clonage therapeutique et cellules souches

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par canardos » 15 Déc 2006, 09:38

a écrit :

Le jeudi 14 décembre 2006

[center]Des cellules souches embryonnaires reproduites sur des souris femelles[/center]

Agence France-Presse
Chicago


Des chercheurs américains ont annoncé jeudi avoir obtenu la reproduction de cellules souches embryonnaires sur des souris femelles à partir de leurs oeufs non fécondés, une réussite qui offre des perspectives de traitements pour les femmes.

Les chercheurs du Children's Hospital de Boston expliquent qu'ils sont arrivés à produire des dizaines de lignes de cellules souches embryonnaires de souris par parthénogénèse, une technique qui ne fait pas intervenir de cellules mâles.

Dans un article publié par la revue Science, le professeur George Daley explique comment lui et son équipe ont généré les cellules souches à partir d'oeufs non fécondés, les ont triées pour ne garder que les compatibles et les ont réinjectées dans la souris où les oeufs avaient été prélevés.

La transplantation a été un succès, et les cellules ont généré différents tissus spécifiques, mais pas tous, peut-être du fait de l'absence d'ADN mâle.

«Cette technique, si elle fonctionne chez les humains, offre une manière efficace de générer des lignes de cellules souches adaptées à partir des femmes (...). Cela éliminerait les problèmes de correspondance et de rejet des tissus», explique M. Daley.

Des expériences de parthénogénèse ont déjà eu lieu sur des souris, mais c'est la première fois que le procédé aboutit à des cellules souches embryonnaires, qui ont la capacité de se développer pour remplacer n'importe quel type de cellule du corps humain.

De plus, les auteurs de l'étude ont relevé que leur technique permettait d'obtenir des cellules souches dans 70 % des cas, un résultat plus encourageant que la technique alternative actuelle de transfert du noyau d'une cellule vers une autre cellule préalablement vidée du sien.

Cependant, une application aux humains est encore lointaine: la technique ne permet à l'oeuf de garder qu'une partie de ses chromosomes femelles, et les tissus obtenus présentent pour l'instant des risques de croissance anormale et de cancer.

De plus, elle ne pourrait s'appliquer que sur les femmes, et parmi elles uniquement sur celles en âge de produire les ovules nécessaire à la fabrication des cellules souches.

L'équipe du professeur Daley a tenté d'appliquer le procédé sur des ovules prélevés mais non utilisés dans le service de procréation in-vitro d'un hôpital de Boston. Mais jusqu'à présent sans succès.

canardos
 
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Message par canardos » 04 Jan 2007, 20:23

a écrit :

[center]Robert Lanza confirme les résultats de son équipe dans la production de cellules souches[/center]

LE MONDE | 04.01.07 |

la fin du mois d'août 2006, des biologistes dirigés par le docteur Robert Lanza et travaillant pour la société américaine Advanced Cell Technology (ACT) annonçaient, dans la revue Nature, qu'ils étaient capables de produire des cellules souches embryonnaires humaines sans destruction des embryons utilisés. Trois mois plus tard, Nature revenait sur cette publication, les chercheurs apportant à cette occasion une série de "clarifications" qui n'ont fait que jeter le trouble et le doute sur le travail accompli.

  Interrogé sur cette affaire, le docteur Robert Lanza a apporté quelques précisions. "A l'occasion de notre publication d'août, explique-t-il, le bureau de presse de Nature a envoyé un communiqué de presse erroné à certains journalistes. Or, selon la procédure habituelle de Nature, les auteurs ne peuvent pas voir le texte et nous n'avons donc pas pu le relire avant publication. En novembre, nous n'avons communiqué aucune nouvelle information. Nous avons seulement apporté des clarifications sur certains points qui auraient dû être évidents en lisant l'article."

