-CPE) et la vengeance d’Etat contre les prisonniers révolutionnaires (20 ans pour Action Directe, 23 ans pour George Ibrahim Abdallah) la classe dominante cherche à briser tous les mouvements de révolte. Sa devise est « attaquer un pour terroriser cent ».

Dans cette logique notre solidarité doit aller à ceux qui luttent et qui sont ciblés par la répression. Nous soutenons la création d’un front unique contre la répression pour dépasser l’émiettement des luttes. Plusieurs luttes se développent actuellement et doivent se rejoindre. Deux exemples :

Naïma, exclue deux ans de l’université de Nanterre pour ses engagements militants avec l’Association Générale des Etudiants de Nanterre (AGEN).Syndicaliste de combat, Naïma est passée devant le conseil de discipline à la demande de la direction de la fac et elle a été condamnée à deux ans d’exclusion sur la base d’un dossier vide (cf.infos sur le site http://www.agen-nanterre.net). La direction brise l’avenir d’une militante qui dérange et cherche à attaquer son syndicat. Naïma a été de toutes les luttes contre les expulsions de logement, contre l’apartheid universitaire, la marchandisation des facs, pour les luttes anti-impérialistes notamment celle du peuple palestinien. Les autorités font payer à une militante issu des quartiers populaires et du monde ouvrier l’audace de s’être révoltée et organisée. L’objectif est de pacifier les facs et rendre docile le mouvement étudiant.

Angelo d’Arcangeli, étudiant italien inscrit à Paris 8 est menacé d’extradition vers l’Italie avec ses deux camarades Giuseppe Maj et Giuseppe Czeppel. Le motif : leur engagement au sein du (nouveau) Parti Communiste Italien. Ils passeront au procès les 4,5 et 6 avril au tribunal correctionnel de Paris (chambre 16-2). Les autorités françaises participent à d’acharnement politique et juridique mené par les autorités italiennes contre ce parti depuis les années 1980 avec le prétexte de la guerre au terrorisme, version moderne de la chasse aux communistes (pour signer l’appel contre l’extradition voir le site cap-npci.awardspace.com).

AGENDA contre la répression

3 mars : Manifestation pour la réintégration d’Amandine (SUD)

licenciée de Virgin pour son action syndicale

(15h. M°Strasbourg Saint-Denis)

7 mars : Concert de Solidarité à l’Université de Nanterre

12 mars : Meeting « Tous unis contre la répression » à Lyon II

19 mars : Meeting contre la répression à l’Université de Tours

20 mars : Meeting contre la répression

12h à l’Université Toulouse Le Mirail

22 mars : Meeting contre la répression

16h à l’Université de Tolbiac (Paris)

23 mars : Meeting « Tous unis contre la répression »

19h au CICP de Paris, 21, ter rue Voltaire

26 mars : Procès des anti-CPE à Orléans (chambre d’appel, 13h30)

30 mars : Procès de Khadija

4, 5 6 avril : Procès des militants du (n)PCI

au tribunal correctionnel de Paris (chambre 16-2)
sadek
 
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Message par branruz » 24 Fév 2007, 16:13

si je regrette l'exclusion d'une étudiante de l'université il y a quand même un point qui me gêne : c'est celui de l'usage de la violence entre militants de gauche. Or Naima n'est pas claire dans son interview : a-t-elle oui ou non agressé une militante de l'Unef?
si oui elle ne semble exprimer aucun regret et minimiser les faits.
il fut un temps (unef-us puis unef-id) où face à ce genre de pratique (venant généralement des stals ou des anar) l'Unef répliquait coups pour coups. Aujourd'hui elle utilise semble-t-il les méthodes "légales" (conseil de discipline) mais dans tous les cas on ne peut nier à l'Unef son droit à la défense de ses militants face à des agressions physiques.
d'autant plus que le mouvement contre le CPE a montré l'existence d'une frange gauchiste capable d'utiliser la violence face à l'Unef quand elle n'arrive pas à s'imposer autrement.
branruz
 
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Message par Jenlain » 24 Fév 2007, 21:00

(branruz @ samedi 24 février 2007 à 16:13 a écrit : si je regrette l'exclusion d'une étudiante de l'université il y a quand même un point qui me gêne : c'est celui de l'usage de la violence entre militants de gauche. Or Naima n'est pas claire dans son interview : a-t-elle oui ou non agressé une militante de l'Unef?
si oui elle ne semble exprimer aucun regret et minimiser les faits.
il fut un temps (unef-us puis unef-id) où face à ce genre de pratique (venant généralement des stals ou des anar) l'Unef répliquait coups pour coups. Aujourd'hui elle utilise semble-t-il les méthodes "légales" (conseil de discipline) mais dans tous les cas on ne peut nier à l'Unef son droit à la défense de ses militants face à des agressions physiques.
d'autant plus que le mouvement contre le CPE a montré l'existence d'une frange gauchiste capable d'utiliser la violence face à l'Unef quand elle n'arrive pas à s'imposer autrement.

