CPS/Enseignement public

Message par Pastorius » 12 Déc 2006, 14:09

COMBATTRE POUR LE SOCIALISME
"On ne peut aller de l'avant si l'on craint d'aller au socialisme" (Lénine)
CERCLE pour la construction du Parti et de l'Internationale ouvriers révolutionnaires
Supplément ENSEIGNEMENT PUBLIC
à CPS n°26 - 10/12/2006

Pour le retrait du projet de décret du gouvernement,
Pour la défense inconditionnelle des statuts de 1950,

La responsabilité des directions syndicales enseignantes est engagée



Sans attendre les présidentielles, le gouvernement UMP Chirac-Villepin-Sarkozy veut porter un coup majeur contre le corps enseignant en détruisant ses garanties statutaires.
Le 18 décembre, le ministre Robien soumettra au CTPM un projet de décret et d’arrêtés pour en finir avec les décrets de 1950 qui régissent jusqu’ici le service des enseignants.

* D’une part ce projet signifierait pour des dizaines de milliers d’entre eux une baisse brutale de leur salaire, en restreignant l’accès aux décharges statutaires (première chaire, heures de laboratoire, …) ou augmentant leurs maxima hebdomadaires (effectifs réduits,…). C’est un véritable racket qui a pour but de supprimer des postes, de faire travailler plus les enseignants en les payant moins – alors que le gouvernement poursuit les baisse d’impôts sur les revenus les plus hauts, les exonérations de charges.
* D’autre part ce projet imposerait aux professeurs une plus grande flexibilité, s’inspirant du sort réservé depuis des années aux TZR. Il généraliserait la polyvalence.

* Enfin, en introduisant dans la définition des services d’autres tâches que l’enseignement, il mettrait en place la définition locale des services, arrêtés par une « lettre de mission » édictée par le chef d’établissement, cette dernière s’inscrivant dans le cadre de la « contractualisation » entre les établissements et le rectorat.

Ainsi, avec la destruction des décrets de 1950 le gouvernement escompte briser un verrou à l’application des contre-réformes déjà engagées, la loi d’orientation et la « réforme » des Zep, le décret Robien sur les remplacements, mais aussi la « réforme » annoncée des IUFM.

Ce que veulent les enseignants est clair et net : retrait du projet de décret ! Pas touche aux décrets de 1950 !
Voilà le combat résolu que devraient mener les directions syndicales (SNES, FSU, CGT, FO, etc.)


L’opération gouvernementale est sur le point d’aboutir. Mais il est encore possible de la faire échouer. Grande, dans cette situation, est la responsabilité des directions syndicales.
Depuis des années, elles pratiquent un « dialogue social » permanent avec ceux qui ont détruit nos régimes de retraite, qui privatisent GDF, suppriment des milliers de postes, avec le gouvernement qui vient d’engager une nouvelle guerre coloniale en Afrique pour y défendre ses hommes liges.
Il n’en est pas allé autrement sur la question des décrets de 1950, la direction du SNES en particulier a lancé une pétition qui non seulement ne demandait pas le retrait du projet Robien, mais encore proposait une réécriture des décrets de 1950. N’est-ce pas là une volonté évidente d’ouvrir la porte à un gouvernement dont les enseignants savent bien qu’on ne peut en attendre qu’une aggravation de la situation ?

Finalement, toutes les organisations syndicales enseignantes se sont prononcées pour le retrait du projet. Fort bien, mais pour cela, il faut affronter et vaincre le gouvernement sur cette question. Or, l’intersyndicale persiste à demander des « négociations » sur le temps de travail. De même, alors qu’ils avaient décidé de boycotter le CTPM prévu pour le 11 décembre, les dirigeants syndicaux ont décidé de se rendre à celui du 18. Pour discuter de quoi ?
Ce n’est que tardivement, et à reculons, que la direction du Snes a appelé à la grève le 18 décembre. Elle préférait initialement attendre le 20 janvier, pour une manifestation sans mot d’ordre clair… un samedi.
Mais elle n’appelle pas ce 18 décembre au rassemblement de la force des centaines de milliers d’enseignants dans une manifestation nationale et centrale à Paris, devant le CTPM, au ministère, alors que c’est cela qui est nécessaire.
En ces circonstances, les leçons de la défaite infligée il y a six mois au gouvernement sur la question du C.P.E. sont cruciales : c’est parce que le gouvernement a eu en face de lui le front uni des organisations syndicales, parce qu’il n’y a pas eu de concertation, que le CPE a été retiré.
Le gouvernement, lui, ne l’a pas oublié. Il multiplie les lois renforçant le corset du « dialogue social », tout en maniant de l’autre la répression et les lois sécuritaires.