Pour le docteur Lanza, après le scandale du Sud-Coréen Hwang - qui portait également sur la production de cellules souches embryonnaires humaines -, Nature savait que l'article soumis serait examiné au peigne fin. Il a été, dit-il, "examiné à la loupe" et son contenu jugé "irréprochable" par des experts internationaux.

"Cela n'a rien à voir avec l'affaire Hwang, qui était de la fraude pure et simple, ajoute le biologiste. Mais certains journalistes semblent prendre comme argent comptant des informations fausses ou ambiguës. La vérité est qu'après une réévaluation critique et une relecture par des pairs, relecteurs et éditeurs n'ont trouvé aucune erreur dans le manuscrit malgré une désinformation ambiante, fruit d'un amalgame entre politique et science."

En pratique, l'addenda publié fin novembre 2006 par Nature ne correspondait donc à aucune modification de caractère scientifique. "Le seul changement important consistait à intégrer dans l'article "papier" un tableau supplémentaire qui apparaissait dans la version "en ligne", explique Robert Lanza. Mais personne n'avait prévu le tonnerre médiatique que tout ceci a généré."

Aujourd'hui, il confirme que son équipe peut produire des lignées de cellules souches embryonnaires humaines sans détruire d'embryons. "J'ai récemment présenté des données sur ce sujet devant l'Académie nationale des sciences à Washington, précise le biologiste. J'ai montré des cellules souches dérivées d'embryons de huit cellules, et ce via le prélèvement d'une seule d'entre elles. Les embryons n'ont pas été détruits et ont continué à se développer. Ils sont actuellement congelés à un stade de développement de 5 jours et restent potentiellement vivants au même titre que tous les embryons congelés des cliniques de fécondation in vitro."

ACT mène aujourd'hui une série d'études précliniques visant à démontrer que les cellules souches embryonnaires humaines peuvent être utilisées pour traiter des cas cliniques graves, notamment des maladies cardio-vasculaires ainsi que des affections oculaires de nature neuro-dégénérative.

Jean-Yves Nau


canardos
 
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Message par canardos » 06 Jan 2007, 13:54

a écrit :

[center]Cellules souches : les scientifiques inquiets pour la recherche[/center]

AP Londres Le vendredi 05 janvier 2007


Des scientifiques britanniques s'inquiètent d'une prochaine décision du gouvernement sur les cellules souches qui, si elle interdisait l'emploi d'ovules d'animaux, menacerait la recherche de traitements pour des maladies dégénératives telles qu'Alzheimer ou l'atrophie musculaire spinale.

L'Autorité britannique pour la fertilisation et l'embryologie humaines (HFEA), organe indépendant de régulation, rendra son avis jeudi. Des experts de la HFEA diront s'ils jugent que la question ressortit de la compétence de leur juridiction, si la pratique est légale et si elle doit être autorisée.

L'Autorité a affirmé qu'elle ne ferait pas de commentaire mais les scientifiques concernés ont déclaré qu'ils avaient été prévenus de façon officieuse que les permis ne seraient probablement pas délivrés.

Dans un document concernant la révision de la loi sur la fertilisation et l'embryologie humaines publié le mois dernier par le ministère de la Santé, le gouvernement proposait d'interdire la création d'embryons hybrides combinant du matériel génétique humain et animal.

Les restrictions actuelles touchant cette pratique sont inspirées par l'état de l'opinion publique sur la question, selon le rapport, mais le premier ministre Tony Blair a assuré que le gouvernement n'était pas braqué contre les propositions des scientifiques. «S'il y a des recherches à même d'aider les gens, nous voulons qu'elles avancent», a-t-il lancé vendredi, reconnaissant que le dossier des cellules souches était sensible.

Plusieurs experts en cellules souches ont demandé l'autorisation de créer des cellules souches humaines à partir d'ovules animaux.

