CPS n°26

Message par zeanticpe » 22 Oct 2006, 18:05

Pastorius, très sincèrement, je crois que personne ne s'en fout, ici, de l'intervention francaise au Liban.
Perso, j'aime bien que tu en parles sur ce forum, car il y a de quoi être révolté et ici on l'est tous.
Comme j'aime bien que Crockette dénonce que des élus CGT et SUD font l'objet d'un licenciement à Michelin.
Comme plein d'autres choses qu'il y a à dénoncer.
Après, ce que mettent les différentes organisations trostkystes en avant pour s'adresser aux travailleurs, c'est autre chose. Je ne peux pas entrer dans ce débat.
zeanticpe
 
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Message par Pastorius » 01 Nov 2006, 14:15

Tract-supplément à CPS n°26

http://socialisme.free.fr/sup_301006.htm

http://socialisme.free.fr/sup_301006.pdf

* Parisot et le Medef organisent une « délibération sociale » pour en finir avec les CDI
* Chirac lance une loi sur le « dialogue social » contre … « la culture du conflit »

Combattre pour les revendications,
C’est combattre contre le gouvernement UMP au service du Medef


C’est la responsabilité immédiate des directions syndicales de la CGT et de FO :
- de refuser de participer aux groupes de travail du Medef
- de combattre pour le retrait du projet de loi sur le « dialogue social » qui veut lier encore plus les syndicats à la politique gouvernementale


Le gouvernement, les bourgeois, le patronat, ont tiré les leçons de la défaite qu’ils ont subie il y a six mois en devant retirer le Contrat Première Embauche. En effet, la mobilisation de la jeunesse, soutenue par tous les travailleurs, avait pu prendre appui sur le fait qu’aucune concertation préalable n’avait eu lieu pour faire avaler cette pilule, et sur le fait que s’est réalisée l’unité des organisations syndicales et des partis issus du mouvement ouvrier pour le retrait pur et simple de ce projet.

Certes, pour le Medef et le gouvernement UMP, cette défaite a été surmontée et leur offensive se poursuit notamment contre la classe ouvrière. Ainsi le gouvernement a fait voter la liquidation totale de GDF, le patronat multiplie les plans de licenciement, en commençant par les intérimaires comme à PSA ou Airbus. Les travailleurs sont aussi frappés par la baisse continue de leur pouvoir d’achat.

Chez Noos, un plan de 800 suppressions de postes a reçu l’aval de tous les représentants syndicaux au CE, en particulier ceux de FO !

Sarkozy quant à lui veut traiter tous ceux qui s’en prendraient à un uniforme comme des criminels passibles des assises. Au nom de la « prévention de la délinquance » (pas celle des patrons, des affairistes, des politiciens, de la police), tout manifestant, tout jeune accusé à tort comme lors des manifestations du printemps dernier ou il y a un an dans les quartiers populaires, seraient traités comme des criminels potentiels !

Mais cette défaite gouvernementale du printemps dernier n’est pas encore effacée. C’est ce qu’UMP et Medef veulent maintenant faire, pour préparer au mieux pour eux les échéances électorales de 2007.

Le but de la « délibération sociale » du Medef, c’est associer les syndicats aux revendications patronales

Alors même qu’elle organisait la première réunion de ce que le Medef a baptisé « délibération sociale », Mme Parisot en a donné le temps en déclarant à qui veut l’entendre qu’il faudrait pouvoir licencier « par consentement mutuel », « à l’amiable ».

Mais un licenciement « à l’amiable », cela signifie que c’est un licenciement auquel il n’y a pas moyen de s’opposer.

Logiquement, les « groupes de travail » mis en place le 23 octobre par le Medef portent sur le contrat de travail, l’assurance-chômage et enfin la « sécurité sociale professionnelle » qui serait appelée à les remplacer l’un comme l’autre. En clair il s’agit de reprendre l’assaut contre le contrat de travail engagé avec la création du C.N.E, et que le retrait du C.P.E. a interrompu, et de peser en ce sens au maximum sur les échéances électorales.

On connaît la manœuvre : la participation des appareils syndicaux à la « refondation sociale » de Seillière n’a porté que des fruits amers pour les travailleurs salariés et les chômeurs (contre-réforme de la médecine du travail, Pare et radiations incessantes pour les chômeurs qui expliquent en grande partie la baisse des chiffres du chômage).

Or les directions syndicales se sont déjà engagées dans ces groupes qui ont pour but d’aboutir à un « diagnostic partagé ».