Que se forme contre le gouvernement le front uni des organisations syndicales enseignantes (SNES, SNEP, SNETAA, SNFOLC, CGT, …), pour le retrait de son projet, que toute concertation soit rompue, et que soit lancé un appel clair au combat du corps enseignant, et la voie sera ouverte pour le retrait du projet de destruction des décrets de 1950.
C’est sur cette orientation qu’interviennent les militants qui diffusent Combattre pour le Socialisme et qu’ils appellent les enseignants à intervenir, à s’organiser.


L’avalanche de contre-réformes subie par les enseignants ces dernières années n’a qu’une racine : le capitalisme ne peut aujourd’hui continuer de fonctionner sans détruire les acquis arrachés par des décennies de combat de la classe ouvrière et de tous les travailleurs et jeunes. Il faut en tirer les conclusions qui s’imposent, et construire un parti ouvrier révolutionnaire, combattant pour le socialisme.
C'est ce à quoi veulent contribuer les militants du Cercle.

Lisez, abonnez-vous à Combattre pour le Socialisme (abonnement pour 10 n° : 20 € à l’ordre de « GER »)
Contact : GER – 140, Bd de ménilmontant – 75020 PARIS. Site web: http://socialisme.free.fr
Pastorius
 
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Message par Wapi » 12 Déc 2006, 15:59

CPS

a écrit :Ce n’est que tardivement, et à reculons, que la direction du Snes a appelé à la grève le 18 décembre. Elle préférait initialement attendre le 20 janvier, pour une manifestation sans mot d’ordre clair… un samedi.
Mais elle n’appelle pas ce 18 décembre au rassemblement de la force des centaines de milliers d’enseignants dans une manifestation nationale et centrale à Paris, devant le CTPM, au ministère, alors que c’est cela qui est nécessaire.


Merdalor, encore une guerre nucléaire anti-chirac-villepin-de robien évitée parce que le syndicat n'a pas appuyé sur le bon bouton !

T'inquiète va, la direction du Snes a eu vent du supplément au n°26 de CPS et "appelle" bien à une manifestation qui débute à 11h (on ne sait pas encore d'où elle part, des discussions doivent être en cours avec la prefecture pour le trajet, mais elle arrivera sûrement au ministère encore une fois ...)

Il va falloir faire un rectificatif au supplément. :D
Wapi
 
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Message par yannalan » 12 Déc 2006, 18:02

Wapi, tu essaies vainement de tromper les masses, la manif n'est pas NATIONALE ni CENTRALE !
Honte et remords te rongeront les sangs et tu n'oseras plus mettre les pieds à la salle des profs devant les travailleurs réunis !(lol)
yannalan
 
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Message par Pastorius » 13 Déc 2006, 13:08

Vous devriez penser à mettre autant d'énergie à combattre la casse des statuts qu'à essayer d'être drôles. D'une part, ça serait utile et de l'autre, vous seriez peut-être plus efficaces.

Il y a une semaine encore, les dirigeants du SNES refusaient d'appeler à toute grève, fût-ce à cette grève de dernière minute et de 24h. Auparavant ils se disposaient à aller discuter au CTPM dès le 11, la queue basse, des projets de décrets. Sans les réactions d'une partie du corps enseignant, ils auraient laissé passer l'offensive gouvernementale sans combat.

L'appel à la grève en dernière minute de l'intersyndicale est loin, très loin d'être à la hauteur de l'enjeu. Le fait que l'immense majorité des enseignants ignore encore jusqu'au lieu de rassemblement prévu est à cet égard éloquent. Et ils ne refusent de discuter le 11 avec de Robien que pour mieux le faire le 18, autant dire à la veille des vacances. Il n'y a guère que vous - Wapi, Yannalan - pour vous satisfaire de ce dispositif de perdants.

CPS est un petit groupe. C'est un constat apparemment suffisant pour nourrir indéfiniment les quolibets de ceux qui s'imaginent être des "grands". On est en droit d'espérer qu'une fois qu'ils auront bien ri, et puisque les élections syndicales qui absorbaient jusqu'alors totalement les amis de Yannalan viennent de se conclure par un camouflet cinglant pour ces porte-flingues de l'appareil, ils donneront la preuve de leur utilité sur le terrain de la lutte des classes.

Pour ce qui nous concerne, nous avons au moins le mérite d'être partie prenante depuis le début du combat pour imposer aux directions syndicales qu'elles rompent la concertation avec le gouvernement sur la casse des statuts et qu'elles engagent le combat contre lui. Nous n'avons pas regardé le train passer d'un air placide.

