Quand Google défie l’Europe

Message par Valiere » 23 Sep 2006, 05:56

Les services publics du secteur culturel peuvent jouer un rôle important pour la diffusion de livres numérisés, c'est une bataille à mener ...
On peut iriniser....Toujours...
On s'amuse comme on peut!
Valiere
 
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Message par zeanticpe » 23 Sep 2006, 06:44

Je n'aime pas bien l'idée que la presse appartienne à des patrons (meme libe appartient à Rotchild). Mais là, je ne vois pas le risque que l'on court à voir google se lancer dans cette operation. Il met la culture à la dispostion de tous, simplement. Alors est-ce qu'il va trier les listes de titres dans un intérêt commercial ou supprimer des titres qui ne vont pas dans son intérêt, c'est possible.
mais ce sera quand meme un formidable accès qu on n'a pas aujourd hui. Les seuls qui peuvent s'inquieter sont les editeurs qui vont vendre moins de livres et là je dois dire , je m'en fous un peu.
zeanticpe
 
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Message par roudoudou » 23 Sep 2006, 08:26

a écrit : vendre moins de livres et là je dois dire , je m'en fous un peu.

Salut les copains :-P

Explique toi mercie.

Bon week-end a tous a plus. ;)
“J'ai décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé.”
Voltaire
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Message par yannalan » 23 Sep 2006, 11:31

Vendre des livres, de toutes façons, ça se fera, vous je sais pas, mais moi je ne peux pas lire un bouquinentier sur écran, e tl'imprimer au prix où est la cartouche, je ne suis pas sur que ce soit moins cher.
On peut se foutre que les bouquins se vendent ou pas, c'est un fait. Peut-être que les editions de Minuit, par exemple, ont fait des sous avec Trotsky, d'un autre coté, on était bien content que quelqu'un ait fait le boulot de l'éditer.
Dans un état ouvrier, comment ça marchera ? A mon avis, ça risque de ne pas être simple...
yannalan
 
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Message par canardos » 23 Sep 2006, 11:51

(yannalan @ samedi 23 septembre 2006 à 12:31 a écrit : Vendre des livres, de toutes façons, ça se fera, vous je sais pas, mais moi je ne peux pas lire un bouquinentier sur écran, e tl'imprimer au prix où est la cartouche, je ne suis pas sur que ce soit moins cher.
On peut se foutre que les bouquins se vendent ou pas, c'est un fait. Peut-être que les editions de Minuit, par exemple, ont fait des sous avec Trotsky, d'un autre coté, on était bien content que quelqu'un ait fait le boulot de l'éditer.
Dans un état ouvrier, comment ça marchera ? A mon avis, ça risque de ne pas être simple...
je ne suis pas naif....si google nous met les livres sans droits d'auteur en libre acces, c'est pour nous renvoyer sur l'adresse d'un éditeur ou d'un libraire si nous voulons avoir le livre papier...

et evidemment selon le modele google les libraires paieront pour etre les premiers dans la liste des liens vers un achat

quand aux livres avec droit d'auteur, google nous mettra simplement un extrait avant de nous renvoyer vers une liste d'éditeurs..

mais, bon, pour nous c'est mieux que rien, meme si cela ne nous dispensera pas d'acheter le livre papier.

comment ferons nous dans une société socialiste?

evidemment tout sera en libre acces sous forme electronique, il y aura des bibliotheques en abondance et peut-etre des petites stations d'impression à proximité de chez nous qui imprimeront le livre que nous aurons choisi par le net et que nous n'aurons plus qu'à aller chercher.
canardos
 
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Message par Gaby » 23 Sep 2006, 12:19

(Zelda @ samedi 23 septembre 2006 à 12:43 a écrit : Pas moi. Ce qui est certain, c'est que toi et moi, qui avons été formés comme ça, revenons naturellement à ce medium du livre papier. Pas sûr que cela persiste, j'ai hâte de voir comment liront nos jeunes dans vingt ans.

Quand je vois les gens de ma génération et leur emploi d'internet, je me dis que tu n'as pas besoin d'attendre 20 ans pour voir déjà leur acclimatation. Ils vont plus volontiers vers internet que vers un bouquin, parceque c'est intéractif, que l'on y trouve les gens qu'on aime ou qu'on peut rencontrer, parcequ'il n'y a pas à chercher dans les rayons d'une bibliothèque pour trouver l'information que l'on veut.

A titre d'exemple personnel, j'ai toujours eu un ordinateur à la maison, ma mère étant analyste-programmeur ("bougnat de l'informatique" disait un de ses collègues). Du coup, vers mes 4 ans j'apprenais à taper mes premières lignes de commande sous DOS. dir/p et compagnie, j'adorais. Au bout du compte, je dois avoir lu autant de bouquins sur l'ordinateur que sur papier. Quand on s'intéresse aux idées marxistes aujourd'hui, on n'a pas connu la librairie Maspero mais on a marxists.org dans ses favoris.
L'écran ne m'est pas plus insupportable que d'avoir à déplier un bouquin. Cependant je pense que le livre n'est pas tout à fait prêt de mourir. Comme pour le CD audio ou le DVD, il persiste un gout pour l'objet, pour le support physique qui matérialise une oeuvre d'art que l'on aime. Alors est-ce que ca va survivre longtemps ou est ce que l'on va vers un seul support universel, ce n'est peut-être finalement que question de temps...
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Message par Bertrand » 23 Sep 2006, 12:31

(Gaby @ samedi 23 septembre 2006 à 13:19 a écrit :
(Zelda @ samedi 23 septembre 2006 à 12:43 a écrit : Pas moi. Ce qui est certain, c'est que toi et moi, qui avons été formés comme ça, revenons naturellement à ce medium du livre papier. Pas sûr que cela persiste, j'ai hâte de voir comment liront nos jeunes dans vingt ans.

Quand je vois les gens de ma génération et leur emploi d'internet, je me dis que tu n'as pas besoin d'attendre 20 ans pour voir déjà leur acclimatation. Ils vont plus volontiers vers internet que vers un bouquin, parceque c'est intéractif, que l'on y trouve les gens qu'on aime ou qu'on peut rencontrer, parcequ'il n'y a pas à chercher dans les rayons d'une bibliothèque pour trouver l'information que l'on veut.

A titre d'exemple personnel, j'ai toujours eu un ordinateur à la maison, ma mère étant analyste-programmeur ("bougnat de l'informatique" disait un de ses collègues). Du coup, vers mes 4 ans j'apprenais à taper mes premières lignes de commande sous DOS. dir/p et compagnie, j'adorais. Au bout du compte, je dois avoir lu autant de bouquins sur l'ordinateur que sur papier. Quand on s'intéresse aux idées marxistes aujourd'hui, on n'a pas connu la librairie Maspero mais on a marxists.org dans ses favoris.
L'écran ne m'est pas plus insupportable que d'avoir à déplier un bouquin. Cependant je pense que le livre n'est pas tout à fait prêt de mourir. Comme pour le CD audio ou le DVD, il persiste un gout pour l'objet, pour le support physique qui matérialise une oeuvre d'art que l'on aime. Alors est-ce que ca va survivre longtemps ou est ce que l'on va vers un seul support universel, ce n'est peut-être finalement que question de temps...
Parce que les livres ne sont pas écrits sur "support papier" avant d'être "mis sur le net" ? :hinhin:
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