Oh, ils promettent bien, comme Mailly (FO), que le « diagnostic » sera « contradictoire »… Mais la réalité transparaît quand M.Dumas (CGT) explique que le but du Medef est « d’instrumentaliser les syndicats au service de sa propre stratégie », avant d’expliquer, comme B.Thibault, qu’il ne faut pas pratiquer « la chaise vide », donc qu’il faut, sinon se coucher, du moins déjà s’asseoir sur les revendications ouvrières, à commencer par l’abrogation du CNE.

Il est clair au contraire que, pour défendre les revendications telles que le rattrapage du pouvoir d’achat et l’augmentation générale des salaires, pour combattre contre la flexibilité le travail précaire et contre tout licenciement, il faut affronter le patronat, et non pas discuter avec lui de la destruction des derniers remparts contre la surexploitation.

Voilà pourquoi il est nécessaire d’exiger des directions CGT et FO qu’elles boycottent les groupes de travail du Medef, ce qui torpillerait la « délibération sociale » !

« Dialogue social » : projet de loi pour que « les syndicats se libèrent de leur tradition protestataire » (Chirac)

Avec une remarquable coordination avec le Medef, Chirac a de son côté présenté le 10 octobre un projet de loi sur le « dialogue social » aux bureaucraties syndicales réunies au C.E.S. Lui aussi est pour la « Sécurité sociale professionnelle », moyen selon lui de donner « plus de souplesse à nos entreprises », grâce à la « modernisation du code du travail ». C’est dans cet esprit qu’il a lancé un projet de loi dont le cœur consiste à associer systématiquement les syndicats à l’élaboration même des projets de loi touchant au droit du travail, depuis leur conception jusqu’à leur rédaction, en passant même par la définition annuelle du calendrier des réformes. Les « partenaires sociaux » seraient chargés de co-rédiger les projets de loi ou même d’ordonnance des gouvernements. Qu’est-ce que cela signifie ? Chirac le dit clairement : « Les syndicats doivent se libérer d'une ancienne tradition excessivement protestataire qui débouche trop souvent sur l'affrontement (…) il faut sortir de la logique du conflit (…) fonder une culture de la négociation ».

Quelle « culture du conflit » Chirac et l’UMP veulent-ils enterrer, sinon la culture ouvrière façonnée par la lutte des classes ? Voilà en effet ce que signifierait cette loi d’association des directions syndicales à la politique des gouvernements de la Ve République.

Et pour qui n’y consentirait pas: répression, éventuellement cour d’assise, comme le veut Sarkozy, après que les Chirac Villepin aient envoyé le GIGN contre les postiers à Bègles, les commandos marine contre les marins de la SNCM, après le recours il y a un an à l’état d’urgence – et alors qu’on apprend qu’un jeune a perdu un œil suite à une intervention policière! Mais aucune direction syndicale ne combat réellement pour le retrait du projet de loi Sarkozy sur la « délinquance » !

Chirac a salué dans son discours le fait que les directions syndicales « n’hésitent plus à se remettre en question ». En tout cas, ces dernières ont applaudi son discours, et soutiennent, par delà leurs nuances, le projet de loi.

« Acceptable » en effet pour la direction FO, il est pour la direction de la CGT « insatisfaisant en l’état » … mais ceci faute d’étendre assez cette nouvelle étape dans la cogestion, et de réviser les règles de la représentativité syndicale. Le gouvernement n’irait donc pas assez loin ? C’est ce qu’affirme la direction confédérale CGT le 28 octobre : «le texte restera trop ambigu sur des points fondamentaux pour être considéré comme l’avancée sociale annoncée par le Président de la République.».

Mais « l’avancée sociale » pour Chirac, Villepin, Sarkozy, pour les patrons, c’est tout simplement celle des directions CGT et FO vers un « syndicalisme responsable », celle qui les voit accepter docilement de devenir des adjoints sociaux au compte d’une politique totalement réactionnaire !

Cette politique, les ouvriers, les employés, bref le prolétariat la connaissent, ils la subissent. Ils cherchent à la combattre.

Précisément, ainsi que l’a montré la défaite infligée au gouvernement sur le C.P.E., l’association étroite et permanente des directions syndicales aux projets législatifs anti-ouvriers est, pour la bourgeoisie, le meilleur moyen de barrer la route au combat de la masse de la population laborieuse, de la jeunesse.

Voilà pourquoi il est indispensable d’intervenir pour contraindre les directions syndicales à revendiquer le retrait de ce projet de loi, à combattre dans l’unité pour cet objectif. D’ailleurs, ce projet serait-il voté que rien ne les obligerait à l’appliquer, à s’y inscrire !