Et notre but est aujourd'hui d'aider le corps enseignant à trouver la voie du combat victorieux contre le gouvernement - en dégageant les enseignements de la lutte contre le CPE:

a écrit :Que se forme contre le gouvernement le front uni des organisations syndicales enseignantes (SNES, SNEP, SNETAA, SNFOLC, CGT, …), pour le retrait de son projet, que toute concertation soit rompue, et que soit lancé un appel clair au combat du corps enseignant, et la voie sera ouverte pour le retrait du projet de destruction des décrets de 1950.


Comment empêcher la destruction de nos statuts? c'est de cela qu'il faut discuter. Le reste n'est que péroraisons minables.
Pastorius
 
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Message par Sterd » 13 Déc 2006, 13:27

(Pastorius @ mercredi 13 décembre 2006 à 13:08 a écrit :Vous devriez penser à mettre autant d'énergie à combattre la casse des statuts qu'à essayer d'être drôles. [...]

Pour ce qui nous concerne, nous avons au moins le mérite d'être partie prenante depuis le début du combat pour imposer aux directions syndicales [...]

Et notre but est aujourd'hui d'aider le corps enseignant à trouver la voie du combat victorieux contre le gouvernement

a écrit :Que se forme contre le gouvernement le front uni des organisations syndicales enseignantes (SNES, SNEP, SNETAA, SNFOLC, CGT, …), pour le retrait de son projet, que toute concertation soit rompue, et que soit lancé un appel clair au combat du corps enseignant, et la voie sera ouverte pour le retrait du projet de destruction des décrets de 1950.

:sygus:

A l'occasion, vous nous donnerez votre définition de "combat". S'agit il d'une lutte à mort ? ou simplement d'un mot ronflant pour désigner une distribution de tracts. Je soupçnne que vos "combats" se limitent à faire des réunions, des pétitions et des distributions de tracts. En soi ce n'est pas spécialement mauvais. C'est juste que cela rend parfaitement ridicule vos petites mises en demeure.
Si vous écriviez certaines de vos phrases avec les vrais mots et non avec des formules qui ne sont pas le reflet de la réalité et surtout avec le souci d'être lus et compris par d'autres personnes que vous-mêmes et vos sympathisants vous feriez un grand pas.

(Pastorius @ mercredi 13 décembre 2006 à 13:08 a écrit :Vous devriez penser à mettre autant d'énergie à diffuser des tracts contre la casse des statuts qu'à essayer d'être drôles. [...]

Pour ce qui nous concerne, nous avons au moins le mérite d'être partie prenante depuis le début des réunions pour imposer aux directions syndicales [...]

Et notre but est aujourd'hui d'aider le corps enseignant à trouver la voie de la pétition victorieuse contre le gouvernement

a écrit :Que se forme contre le gouvernement le front uni des organisations syndicales enseignantes (SNES, SNEP, SNETAA, SNFOLC, CGT, …), pour le retrait de son projet, que toute concertation soit rompue, et que soit lancé un appel clair aux manifestationsdu corps enseignant, et la voie sera ouverte pour le retrait du projet de destruction des décrets de 1950.


Mais évidement on sent moins le souffle de l'épopée à décrire la réalité qu'a réver de combats inexistants.
Sterd
 
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Message par Ottokar » 13 Déc 2006, 13:32

deuxième correction, histoire d'en rajouter un peu, sinon c'est pas drôle, Pastorius pourra pas jouer au martyr de la cause...
a écrit :Pour ce qui nous concerne, nous avons au moins le mérite d'être partie prenante depuis le début des réunions pour imposer aux quelques rares participants notre motion qui demande aux directions syndicales...


mais sterd a raison, c'est moins épique ! (et colégrame)
Ottokar
 
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Message par Pastorius » 14 Déc 2006, 11:21

--modéré pour insultes--Zelda

Les statuts du corps enseignants, qui existent depuis 1950, sont sur le point d'être détruits. Pour n'importe quel militant digne de ce nom, la discussion ne peut porter que sur les moyens d'empêcher que le gouvernemùent fasse sauter ce verrou essentiel dans la mise en oeuvre de ses plans de destruction de l'enseignement public.

Donc je recentre pour ceux qui pensent et qui agissent:

a écrit :Comment empêcher la destruction de nos statuts? c'est de cela qu'il faut discuter. Le reste n'est que péroraisons minables.
Pastorius
 
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Message par regivanx » 15 Déc 2006, 09:36

[QUOTE]Comment empêcher la destruction de nos statuts?[ /QUOTE]

Je vais essayer de répondre honnêtement à cette question.

A THÉORIE.

1 Seul le mouvement des masses peut empêcher la destruction de ces statuts.

2 Le mouvement ne peut prendre une forme effective que si les masses arrivent à le saisir sous un forme suffisamment consciente, quelque primitive que soit cette conscience au début.