Je ne sais pas ce qui s'est passé entre Naima et la militante de l'UNEF. C'est pas de ca que je veux parler mais reagir sur :
a écrit :
il y a quand même un point qui me gêne : c'est celui de l'usage de la violence entre militants de gauche


Excuse moi mais quand tu vois les techniques de la majo de l'UNEF, qui n'hesite pas a debarquer à 20 bureaucrates de toute la France sur des campus ou ils sont en ultra-minorité en nombre de militants, qui avancent le congrès de maniere unilatérale, qui appellent tous les adhérents de l'AGE en question avant le congrès en leur mentant, en se faisant passer pour les militants locaux et en leurs disant que les permanences pour expliquer le deroulement du congrès et des votes sont annulé, en verouillant toute possibilité pour les militants locaux d'expliquer clairement et simplement leur programme... ben ces bureaucrates la, ils meritent un poing dans la gueule, tout de gauche qu'ils sont.
Jenlain
 
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Message par Barikad » 24 Fév 2007, 21:37

(Jenlain @ samedi 24 février 2007 à 21:00 a écrit :
(branruz @ samedi 24 février 2007 à 16:13 a écrit : si je regrette l'exclusion d'une étudiante de l'université il y a quand même un point qui me gêne : c'est celui de l'usage de la violence entre militants de gauche. Or Naima n'est pas claire dans son interview : a-t-elle oui ou non agressé une militante de l'Unef?
si oui elle ne semble exprimer aucun regret et minimiser les faits.
il fut un temps (unef-us puis unef-id) où face à ce genre de pratique (venant généralement des stals ou des anar) l'Unef répliquait coups pour coups. Aujourd'hui elle utilise semble-t-il les méthodes "légales" (conseil de discipline) mais dans tous les cas on ne peut nier à l'Unef son droit à la défense de ses militants face à des agressions physiques.
d'autant plus que le mouvement contre le CPE a montré l'existence d'une frange gauchiste capable d'utiliser la violence face à l'Unef quand elle n'arrive pas à s'imposer autrement.

Je ne sais pas ce qui s'est passé entre Naima et la militante de l'UNEF. C'est pas de ca que je veux parler mais reagir sur :
a écrit :
il y a quand même un point qui me gêne : c'est celui de l'usage de la violence entre militants de gauche


Excuse moi mais quand tu vois les techniques de la majo de l'UNEF, qui n'hesite pas a debarquer à 20 bureaucrates de toute la France sur des campus ou ils sont en ultra-minorité en nombre de militants, qui avancent le congrès de maniere unilatérale, qui appellent tous les adhérents de l'AGE en question avant le congrès en leur mentant, en se faisant passer pour les militants locaux et en leurs disant que les permanences pour expliquer le deroulement du congrès et des votes sont annulé, en verouillant toute possibilité pour les militants locaux d'expliquer clairement et simplement leur programme... ben ces bureaucrates la, ils meritent un poing dans la gueule, tout de gauche qu'ils sont.
ben s'ils sont capable à 20 de tout verrouiller, c'est que vous devez pas representer grand chose en face, et le coup de poing dans la gueule, pour soulageant qu'il puisse etre (?), ne changera rien à l'affaire...
Barikad
 
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Message par Jenlain » 24 Fév 2007, 21:47

(Barikad @ samedi 24 février 2007 à 21:37 a écrit :
(Jenlain @ samedi 24 février 2007 à 21:00 a écrit :
(branruz @ samedi 24 février 2007 à 16:13 a écrit : si je regrette l'exclusion d'une étudiante de l'université il y a quand même un point qui me gêne : c'est celui de l'usage de la violence entre militants de gauche. Or Naima n'est pas claire dans son interview : a-t-elle oui ou non agressé une militante de l'Unef?
si oui elle ne semble exprimer aucun regret et minimiser les faits.
il fut un temps (unef-us puis unef-id) où face à ce genre de pratique (venant généralement des stals ou des anar) l'Unef répliquait coups pour coups. Aujourd'hui elle utilise semble-t-il les méthodes "légales" (conseil de discipline) mais dans tous les cas on ne peut nier à l'Unef son droit à la défense de ses militants face à des agressions physiques.
d'autant plus que le mouvement contre le CPE a montré l'existence d'une frange gauchiste capable d'utiliser la violence face à l'Unef quand elle n'arrive pas à s'imposer autrement.