Avant les échéances électorales, infliger une défaite au gouvernement Chirac-Villepin-Sarkozy reste possible

Le spectacle pré-présidentielles qui s’étale dans les media est un rideau de fumée à l’abri duquel le gouvernement compte agir « jusqu’au dernier jour », selon les termes de Villepin, au compte des grands groupes capitalistes français. Pour la classe ouvrière, pour tous les travailleurs, l’heure n’est pas non plus aux échéances électorales, mais au combat contre le patronat, contre le gouvernement, dans l’unité des organisations du mouvement ouvrier, syndicat et partis (PS, PCF).

Pour porter un coup d’arrêt à l’offensive gouvernementale, obtenir l’augmentation générale des salaires et rattraper le pouvoir d’achat perdu, l’arrêt de tout licenciement, l’abrogation du CNE et des autres contre-réformes, il faut infliger une défaite au gouvernement. Pour cela, le C.P.E. l’a montré, il faudra imposer la rupture des directions syndicales, mais aussi des partis, issus du mouvement ouvrier, avec le gouvernement, imposer que se constitue un front uni de ces organisations contre les Chirac-Villepin-Sarkozy et leur « majorité » UMP.

Dans le mouvement de la classe ouvrière, de tous les travailleurs salariés et de la jeunesse, se libérant des entraves mises par les appareils, pourraient se réunir les conditions de la venue au pouvoir d’un gouvernement émanant du front uni des organisations ouvrières, partis et syndicats, gouvernement sans représentants des partis et organisations bourgeoises, condition première à ce que soit menée une politique visant à satisfaire les revendications et aspirations les plus urgentes, car pour cela, il faut rompre avec la loi du profit, s’engager dans la voie de l’expropriation du capital.

C’est pour cette issue, pour le socialisme, que combat le Cercle, au compte de la construction du parti qui manque aux travailleurs et à la jeunesse, le parti ouvrier révolutionnaire.

Il vous invite à prendre contact avec lui pour agir ensemble dans cette voie.
Pastorius
 
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Message par meichler » 01 Nov 2006, 21:03

(lucien @ mercredi 1 novembre 2006 à 19:38 a écrit :Ton patron ?! ?! Allons, Valière est minoritaire à la FSU. Aschiéri n'est dans ce cas pas plus son patron que pour les gars de Front unique.

On peut tout à fait être "minoritaire" et porter les valises de l'appareil. Par contre, combattre au sein des organisations syndicales pour la défense des revendications de classe, contre le "dialogue social", pour que les syndicats adoptent des positions contre leur propre impérialisme, sur ces positions là on est souvent minoritaires dans les instances.

Par exemple, quand au CDFN de la FSU des 19 et 20 septembre 2006, le courant "Front unique" présente cette motion :

a écrit :
Liban

Le CDFN de la FSU dénonce l'envoi des troupes françaises au Liban. Elle se prononce contre la résolution 1701 qui vise à renforcer la FINUL, troupe d'occupation.

Cette expédition militaire renforce les interventions impérialistes au Moyen-Orient dont l'objectif est d'aggraver la mainmise de l'impérialisme sur la région avec toutes les conséquences catastrophiques pour la population.

Le CDFN de la FSU décide de rompre l'union nationale derrière Chirac. Elle appelle à l'unité des organisations du mouvement ouvrier (partis et syndicats) pour le RETRAIT des troupes françaises du Liban et d'Afghanistan et l'organisation du boycott du transport des troupes et de tous les moyens militaires.


Vous votez quoi ? Valière vote quoi ?

On peut toujours ironiser et ricaner lorsque des militants défendent une position comme celle-là au sein du mouvment ouvrier, dans les organisations syndicales.
On peut dire que c'est du bla-bla et pas une "action". Mais toute action réelle du mouvement ouvrier, (par exemple organiser manifestations et blocages contre le départ du matériel et des troupes de la FINUL, dans un grand port du sud de la France que je connais bien), commence toujours par du "bla-bla", c'est-à-dire : interventions, prise de paroles, discussions politiques, prises de positions sur des textes votés par des instances, etc...

On peut aussi ironiser et ricaner méchament lorsque, dans un texte qui annonce leur fusion prochaine, deux groupes de militants tentent de tirer honnêtement le bilan de leur propre histoire, et essaient de définir sur quelles bases ils peuvent mettre en commun leurs forces.

Ricaner et ironiser c'est souvent ce que l'on fait quand on n'est pas capable de critiquer et réfuter, c'est tenter de discréditer à bon compte.

Ces textes sont présentés ici sans la moindre prétention à donner des leçons, le moins que l'on puisse attendre c'est un peu de dignité dans les débats. Discutez sur le fond (si vous pouvez), et évitez les ricanements et l'ironie facile sur les "groupuscules". Ni grandiloquence ridicule, ni ricanement puéril, s'efforcer de dire ce qui est, et de dégager ce que doit être la position de classe dans le combat.

