Je n'ai guère envie de discuter à partir de la mort d'un gosse.
Mais Vérié, la violence dans les cours d'école, de collège ou de lycée n'a strictement rien à voir avec celle de ton enfance. Y compris les cours d'école de campagne...
a écrit :
Un établissement en attente des moyens promis
LE MONDE | 22.12.06 | 13h49
"Notre collège devait être la vitrine de l'éducation prioritaire, une vitrine que le gouvernement est en train de démolir, faute d'avoir donné les moyens promis", déplore Catherine Roustan, déléguée départementale du SNES de Seine-et-Marne.
Situé à proximité de deux quartiers classés en zone urbaine sensible (ZUS), Beauval et la Pierre-Collinet, le collège Albert Camus de Meaux avait été sélectionné pour faire partie des 249 établissements classés "Ambition réussite" et donc les mieux dotés de l'éducation prioritaire.
Annoncé par Gilles de Robien, ministre de l'éducation nationale, le 13 décembre 2005, à la suite de la crise des banlieues, le plan de relance de l'éducation prioritaire prévoyait de donner à ces établissements jugés les plus difficiles des moyens supplémentaires.
Leurs équipes éducatives devaient être renforcées dès la rentrée de septembre par quelque 1 000 enseignants "référents" de plus, 3 000 assistants pédagogiques, un principal adjoint, une infirmière scolaire à plein temps.
Dans ce cadre-là, le collège de Meaux a obtenu 4 enseignants référents et 4 assistants pédagogiques. " Il ne suffit pas de donner les moyens, il faut aussi former les personnels supplémentaires", dénonce Mme Roustan. " Nos professeurs référents ne savaient pas à la rentrée ce qu'ils étaient censés faire. Quant aux assistants pédagogiques, nous en avions quatre en début d'année, au bout de quelques semaines, l'un d'entre eux a démissionné. Il n'a pas été remplacé. Il nous en aurait fallu 12. mais à raison de vingt heures par semaine pour un demi-smic, ces postes ne suscitent pas beaucoup de vocation", analyse la syndicaliste.
Au ministère de l'éducation nationale, Pierre Polivka, délégué à l'éducation prioritaire, assure que les promesses ont été tenues. " les 1 000 postes de professeurs référents ont été pourvues. 75 % de ses enseignants sont des professeurs chevronnés et 25 % sont des professeurs des écoles affectés au collège mais qui exercent dans le primaire". La moyenne d'âge de ses enseignants est de 37 ans. Les deux tiers sont issus de l'éducation prioritaire et la moitié d'entre eux exerçaient déjà dans les établissements où ils sont référents.
M. Polivka reconnaît que le recrutement des assistants pédagogiques a été plus difficile. " Nous en avons bien recrutés 3 000 mais selon les académies leur profil est plus diversifié", explique Pierre Polivska. Idéalement le profil de ses jeunes était celui de l'étudiant se destinant au métier de l'enseignement.
Catherine Rollot
Article paru dans l'édition du 23.12.06.
(Vérié @ dimanche 24 décembre 2006 à 14:18 a écrit :(Bertrand @ dimanche 24 décembre 2006 à 14:40 a écrit : Je n'ai guère envie de discuter à partir de la mort d'un gosse.
Mais Vérié, la violence dans les cours d'école, de collège ou de lycée n'a strictement rien à voir avec celle de ton enfance. Y compris les cours d'école de campagne...
a écrit :Et ceci dès la maternelle. Ce qui ajoute à ma conviction que c'est là qu'il faudrait mettre le paquet en moyens éducatifs.
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