L'opération consiste à injecter de l'ADN (matériel génétique) humain dans un ovule de vache ou de lapin énucléé (vidé) afin d'obtenir un ovule contenant le noyau humain et des traces de matériel génétique animal (environ 30 000 gènes humains pour 13 animaux). Sous l'effet de chocs électriques, l'oeuf se divise et se développe jusqu'au stade d'embryon précoce (moins de 14 jours selon la législation britannique) dont on pourra extraire des cellules souches, capables d'évoluer en n'importe quel type de cellule du corps humain (indifférenciées), pour les cultiver puis les transplanter chez le patient.

Les ovules humains sont peu pratiques pour la manipulation car trop fragiles et trop peu nombreux, estiment les scientifiques.

canardos
 
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Message par canardos » 12 Jan 2007, 15:21

a écrit :

[center]Bras de fer entre George Bush et les démocrates autour des cellules souches[/center]

LEMONDE.FR avec AFP et Reuters |

La question des cellules souches est, avec l'Irak, l'autre sujet de friction entre le président George W. Bush et le Congrès démocrate. La Chambre des représentants a adopté, jeudi 11 janvier, un projet de loi destiné à lever les restrictions à la recherche sur les cellules souches embryonnaires. C'est le premier grand défi du nouveau Congrès au président Bush. Le projet de loi, soutenu par un bon nombre de républicains, a été adopté à une large majorité (253 votes contre 174). "Avec ce vote solide associant démocrates et républicains, nous exhortons le président Bush à se joindre aux membres des deux partis en apportant son soutien à l'espoir que porte la recherche sur les cellules souches embryonnaires", a déclaré la présidente de la Chambre, Nancy Pelosi.

Les partisans de la recherche sur les cellules souches mettent en avant les progrès escomptés dans le traitement des maladies d'Alzheimer et de Parkinson ou encore du diabète. Ses adversaires, parmi lesquels le président Bush, avancent pour leur part des arguments moraux, ce type de recherche impliquant notamment la destruction d'embryons. "Le président va certainement mettre son veto à ce projet de loi", a déclaré peu après le vote un porte-parole de la Maison Blanche, Tony Fratto. "Le projet de loi adopté aujourd'hui est sérieusement biaisé et retirerait toutes les protections éthiques nécessaires", a ajouté M. Fratto. Malgré une forte majorité en faveur du texte à la Chambre, le nombre de votes est resté en-deça des deux tiers nécessaires pour passer outre à un veto présidentiel.

VOTE ATTENDU DU SÉNAT

Le projet adopté jeudi est similaire à celui déjà adopté en 2006 par le Congrès, alors sous contrôle républicain, et auquel M. Bush avait alors déjà mis son veto, le seul de sa présidence jusqu'à présent. Le Sénat doit voter sur le même projet de loi que celui de la Chambre dans les prochaines semaines. Le sénateur démocrate de l'Indiana Tom Harkin, co-auteur du texte avec la sénatrice républicaine de Pennsylvanie Arlen Specter, a prédit au moins 63 votes sur 100 en faveur de la loi. La Chambre haute paraît ainsi davantage en mesure de rassembler une majorité suffisante pour passer outre à un veto de M. Bush.

Celui-ci avait décidé en août 2001 d'interdire aux chercheurs financés par des fonds fédéraux de produire de nouvelles lignées de cellules souches provenant d'embryons humains et de leur imposer d'utiliser seulement celles déjà existantes dont le nombre est très limité (une soixantaine). Les cellules, objet de la controverse, proviennent d'embryons surnuméraires laissés par des couples dans des cliniques pratiquant la fécondation in vitro et qui sont de toute manière détruits après un certain temps par les cliniques.

Les opposants à l'utilisation des cellules souches embryonnaires tentent d'exploiter la publication récente d'une étude selon laquelle des cellules du liquide amniotique offriraient des possibilités similaires. S'appuyant sur cette nouvelle étude, le chef de la minorité républicaine de la Chambre, John Boehner, avait lancé un appel lundi aux dirigeants de la majorité démocrate "pour reconsidérer leur décision de procéder à un vote sans des auditions préalables ou un débat en commission".

canardos
 
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Message par canardos » 13 Fév 2007, 11:15

a écrit :

lundi 12 février 2007,


[center]Des souris clonées à partir de cellules souches adultes retirées de la peau [/center]


CHICAGO (AFP) - Des chercheurs américains ont cloné avec succès des souris en utilisant pour la première fois des cellules souches adultes extraites de la peau du rongeur, selon une étude publiée lundi aux Etats-Unis.