Le combat contre notre propre impérialisme c'est aujourd'hui exiger le retrait immédiat de la FINUL, des troupes françaises du Liban. Présenter et défendre une motion sur ce mot-d'ordre précis a bien plus d'importance que des dizaines de défilés pour "la paix au Liban" qui appuient de fait la position de Chirac. Présenter et défendre des motions contre le "dialogue social", pour la rupture de la concertation des syndicats sur les projets anti-ouvriers du gouvernement, c'est effectivement tout autre chose que n'en pas dire un mot, ou pire, dire que ça n'a aucune importance, pour ensuite soutenir toutes les journées d'action par lesquelles les appareils syndicaux épuisent toute volonté de combat.
«Ni rire ni pleurer, comprendre.»

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Message par meichler » 01 Nov 2006, 22:28

[quote=" (lucien @ mercredi 1 novembre 2006 à 22:03"]
je sais pas pourquoi tu dis vous
Je m'adressais aux protagonistes de ce fil, et pas spécialement à toi, lucien, en particulier.
«Ni rire ni pleurer, comprendre.»

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Message par Valiere » 02 Nov 2006, 09:43

réponse à Meschler
On peut tout à fait ne pas porter les valises de la direction tout en essayant de ne pas toujours n'avoir que 2% des voix lors du vote de motions liberté ou "international"
Valiere
 
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Message par meichler » 02 Nov 2006, 18:26

Sur la motion proposée par "Front unique", tu voterais quoi ?

Exiger le retrait des troupes françaises, de la FINUL du Liban, (et si ça c'est voté alors proposer d'organiser le boycott des départs de troupes, le proposer aux syndicats ouvriers...) les militants de CPS, de Front unique, considèrent que c'est la seule voie pour formuler le combat internationaliste sur cette question, aujourd'hui.

Si tu penses qu'on peut exprimer le combat contre notre propre impérialisme sur une autre position : alors, qu'est-ce que tu proposes ?

[Au passage : sur la Côte-d'ivoire je ne crois pas que les militants de CPS puissent être accusés de n'avoir rien fait...

Par exemple

Ou encore ça

Et aussi ça

Il ne faut pas se chercher des prétextes pour refuser le dur combat contre son propre impérialisme

a écrit : «Les communistes ne se distinguent des autres partis ouvriers que sur deux points : 1. Dans les différentes luttes nationales des prolétaires, ils mettent en avant et font valoir les intérêts indépendants de la nationalité et communs à tout le prolétariat. 2. Dans les différentes phases que traverse la lutte entre prolétaires et bourgeois, ils représentent toujours les intérêts du mouvement dans sa totalité.» (Manifeste du parti communiste)

«Ni rire ni pleurer, comprendre.»

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Message par Pastorius » 02 Nov 2006, 18:47

Encore une fois, Valière se contrefiche de tout combat sur la question du Liban et il en donne la preuve. Dans son ordre du jour de syndicaliste, c'est le genre de choses dont on parle en fin de réunion et quand on a le temps. Rubrique "libertés et international", comme il dit avec mépris. Cela devrait suffire à le disqualifier dans toute discussion sur le sujet.

Je ne vois donc pas de quel droit ce personnage viendrait nous donner des leçons sur la lutte contre l'impérialisme français ou toute autre question.

"Front unique", c'est une fraction qui reflète l'intervention des militants révolutionnaires au sein de la FSU. Notre problème n'est pas d'aller quémander des voix du côté de l'appareil sur la base de compromis forcément pourris, mais d'exprimer à l'intérieur du syndicat - en tant qu'il est une position du mouvement ouvrier dans son ensemble - l'orientation défendue par les militants révolutionnaires, celle qu'ils proposent à l'ensemble du prolétariat.

C'est aussi parce que le corps enseignant a joué par le passé un rôle important dans la lutte contre tous les gouvernements de la Vè République, au compte de tout le prolétariat, que nous intervenons au sein du corps enseignant, que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur de la FSU et de ses syndicats.

Voilà, fondamentalement, ce qui nous distingue de Valière et de ses amis. Et qui fait que ses préoccupations et les nôtres sont fondamentalement différentes.

Et voilà pourquoi nous sommes seuls à poser la question du retrait des troupes françaises qui occupent le Liban, dans la FSU comme sur les établissements scolaires, à la RATP ou dans la métallurgie. Et je suis fier d'appartenir à une telle organisation,^qui ne considère pas comme un drame de s'opposer frontalement aux appareils, qu'ils constituent 98% ou même 100% des organes syndicaux nationaux.
Pastorius
 
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