Je ne sais pas ce qui s'est passé entre Naima et la militante de l'UNEF. C'est pas de ca que je veux parler mais reagir sur :
a écrit :
il y a quand même un point qui me gêne : c'est celui de l'usage de la violence entre militants de gauche


Excuse moi mais quand tu vois les techniques de la majo de l'UNEF, qui n'hesite pas a debarquer à 20 bureaucrates de toute la France sur des campus ou ils sont en ultra-minorité en nombre de militants, qui avancent le congrès de maniere unilatérale, qui appellent tous les adhérents de l'AGE en question avant le congrès en leur mentant, en se faisant passer pour les militants locaux et en leurs disant que les permanences pour expliquer le deroulement du congrès et des votes sont annulé, en verouillant toute possibilité pour les militants locaux d'expliquer clairement et simplement leur programme... ben ces bureaucrates la, ils meritent un poing dans la gueule, tout de gauche qu'ils sont.

ben s'ils sont capable à 20 de tout verrouiller, c'est que vous devez pas representer grand chose en face, et le coup de poing dans la gueule, pour soulageant qu'il puisse etre (?), ne changera rien à l'affaire...

moi? non je ne suis pas à l'UNEF, pas envie de faire comme les camarades de la TTE, passer enormement de temps a batailler avec la majo... meme si je respecte enormement leur engagement.
Bien sur que ca sert a rien le coup de poing, d'ailleurs personne l'a fait... mais si quelqu'un l'aurait fait, ca m'aurait fait sourire, et j'aurais soutenu cette personne si elle aurait eu des emmerdes par la suite :boxing:
Pour revenir a Naima, quand bien meme elle se serait réellement accroché physiquement avec quelqu'un de l'UNEF, ca ne justifie pas automatiquement le fait qu'il faut laisser l'UNEF la trainer dans la boue. Il faut voir le contexte dans lequel ca s'est passé... et puis meme, la direction de la fac en profite pour virer une militante, elle avait deja eu des problèmes avec l'administration et le CROUS, et rien que ca, c'est scandaleux, quelque soit le contexte de l'accrochage avec la militante de l'UNEF...
Jenlain
 
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Message par sadek » 24 Fév 2007, 22:14

Je pense qu'il est difficile de savoir ce qui c'est réellement passé entre Naîma est une militante de l'Unef. On peut juste constater que la justice a classé l'histoire. On a donc deux versions différentes qui s'opposent deux militantes. Remarquons aussi qu'il semblerait que ce conflit entre deux personnes ne soit pas plus qu'un "conflit de voisinage". Non ce qui me semble important ici c'est qu'une militante d'une organisation syndicale l' Agen ("deuxième force syndicale sur le campus, première sur la cité universitaire") soit exclue deux ans suite à la demande d'un syndicat opposé de "gauche". Il y a donc bien jonction entre "le syndicat" et "la direction universitaire" pour exlcure une militante reconnue sur les luttes. Ce fait concret me semble autrement plus grave que des discussions hors contexte sur la violence au sein du "camp" de la gauche. La solidarité est une arme. :victory:
sadek
 
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Message par artza » 25 Fév 2007, 08:48

(sadek @ samedi 24 février 2007 à 23:14 a écrit : Non ce qui me semble important ici c'est qu'une militante d'une organisation syndicale l' Agen ("deuxième force syndicale sur le campus, première sur la cité universitaire")
Et une centaine de personnes à un meeting "anti-répression".

Au fait combien d'étudiants à Nanterre?

Combien de votes "AGEN" aux élections universitaires.

Que pensent les étudiants de Nanterre de tout ça, si toute fois ils sont au courant?
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Message par Gaby » 25 Fév 2007, 11:08

(artza @ dimanche 25 février 2007 à 08:48 a écrit : Que pensent les étudiants de Nanterre de tout ça, si toute fois ils sont au courant?
Tout le monde est plutôt au courant puisque l'AGEN a placardé l'ensemble de l'université régulièrement. J'ai eu quelques discussions avec des amis qui tous me demandaient ce qu'il s'était passé exactement, parcequ'ils ne comprenaient rien au tract. :w00t2: Sans trop savoir le détail de la bagarre, je leur dis que 2 ans d'exclusion c'est n'importe quoi de toute façon... Et tout le monde est d'accord. Mais ca ne se traduit pas vraiment par une action.
De façon générale, les syndicats "de combat" ou UNEF, c'est un monde complètement étranger à une énorme majorité d'étudiants.
Gaby
 
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