Retour de meeting Arlette

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par pelon » 16 Oct 2006, 18:11

(Louis @ lundi 16 octobre 2006 à 18:44 a écrit : que les conditions ne soient absolument pas réunies pour une campagne commune, c'est au minimum un sophisme...


Vérié et Barikad, vous voyez bien. Ce que j'essaie de vous expliquer est une évidence .. pour au moins Louis.
pelon
 
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Message par Sterd » 17 Oct 2006, 08:43

Le communiqué de presse

a écrit :C'est en réaffirmant son appartenance à ce camp qu'Arlette Laguiller vient d'annoncer sa candidature à la présidentielle de 2007.

Il faut que dans cette élection soient réellement défendus les intérêts politiques et sociaux du monde du travail. Il faut que soit présente une candidature qui exprime clairement que le grand patronat, la grande bourgeoisie sont les ennemis directs de toute la population. Une candidature qui exprime pourquoi et comment leur mainmise sur l'économie et la société est la cause des maux principaux dont souffre la majorité des travailleurs. La pauvreté, la baisse du niveau de vie, la difficulté de plus en plus grande à se loger, à se soigner, sont les dommages uniquement dus à la course au profit. Même la pollution en est un. La pollution de l'air, des eaux, mais aussi ce qu'on respire dans les entreprises, de l'amiante à tous les toxiques, sans même parler des catastrophes industrielles du genre de ce qui s'est produit chez AZF à Toulouse.

Dans ce système économique, la concurrence, la recherche du profit dominent tout : l'habitat, la santé, la production de biens utiles à la vie de tous, les transports. Tout ce qui est nécessaire à une vie normale exige que sa production rapporte beaucoup de profits, sinon on ne le fabrique pas ou on ne le fait pas.

C'est pourquoi on ferme des entreprises, des hôpitaux, des lignes de chemin de fer. Et quand on ne les ferme pas, on les laisse à l'abandon si cela ne rapporte pas un profit suffisant aux actionnaires.

La société, l'Etat n'exercent aucun contrôle sur les conseils d'administration des grandes compagnies industrielles et financières. Pire, ceux qui les possèdent peuvent décider librement de la meilleure façon de gagner plus. Pour eux, tant pis si cela pousse à la misère des fractions croissantes de salariés ! Tant pis pour ceux qui en crèvent !

Alors, il faut bien qu'au moins quelqu'un puisse dire que c'est à ce système-là qu'il faut s'en prendre vraiment. Aucun des grands partis politiques qui peuvent arriver au pouvoir n'a l'intention de s'en prendre à ce système et à ses profiteurs ni même n'osera le promettre.

Il ne faut pas être dupe des hommes politiques qui tiennent le devant de la scène. Tous autant qu'ils sont, les uns et les autres ne sont que des exécutants, des figurants qui masquent les coulisses où tout se passe en réalité. Avec des mots à peine différents, ils ne font que ce que le grand patronat industriel, commercial ou financier exige ou impose.

C'est pourquoi les travailleurs ne doivent pas se bercer d'espoirs de changement que les élections de 2007 pourraient apporter dans leur vie.

La droite, qui est au pouvoir depuis quatre ans, est répugnante, cynique, menteuse, viscéralement hostile aux pauvres, aux travailleurs et aux classes populaires, hostile à tout ce qui n'est pas sa classe sociale. La chasser du pouvoir, oui, cela ferait plaisir, et espérons qu'elle le sera. Même si, en perdant leurs postes de ministres ou de députés, les hommes politiques de droite ne seraient certainement pas à plaindre sur le plan matériel, en tout cas bien moins qu'un travailleur licencié.

On ne peut pas, évidemment, dans les circonstances actuelles, chasser la droite sans ramener la gauche au pouvoir, cette gauche que les travailleurs connaissent déjà, et pas vraiment en bien. Le Parti socialiste, au cours des 25 dernières années, a dirigé le pays plus longtemps que la droite, avec en dernier le gouvernement de Jospin, sans que le sort des travailleurs en ait été amélioré ni même sa dégradation freinée.

Alors, il ne faudra donc pas ramener, les yeux fermés, la gauche au pouvoir, sans lui demander des comptes.

C'est le sens de la candidature d'Arlette Laguiller qui permettra au moins à l'électorat populaire, par son vote, de chasser, si possible, la droite, mais en exprimant sa défiance vis-à-vis des dirigeants de la gauche qui l'ont déjà trompé bien des fois.
Sterd
 
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Message par ianovka » 17 Oct 2006, 08:47

Oui, c'est aussi l'édito des bulletins de cette semaine.
"Le capital est une force internationale. Il faut, pour la vaincre, l'union internationale, la fraternité internationale des ouvriers." Lénine
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Message par Sterd » 18 Oct 2006, 08:28

L'echo dans l'Huma avec comme il se doit le petit coup de langue de vipère :

a écrit :Laguiller sans surprise

La candidate de Lutte ouvrière a lancé sa sixième campagne présidentielle vendredi soir à Paris, devant 1 500 supporters. Elle a indiqué disposer de 450 promesses sur les 500 parrainages d’élus nécessaires, mais n’en a pas précisé l’origine sur l’échiquier politique. Elle s’est refusée à dire si elle soutiendrait au second tour le candidat de gauche, mais a fixé le sens de sa candidature : « Un combat contre le patronat ».
Sterd
 
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Message par Ottokar » 18 Oct 2006, 14:51

sur le site du nouvel obs :
a écrit :

ELYSEE 2007 14 OCTOBRE 

Laguiller lance
sa 6e campagne

NOUVELOBS.COM | 16.10.06 | 15:27

"Il faut chasser la droite" et "imposer des conditions" à la gauche, déclare en meeting la candidate trotskiste.