3 Lorsque le niveau de conscience dépasse un certain seuil, la conscience se transforme en force matérielle à travers l’organisation.

La tâche des communistes consiste à accompagner ce mouvement en exposant honnêtement la vérité, en donnant une explication scientifique de ce mouvement et en concentrant les aspirations diffuses des masses en revendications utilisables.

Mais ce mouvement n’est pas sans contradictions internes et externes.

1 Le corps professoral n’ayant pas encore été totalement prolétarisé, sa conscience de classe n’est pas encore déterminé, ni homogène.

2 Il existe aussi une raison extérieur qui freine le développement de la conscience de classe : c’est l’existence d’organisations réformistes qui obstruent les capacités d’auto-organisation des masses.

3 Les bases économiques sur lesquelles reposent les organisations réformistes et l'hétérogénéité des conditions de vie des salariés sont en train de disparaitre. Plus de réformes possibles ! La superstructure retarde toujours sur le développement de l’infrastructure. La destruction de ces vieilles organisations réformistes et la créations de nouvelles organisations révolutionnaires sont inévitables.


B PÉDAGOGIE.

1 Les communistes doivent prendre les masses telles qu’elles sont. Ils doivent comprendre de quelle manière les masses et les individus acquièrent la conscience de classe. Il faut partir la conscience réelle des masses de leur propre oppression pour les amenez à une conscience plus élevée. Exposer, comprendre, agir. Tels sont les trois moments qui mènent de la spontanéité à la conscience, du corps simple au corps composé. Ces problèmes sont résolus théoriquement dans le troisième chapitre du programme de transition.

2 asynchronisme (les individus et les masses n’acquièrent pas la conscience de classe au même rythme)

C CRITIQUE

1 Dans l'appel, il semble que le développement de mouvement ne dépende pas de déterminations économiques mais de la pénétration d'un mot d'ordre dans les masses. Les mots d'ordre sont toujours le produit d'une analyse marxiste qui expose et explique les rapports de classe qui sous-tendent le mouvement. Cette analyse fait défaut.

2 Dans cet appel, il semble également que CPS fasse dépendre le développement du mouvement d'une décision des syndicats. Ce serait plutôt les syndicats qui dépendent du mouvement. Il serait plus juste de dire que les syndicats ne sont pas à l'avant, mais plutôt à la traine du mouvement ; que les syndicats ne pourront avoir de rôle positif qu'en changeant radicalement leur direction et leur façon de fonctionner. Le mouvement est d'ailleurs l'occasion de travailler à ce bouleversement mais il faut alors poser le problème clairement.
regivanx
 
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Message par Pastorius » 19 Déc 2006, 10:53

Les bureaucrates syndicaux ne voulaient pourtant pas entendre parler de "politique de la chaise vide", mais finalement...

a écrit :DECRETS:
18 DECEMBRE: LES FEDERATIONS SYNDICALES QUITTENT LE CTPM


Après avoir lu une déclaration (*) au nom de l’intersyndicale du second degré appelant à la grève ce 18 décembre 2006, l’ensemble des organisations syndicales siégeant au CTPM  ont quitté la salle après avoir constaté :
- le refus du ministère de retirer de l’ordre du jour les projets de textes contestés
- le refus du ministre de recevoir, le 18 décembre, l’intersyndicale du second degré qui représente plus de 99% des personnels.
Les élus du CTPM ont tenu ainsi à manifester leur indignation face à la surdité constante dont fait preuve le ministère de l’Education nationale par rapport aux revendications portées par les personnels et leurs syndicats.
Ils réaffirment leur double exigence de retrait des projets de décrets et d’ouverture de véritables discussions pour que des réponses soient apportées à la nécessaire prise en compte des réalités du métier et que soient améliorées les conditions de son exercice.
Les 15 organisations syndicales appelant à la grève le 18 décembre réitèrent leur volonté d’être reçues par le ministre à l’issue de la manifestation.

Paris, le 18 décembre 2006

(*) DECLARATION FAITE AU NOM DE L’ENSEMBLE DES ORGANISATIONS SYNDICALES SIEGEANT AU CTPM ET DE L’INTERSYNDICALE DU SECOND DEGRE APPELANT A LA GREVE CE 18 décembre 2006 (CNGA, FEP-CFDT, SE-UNSA, SGEN-CFDT, SNALC-CSEN, SNCL-FAEN, SNEP-FSU, SNES-FSU, SNETAA EIL, SNFOLC, SNPEFP-CGT, SNUEP-FSU, SUD-EDUCATION, SUNDEP, UNSEN-CGT)
Pastorius
 
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