(Thomas @ lundi 16 octobre 2006 à 02:49 a écrit : Le CPE n'aurait jamais été fait sous un gouvernement PS, des formes de précarisation sûrement (emplois jeunes, TUC...) mais pas aussi nette que le CPE.
C'est de la politique-fiction, mais pas d'accord. En l'absence de mobilisations et dans le cas d'une faiblesse des communistes, ils se seraient engouffrés dans ce genre de réformes. Royal ne s'est jamais opposé au CPE, elle est restée timidement dans son coin à l'inverse de ses collègues. Peut être qu'elle utilise aujourd'hui le mouvement comme un argument électoral. C'est bien la lutte qui peut incliner les gouvernements de droite comme de gauche... Regarde ces hypocrites qui à l'Assemblée Nationale s'offusquent de la privatisation d'EDF alors que le gouvernement Jospin privatisait à tour de bras. C'est parcequ'ils y voient comme tu dis l'occasion de plaire à un électorat de gauche. Ca ne veut pas dire pour autant qu'ils seraient incapable de le faire aussi, le passé l'a prouvé... C'est juste la forme de leur opportunisme, sur lequel on ne peut certainement pas influer avec des signes d'allégeance immédiats au 2nd tour, ou pire, à ses proches dès le 1er, n'en déplaise à Piquet et ses partisans à la LCR.
Dire que ce serait plus facile de lutter contre eux, non en fait je dirais presque au contraire, parcequ'ils trompent ceux qui espèrent plus de social, et au final désespèrent de la politique ceux qui par le passé pouvaient se battre. Simple constat vieux de plusieurs décennies.