(Gaby @ lundi 2 octobre 2006 à 20:26 a écrit : (LouisChristianRené @ lundi 2 octobre 2006 à 20:14 a écrit : Tiens ! Pour une fois que je suis d'accord avec Valiére... Déja parce que le "gratuit" offert par une boite capitaliste (style google) et le "gratuit" offert par une entreprise publique (ou des collectifs militants, style marxists.org) ca n'a rien à voir... Que le "gratuit" de l'éconimie immatérielle et le "gratuit" que promulgera une société socialiste (et pas seulement pour les contenus internet) ça n'a rien a voir... Je pense que de laisser croire le contraire, c'est semer beaucoup d'illusions et d'incohérences....
"L'économie immatérielle" c'est un truc de réformards qui explique notamment que le marxisme est dépassé.
(LouisCR a écrit :Cela dit, le "gratuit" pour google, ce n'est pas seulement les contenus "sans droits d'auteur" ! Mais aussi une façon de s'accaparer le travail de créateurs bien vivants, et qui doivent vivre....
T'as vu où que google allait transgresser le droit de propriété intellectuelle ?
Je crois que google print avait prévu de publier des centaines de livres NON libres de droit, sans négocier au préalable les droits avec les éditeurs.
Leur logique c'est "on publie d'abord on négocie les droits après".
Sauf qu'en négociant des droits pour des bouquins déjà accessibles à n'importe qui, google place les éditeurs classiques dans une situtation ultradéfavorable à la négociation.
Du coup plusieurs éditeurs ont intenté un procès à google.
actusextraits :
(article silicon.fr a écrit :Car le géant numérise à tour de bras, sans autorisation. Quitte à retirer les ouvrages numérisés ensuite. Conséquence, on apprend que la première plainte française a été déposée à l'encontre du mastodonte par le p-dg de l'éditeur du même nom Hervé de La Martinère. Le p-dg du groupe explique que près d'une centaine de titres de son catalogue ont été numérisés sans demande d'autorisation préalable. Hervé de La Martinère prévient Google :"si nous l'emportons nous réclamons 1 million d'euros de dommages et intérêts et 100.000 euros d'astreinte par jour et par infraction",explique-t-il aux Echos. Au total trois plaintes ont été déposées par les quatre maisons filiales du groupe, les éditions du Seuil, Delachaux, Niestlé (localisé en Suisse) et la maison Abrams aux USA. Selon Hervé de la Martinière, il ne s'agit pas de rejeter en bloc la numérisation des livres, mais de refuser "le fait accompli" et d'engager un dialogue, non seulement avec Google mais avec l'ensemble des opérateurs du secteur.
Cela dit perso je me fiche un peu des problèmes des éditeurs.
C'est un domaine où chacun devrait pouvoir disposer librement de la création humaine. Comme la musique. IL n'est pas normal de devoir se priver de lecture et de musique quand on est au RMI, au chomage ou même au smic (20 euro le cd ou le bouquin ca refroidit).
Plus on partage la culture, plus elle grandit.