Vote au deuxième tour des présidentielles

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Message par pelon » 19 Oct 2006, 18:10

(Vérié @ jeudi 19 octobre 2006 à 18:59 a écrit : Donc, je crois qu'il serait juste de refuser d'appeler à voter pour eux sans poser de conditions. Ces conditions pourraient être posées publiquement, grace notamment à l'accès aux médias, mais aussi par la propagande habituelle de tracts, affiches etc.
? Pas bien compris la 1ère phrase.
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Message par shadoko » 19 Oct 2006, 18:29

Pratiquement, je ne vois pas à quoi pourraient ressembler ces points précis. Pourrais-tu donner un exemple? Je ne vois aucune condition qui ait un réel intérêt pratique pour les travailleurs qu'on puisse faire respecter après l'élection sans l'aide d'un rapport de force (d'une mobilisation) qui n'existe pas aujourd'hui.

De plus, je trouve ça assez incohérent de prétendre d'un côté qu'Arlette ne renvoie pas assez la gauche et la droite dans le même panier, et d'un autre côté qu'on pourrait s'adresser à la gauche (mais pas à la droite?) dans le but qu'elle accepte des conditions pour qu'on vote pour elle (sachant que tout comme la droite, elle les oubliera totalement une fois élue si on n'a pas les moyens de la forcer).
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Message par shadoko » 20 Oct 2006, 10:24

a écrit :
1) Tu n'as pas lu ce que j'ai écrit ? J'avais déjà cité des exemples : augmentation des salaires, annulation du CNE, retraites etc. Un programme social minimum.

En effet, il faut croire que j'avais raté un paragraphe.

Et pour le reste de ton message, je ne crois pas trop à la pression qu'on peut exercer. On peut toujours poser toutes les conditions qu'on veut, ils s'en tamponnent. Le PC, quand il pose des conditions, ces conditions s'appellent "accords électoraux", et cela consiste à négocier des strapontins ministériels ou des circonscriptions. Ça, ils peuvent l'obtenir, parce que ça fait partie des choses "négociables". Mais bien entendu, ce n'est pas de ce pain la qu'on mange. Les conditions auxquelles tu penses, on peut toujours les poser, on sait très bien qu'ils ne les respecteront jamais. Demander aux travailleurs de voter pour des gens en posant des conditions dont on sait qu'ils ne peuvent les respecter, c'est également les emmener vers des illusions. Je n'en vois pas l'intérêt. Si c'est pour décider d'appeler à voter à gauche au second tour, autant le faire avec une formule comme en 81, "sans illusions". Mais comme tu dis, avant de faire des plans sur la comète, attendons les conditions concrètes du second tour.
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Message par zejarda » 20 Oct 2006, 10:55

(shadoko @ vendredi 20 octobre 2006 à 11:24 a écrit : Demander aux travailleurs de voter pour des gens en posant des conditions dont on sait qu'ils ne peuvent les respecter, c'est également les emmener vers des illusions. Je n'en vois pas l'intérêt.

A une époque, pour d'autre élection (les régionales, me semble-t-il) on a eu cette attitude.
On demendait un engagement écrit des groupes (PC ou PS) sur un programme s'il voulait que l'on vote pour leurs présidents de régions.

L'election présidentielle ne se prette pas à ce genre de chose.
Peut-être ce sont toutes les élection majoritaire a deux tour qui ne s'y prettent pas..




edit: en fait ce n'était pas la même attitude, car on ne demendait pas aux electeurs de voter por le PS ou le PC.
zejarda
 
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Message par shadoko » 20 Oct 2006, 13:47

Je ne suis pas tout-à-fait d'accord. Je pense qu'il y a une nette différence entre obtenir des promesses électorales des élus de gauche, et obtenir des résultats concrets. Je ne pense pas que le premier cas ait un intérêt, et je ne pense pas qu'on soit en mesure d'obtenir le second. Quant aux exemples que tu cites, je ne les interprète pas comme toi:

a écrit :
Quand on dit "votez pour Arlette pour faire peur aux patrons" (en substance), on sait bien qu'un simple vote n'a pas grand effet.

Et bien il a (en substance) l'effet qu'on dit. Ce n'est pas parce que les patrons ont peur qu'ils cèdent tout de suite. Et on entretient aucune illusion en disant cela.
a écrit :
Les obliger à s'engager publiquement sur des points précis pour se faire élire, ça fait aussi partie du rapport de forces. La preuve en est que, meme s'ils peuvent revenir sur leurs promesses, ils préfèrent carrément ne pas en faire.

En tout cas, ils font effectivement parfois des tas de promesses (Jospin et Villevorde, etc...). Et ils reviennent dessus. Et je ne crois pas que ça ait modifié des masses le rapport de forces.
shadoko
 
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Message par quijote » 20 Oct 2006, 16:09

(Vérié @ vendredi 20 octobre 2006 à 15:59 a écrit :
(shadoko @ vendredi 20 octobre 2006 à 15:47 a écrit : En tout cas, ils font effectivement parfois des tas de promesses (Jospin et Villevorde, etc...). Et ils reviennent dessus. Et je ne crois pas que ça ait modifié des masses le rapport de forces.

Ca dépend des situations. En ce moment, ils ne promettent vraiment rien du tout, sinon la revalorisation du SMIC de Fabius !

Bon, je ne crois pas que nous soyions en désaccord sur le fond. Mais il me semble que c'est mieux de voter pour eux sous conditions - malgré les limites - que de leur apporter nos voix sans conditions. (Façon de parler, vu que nous ne sommes pas maîtres des décisions des électeurs au second tour...)
Voter pur eux , sous certaines " conditions" ; Dans la situation actuelle qui les fixe ces conditions ? Nous ? ou plutôt eux , vu le rapport de force .. Donc ce que dit Vérié est tellement abstrait , tellement général et irréel que cela me paraît peu plausible ..
On n 'en est pas à pouvoir " fair pression" sauf en cas de vote massif au premier tour pour l 'extrème gauche et dans un contexte de luttes sociales

Sera- ce la cas , cette fois ci ?: permet moi d 'en douter , malgré nos cinq pour cent possibles mais nullement assurés ....
quijote
 
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