Cette nouvelle source de cellules souches pourrait améliorer les chances d'accroître le taux de réussite de cette procédure très difficile.

Jusqu'à présent, quand des scientifiques clonaient des souris, ils utilisaient des cellules souches provenant de l'enveloppe de l'embryon, ou de tissus conjonctifs voire même de cellules souches embryonnaires.

Mais ces clonages n'ont connu un taux de succès que de 1 à 2%, selon les auteurs de cette recherche parue dans les Annales de l'académie américaine des sciences (PNAS) datées du 12 février.

Pour cette nouvelle expérimentation, ces chercheurs de l'université Rockefeller à New York (est) et de l'institut médical Howard Hughes à Chevy Chase (Maryland, est), ont utilisé des cellules souches prélevées sur le follicule pileux situé sous l'épiderme.

Ces cellules souches sont facilement accessibles et puisqu'elles ont la capacité de se renouveler et de se différencier entre différents types de cellules, ces chercheurs pensent qu'elles pourraient représenter un meilleur potentiel pour des clonages.

Le clonage consiste à remplacer le noyau d'un ovocyte non fertilisé par le noyau de la cellule de l'animal que l'on veut cloner.

Le taux de succès de clonage avec ces cellules souches femelles provenant du follicule a été de l'ordre de 1,6%, similaire à celui des expérimentations faites précédemment avec des cellules souches de différentes origines.

Mais avec des cellules souches du follicule de souris mâle, le clonage a réussi dans 5,4% des cas, affirment ces chercheurs.

canardos
 
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Message par canardos » 02 Avr 2007, 14:50

a écrit :

lundi 2 avril 2007,

[center]Des Britanniques créent une valve cardiaque à partir de cellules souches [/center]

LONDRES (AFP) - Une équipe médicale britannique a produit une valve cardiaque à partir de cellules souches, une première mondiale qui est aussi une étape sur la voie de la production d'un coeur humain entier, a rapporté lundi le quotidien The Guardian.

Si les essais sur des animaux prévus dans l'année se révélaient positifs, ces valves de remplacement pourraient être utilisées pour des transplantations sur des personnes souffrant de maladies cardiaques d'ici trois ans, écrit le journal.

Sir Magdi Yacoub, professeur de cardiologie à l'Imperial College London, travaille depuis dix ans sur ce domaine.

Interrogé par l'AFP, l'Imperial College n'a pas été immédiatement en mesure de confirmer la découverte.

L'équipe de Magdi Yacoub au Harefield Hospital de Londres a cultivé des cellules souches, extraites de moelle osseuse, pour produire un tissu qui fonctionne comme une valve d'un coeur humain.

Jusqu'à présent, les scientifiques avaient créé des tendons, cartilages, ou vessies, mais qui n'ont pas la complexité du tissu des valves, explique le Guardian.

Selon le professeur Yacoub, la perspective de créer un coeur humain à partir de cellules souches n'est pas utopique. "C'est un projet ambitieux, mais ce n'est pas impossible", a-t-il déclaré au Guardian.

"Si vous me le demandez, je dirais dix ans", a-t-il ajouté. Mais l'expérience a montré que les progrès aujourd'hui permettent des réussites importantes beaucoup plus rapides. Je ne serais pas surpris si ça arrivait plus rapidement qu'on ne pense."