L a candidate de Lutte ouvrière à la présidentielle de 2007, Arlette Laguiller, a lancé vendredi 13 octobre à La Mutualité à Paris sa sixième campagne présidentielle. Elle a affirmé vouloir porter "une candidature de combat contre le patronat". En 2002, elle avait recueilli 5,72% des voix.
Environ 1.500 personnes ont participé au meeting. Arlette Laguiller était entourée à la tribune de jeunes responsables de son parti, dont de nombreuses femmes. "La relève est prête", a-t-elle lancé.
La candidate a expliqué: "le sens de ma campagne, c'est une candidature de combat contre le patronat, contre l'exploitation, contre toutes les formes de travail précaire". "Il faut chasser la droite. Mais évidemment on ne peut chasser la droite dans les circonstances actuelles qu'en ramenant la gauche au pouvoir, la gauche dont on sait qu'on n'a rien à attendre".

"Imposer des conditions"

La candidate trotskyste considère qu'"il ne faut pas ramener la gauche au pouvoir sans d'abord lui demander des comptes sur le passé et sans lui imposer des conditions".

"Plus il y aura d'électeurs qui voteront pour ma candidature, plus la gauche saura que si elle est élue c'est avec des réserves, avec de la méfiance et sans illusion", a-t-elle insisté.
Arlette Laguiller a cependant refusé de dire si elle pourrait appeler à voter pour le candidat socialiste au second tour, refusant toute "politique fiction". "On ne sait pas qui sera le candidat du PS, quel sera le programme du PS, quelle sera la situation", a-t-elle dit, précisant que "pour le moment le programme du PS ne (lui) convient pas".
Arlette Laguiller a déclaré à la tribune qu'elle était "quasiment sûre d'obtenir" les 500 parrainages d'élus nécessaires à sa candidature: "un peu plus de 450 promesses fermes" et "plusieurs dizaines de promesses possibles".

"Arracher les crocs du capitalisme"

Arlette Laguiller a déclaré qu'elle n'avait "pas l'intention de (s)'effacer devant le candidat de la gauche de je ne sais quelle gauche", même une candidature unitaire anti-libérale. Elle a souligné ses divergences, notamment avec la secrétaire générale du PCF Marie-Georges Buffet et le syndicaliste José Bové.
La candidate trotskyste estime que l'anticapitalisme, c'est "vouloir en finir avec cette économie de marché", alors que l'antilibéralisme, "c'est meuler un petit peu les griffes du capital et certainement pas lui arracher les crocs".
Elle a indiqué qu'elle "déplorerait profondément" qu'Olivier Besancenot, le candidat de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), ne puisse pas être présent en 2007 s'il n'obtenait pas les parrainages nécessaires
Ottokar
 
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Message par amanda » 19 Oct 2006, 20:59

Le JT du soir de France 3 de vendredi dernier avec Arlette en duplex aprés le mmeting.


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Message par cruipee » 31 Oct 2006, 16:45

(Combat @ samedi 14 octobre 2006 à 00:57 a écrit : Citer leurs noms n'est pas une garantie de purete. Mais ne pas les citer est une garantie de deviation opprtuniste a long terme. Maintenir les traditions, c'est aussi maintenir le style et le fond ensemble. Si certains ne peuvent plus ecrire et s'adresser aux travailleurs comme ils le faisaient il y a 40 ans c'est un autre probleme...
Quand aux staliniens contre trotskystes, le ratio nous est toujours largement defavorable, a moins que tu analyses la situation seulement en Europe et peut etre en Amerique Latine. Car je n'ai pas l'impression qu'aux Etats Unis, en Asie, et Afrique, la situation soit favorable aux Trotskystes. En Asie les staliniens sont encore tres puissants(ex: Inde) alors que les Trotskystes sont des poignees.
Excuse j'ai mis le temps à répondre, mais je voulais vérifier : dans les discours (je dis bien les discours) de Trotsky, de Lenine, Rosa etc... il est très rare qu'ils fassent référence à Marx ou Engels ...
Je ne pense pas qu'ils avaient de déviations opportuniste à long terme...
cruipee
 
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Message par Combat » 31 Oct 2006, 17:09

(cruipee @ mardi 31 octobre 2006 à 16:45 a écrit :
(Combat @ samedi 14 octobre 2006 à 00:57 a écrit : Citer leurs noms n'est pas une garantie de purete. Mais ne pas les citer est une garantie de deviation opprtuniste a long terme. Maintenir les traditions, c'est aussi maintenir le style et le fond ensemble. Si certains ne peuvent plus ecrire et s'adresser aux travailleurs comme ils le faisaient il y a 40 ans c'est un autre probleme...
Quand aux staliniens contre trotskystes, le ratio nous est toujours largement defavorable, a moins que tu analyses la situation seulement en Europe et peut etre en Amerique Latine. Car je n'ai pas l'impression qu'aux Etats Unis, en Asie, et Afrique, la situation soit favorable aux Trotskystes. En Asie les staliniens sont encore tres puissants(ex: Inde) alors que les Trotskystes sont des poignees.

Excuse j'ai mis le temps à répondre, mais je voulais vérifier : dans les discours (je dis bien les discours) de Trotsky, de Lenine, Rosa etc... il est très rare qu'ils fassent référence à Marx ou Engels ...
Je ne pense pas qu'ils avaient de déviations opportuniste à long terme...
Entre le 14 et le 31 Octobre, tu as eu le temps de lire tous les discours de Lenine, Trotsky et Rosa??? :roll:
Combat
 
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