(AxelPersson @ samedi 30 décembre 2006 à 13:27 a écrit : La LCR s'inspire comme l'indique ses status du programme de transition de Trotsky dans sa démarche politique. C'est pour cela qu'elle est résolument partisane du Front Unique Ouvrier et s'adresse en effet, à des gens comme Bové pour mener des batailles communes. Les principes qui gouvernent ce FUO se résument dans la phrase "marcher séparément, frapper ensemble". Cela veut dire qu'on conserve à la fois notre indépendance politique et organisationnelle vis-à-vis des forces qui ne partagent pas les perspectives révolutionnaires, tout en prônant l’unité d’action contre un ennemi commun. On lutte aussi contre le sectarisme, comme nous le conseille le programme de transition.
:ermm:
Est il besoin de préciser que d'aller discuter avec des Bové et des Autain, n'a absolument rien à voir même de loin avec du "Front Unique Ouvrier".
- Sterd
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- Inscription : 27 Nov 2005, 20:51
(AxelPersson @ samedi 30 décembre 2006 à 13:34 a écrit : La LCR s'inspire du programme de transition dans sa démarche, comme l'indique ses status accessibles à tous. Cela veut dire que la LCR est partisane du Front Unique Ouvrier, c'est à dire qu'elle conserve à la fois son indépendance politique et organisationnelle vis-à-vis des forces réformistes et institutionelles, mais qu'elle ne rechigne pas à prôner l’unité d’action contre un ennemi commun pour un objectif précis. On lutte aussi contre le sectarisme, comme nous le conseille ce même programme de transition. C'est pour cela qu'on s'adresse en effet, à des gens comme Bové et qu'on n'hésite pas à parler à un public le plus large que possible pour rallier le plus de gens que possible au programme révolutionnaire.
Parce que comme le disait déja Lénine, seul des groupes qui ne sont pas sur d'eux peuvent redouter des alliances politiques temporaires, même avec des groupes incertains.
Sinon, en effet, pas grand chose - ca veut pas dire rien - nous sépare en terme de programme avec LO ou du moins, ce qu'on mettra en avant pendant la campagne éléctorale.
un « front unique ouvrier » avec Bové, on aura tout lu...
Le front unique, ça a un sens, ce n'est pas une phrase que l'on sort comme ça à tout bout de champ pour justifier n'importe quoi.
Quel est ce danger mortel pour les organisations ouvrières contre lequel il faut s'unir avec des courants qui justement n'ont rien à voir ni politiquement ni historiquement avec le mouvement ouvrier ?
Parler de front unique pour cacher une tentative d'accord électoral, qui était de toute façon impossible, c'est du n'importe quoi.
- volia
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- Inscription : 10 Nov 2005, 15:15
(AxelPersson @ samedi 30 décembre 2006 à 13:34 a écrit : La LCR s'inspire du programme de transition dans sa démarche, comme l'indique ses status accessibles à tous. Cela veut dire que la LCR est partisane du Front Unique Ouvrier, c'est à dire qu'elle conserve à la fois son indépendance politique et organisationnelle vis-à-vis des forces réformistes et institutionelles, mais qu'elle ne rechigne pas à prôner l’unité d’action contre un ennemi commun pour un objectif précis. On lutte aussi contre le sectarisme, comme nous le conseille ce même programme de transition. C'est pour cela qu'on s'adresse en effet, à des gens comme Bové et qu'on n'hésite pas à parler à un public le plus large que possible pour rallier le plus de gens que possible au programme révolutionnaire.
Parce que comme le disait déja Lénine, seul des groupes qui ne sont pas sur d'eux peuvent redouter des alliances politiques temporaires, même avec des groupes incertains.
Sinon, en effet, pas grand chose - ca veut pas dire rien - nous sépare en terme de programme avec LO ou du moins, ce qu'on mettra en avant pendant la campagne éléctorale.
Cette volonté constante et acharnée de s'adapter aux appareils bureaucratiques et de trouver sa place en leur sein, de la part de la LCR, tout en la couvrant d'une phraséologie et d'une idéologie à l'apparence "trotskyste", me rappelle certaines paroles venues de loin dans le temps :a écrit :
«Le « pablisme » ce n’est pas une politique précise; au contraire, la politique pabliste, dans ses différentes expressions, connaîtra de nombreuses variations; ce qui le caractérise, c’est la conception d’appareil, qui mène à la capitulation devant les appareils dominants, en qui il reconnaît la « réalité objective tout court ».»
(...)
«C’est aussi vouloir faire de la IV° Internationale la cinquième roue des appareils bureaucratiques; c’est dire à tout militant communiste qui cherche une issue :« Vois ! nous-mêmes, "terribles trotskystes", n’aspirons qu’à revenir bien sagement dans le giron de la grande famille. » C’est, en trois mots, la plus ignoble trahison, et c’est précisément cela le pablisme.»
(...)
«Ce que représente politiquement le pablisme réapparaîtra ou se poursuivra alors sous de multiples identités; son action tendra à cristalliser sur des positions centristes ces courants en évolution. D’ores et déjà, le pablisme est, à l’échelle internationale, la roue de secours des appareils petits-bourgeois et bureaucratiques. Plus s’approfondira la crise des appareils, et plus il bénéficiera d’appuis et de soutiens multiples. Nous sommes loin d’en avoir fini avec lui.»
(Stéphane Just, "Défense du trotskysme 1", La Vérité n°530-531, septembre 1965)
Bové dernier mot du "front unique ouvrier" ? Faut-il en rire ou en pleurer ? Après Piaget, Juquin, aujourd'hui Bové... L'histoire se répète en farce de plus en plus grinçante.
Le pablisme transforme le trotskysme en idéologie c'est-à-dire en couverture de tous les agissements les plus opportunistes, l'intégration complète à la politique des appareils, le tout habillé avec les mots du programme.
Le programme n'est plus réduit qu'à des mots qui sont autant de "référents" idéologiques ("voyez comme nous sommes trotskystes" nous en savons les mots). Quant aux actes, il faut aller voir dans l'arrière-cuisine et là ça sent nettement moins bon que les mots du menu...«Ni rire ni pleurer, comprendre.»
(Baruch SPINOZA)
meichler- Message(s) : 0
- Inscription : 28 Oct 2006, 18:36
a écrit :Quel est ce danger mortel pour les organisations ouvrières contre lequel il faut s'unir avec des courants qui justement n'ont rien à voir ni politiquement ni historiquement avec le mouvement ouvrier ?
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