Selon l'Organisation mondiale de la santé, 15 millions de personnes sont décédées de maladies cardio-vasculaires dans le monde en 2005.

canardos
 
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Message par canardos » 06 Juin 2007, 19:07

a écrit :

mercredi 6 juin 2007,

[center]Des "imitations" de cellules souches embryonnaires créées à partir de cellules ordinaires [/center]

NEW YORK (AP) - Trois équipes de chercheurs, deux américaines et une japonaise, ont produit chez la souris l'équivalent de cellules souches embryonnaires à l'aide de cellules de la peau, sans passer par l'étape controversée de la destruction d'embryons, rapportent des études rendues publiques mercredi.

La procédure utilisée amène des cellules ordinaires de la peau à se comporter comme des cellules souches. Dans l'hypothèse où elle pourrait être reproduite avec des cellules humaines, ce qui reste à démontrer, elle pourrait conduire à la mise au point de nouveaux traitements en évitant le débat éthique et politique autour de l'utilisation des embryons humains.

Les cellules souches embryonnaires peuvent permettre le développement de tout type de tissus et pourraient ainsi être utilisées pour créer des thérapies pour les personnes paralysées ou souffrant d'affections comme le diabète ou la maladie de Parkinson. Pour obtenir des cellules souches embryonnaires humaines, la méthode utilisée actuellement entraîne la destruction d'embryons humains, suscitant l'opposition de ceux qui défendent la vie dès sa conception, comme les conservateurs et des groupes religieux aux Etats-Unis ou encore l'Eglise catholique.

Les chercheurs espèrent depuis longtemps trouver un moyen de reprogrammer des cellules ordinaires du corps pour les amener à agir comme des cellules souches et ainsi éviter d'utiliser des embryons. Ce qu'ils semblent avoir réussi à faire dans ces nouvelles études sur la souris.

Il est toutefois essentiel de poursuivre les recherches avec des cellules souches embryonnaires standards, estime Konrad Hochedlinger, de l'Institut des cellules souches de Harvard, qui a conduit une des trois études, publiée dans la nouvelle revue spécialisée "Cell Stem Cell".

Les deux autres équipes, l'une dirigée par Rudolf Jaenisch de l'Institut Whitehead à Cambridge (Massachusetts) et l'autre par Shinya Yamanaka de l'université de Kyoto (Japon), ont publié les résultats de leurs travaux mercredi sur le site Internet de "Nature".

M. Yamanaka avait montré le chemin en publiant en août dernier une étude importante: il avait découvert qu'en insérant quatre gènes dans des cellules de peau de souris, appelées fibroblastes, il pouvait les amener à se comporter largement comme des cellules souches embryonnaires lors de tests en laboratoire.

Mais ces cellules dites "iPS" présentaient encore des différences majeures avec les cellules souches embryonnaires. Les trois nouvelles études rapportent avoir créé des cellules iPS s'avérant quasiment identiques aux cellules souches lorsqu'elles sont soumises à divers tests en laboratoire. Les quatre gènes insérés régulent l'activité des autres gènes, ce qui explique pourquoi ils peuvent modifier de manière spectaculaire le comportement des cellules.

Les scientifiques soulignent toutefois que la procédure expérimentale suivie au cours des travaux ne convient pas pour traiter des maladies et ils ne savent pas encore si elle pourrait être reproduite avec succès sur des cellules humaines.

Un des gènes insérés est connu pour favoriser le cancer, et M. Yamanaka a noté que les souris qui avaient eu des cellules iPS présentaient des tumeurs. Une nouvelle méthode est donc nécessaire pour éviter le risque de cancer.

En outre, précise John Gearhart de l'université Johns Hopkins, qui n'a pas participé aux expériences, les scientifiques doivent encore démontrer que ces cellules peuvent, comme les cellules souches embryonnaires, permettre d'obtenir de nombreux types de cellules en laboratoire. Enfin, il faut que la procédure puisse être réalisée sur des cellules humaines, ce qui est loin d'être acquis, car introduire des gènes dans des cellules humaines constitue un défi majeur.

canardos
 
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