Révolution culturelle en Chine...

Marxisme et mouvement ouvrier.

Message par com_71 » 27 Oct 2006, 23:48

Un article d'avril 1948, écrit par un trotskyste chinois.

revolution_de_Mao.doc
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par Combat » 28 Oct 2006, 00:16

Qui est Hsieh Yueh?
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Message par piter » 30 Oct 2006, 13:57

a écrit :Ceci ne serait absolument pas abérrant si la révolution était resté dans des mesures purement démocratiques. Mais la collectivisation industrielle et de la finance ainsi que des campagnes à des formes encore plus socialistes que les sovhoses et kolhoses, lesCommunes Populaires montre bien qu'un secteur du parti et de l'appareil d'état s'est engagé dans la voie socialiste. La culture aussi, comme l'éducation, la defense ainsi que le monopole du commerce extérieur et intérieur sortent du cadre démocratique bourgeois.


la nationalisation n'est pas en soi a proprement parler une mesure socialiste, c'est d'ailleurs peut etre là que réside le fond de la divergence sur le sens que l'on attribue à l'idée de révolution bourgeoisie (révolution réalisant les taches de la révolution bourgeoise peut etre plus précisément).
beaucoup de régimes de pays pauvres ont nationalisée, planifié, etc...sans avoir rien de socialiste.
le caractére des mesure de nationalisation depend de la nature de l'Etat qui nationalise et gère l'économie, si cet Etat n'est pas un Etat ouvrier, si l'administration de l'Etat et de l'économie n'est pas réalisée par les travailleurs eux-memes, la nationalisation n'est pas une mesure particulièrement socialiste.

les coopératives ne sont pas non plus en soi à proprement parler socialiste (voir ce qu'écrit Lénine à ce sujet...).
pour ce qui est de la nationalisation de la terre, Lénine, à mainte reprises, rappelle que Marx expliquait que la nationalisation de la terre est la forme de propriété de la terre la plus adéptée aux rapports capitalistes. pour Lénine la nationalisation des terres fait partie des taches d'une révolution bourgeoise démocratique conséquente.

dans le cas de figure comme tu le défend il me semble d'une lutte au sein du parti et de l'Etat des différentes tendances contradictoires de la société chinoise, les mesures de nationalisation n'auraient pas un sens strictement socialiste mais au mieux un caractère contradictoire oscillant entre caractère socialiste et caractère démocratique bourgeois en fonction des rapports de force entre les classes. mais puisque visiblement la tendance prolétarienne à toujours été il me semble minoritaire et étouffée, que la lutte des classes a visiblement tranché le caractère contradictoire du parti, de l'Etat et de leur politique en faveur de la bourgeoisie...

la comparaison d'un tel cas de figure avec l'évolution de la révolution russe, me semble peut etre valable, et meme a vrai dire me semble beaucoup plus pertinent pour ce qui est de la révolution russe, les tendances prolétariennes au sein du parti bolchévique et de l'appareil soviétique ayant effectivement dominé et ayant maintenu une existence au sein du parti et de l'Etat de maniére il me semble beaucoup plus marquée qu'en Chine.

par national concernant le PCCH je voulait dire non spécifiquement prolétarien, parti national dans le sens représentant différentes classes de la société (ce qui revient toujours a étouffé les intérets du prolétariat derrière ceux de la bourgeoisie, petite ou grande).
que du fait de la domination de l'impérialisme en Chine, une révolution (bourgeoise ou prolétarienne) doivent nécessairement avoir aussi un caractère nationale dans la mesure ou elle brise le joug de l'impérialisme en Chine, est effectivement évident.
piter
 
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Message par com_71 » 30 Oct 2006, 19:02

(El convidado de piedra @ samedi 28 octobre 2006 à 07:08 a écrit :
Des contrevérités manifestes aussi, par ex.
a écrit :b)La réforme agraire a été stoppée dans les régions "récemment libérées". Les anciens paysans riches et propriétaires sont considérés comme la composante principale dans la formation du "gouvernement de coalition". Les paysans pauvres, incapables de satisfaire leurs besoins, continueront comme auparavant la lutte de classe en introduisant des oppositions dans les rangs du mouvement stalinien lui-même.
que n'est que prendre ses desirs pour la réalité. La réforme agraire a été faite complètement avant 1955. Mais l'auteur en partant, non pas de l'étude de la ralité, mais de la conception que la "bureaucratie" ne veut pas de réforme agraire il colle son point de vue aux faits.
Sauf que le texte date de début 1948 ; et quoi qu'aient été les développements ultérieurs, il est très nuancé en ce qui concerne la réforme agraire, et colle bien aux faits tels que rapportés par J.Belden (La Chine ébranle le monde).

Il n'était pas question de défendre ce texte jusqu'à la moindre virgule.

C'est un témoignage sur ce qui pouvait se dire au sein du mouvement trotskyste à l'époque.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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